La r�flexion sur la subvention � l��nergie en Alg�rie s�impose, selon l�ancien directeur g�n�ral de l�Agence internationale de l��nergie (AIE), Claude Mandil. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Intervenant lors du Forum d�Alger, organis� par le cabinet de consulting en strat�gie Emergy et le quotidien Libert�, hier, � l�h�tel Sheraton-Clubdes- Pins, M. Mandil a estim� que l�Alg�rie doit participer davantage � l�effort commun, dans le monde, en mati�re de lutte contre les changements climatiques. Il s�agit, selon cet expert, d�investir dans le d�veloppement des �nergies renouvelables. Ce qui est le cas dans la mesure o� un programme est lanc� m�me si la ma�trise technologique totale reste probl�matique, selon le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, autre intervenant de ce forum. Il s�agit �galement, selon l�ancien DG de l�AIE, de d�velopper l�efficacit� �nerg�tique. A ce propos, M. Mandil a appel� � engager la r�flexion sur la subvention � la consommation d��nergie. Voire concernant les prix des carburants qui ne sont pas assez �lev�s. Une invite qui ne manquera pas d�alimenter le d�bat m�me si la hausse des tarifs de l��nergie, �lectricit� et gaz mais aussi des carburants n�est pas � l�ordre du jour dans notre pays. Et cela m�me si Claude Mandil a estim� que l�Alg�rie doit valoriser ses ressources fossiles, dont les r�serves sont importantes, et savoir les fructifier en mati�re de d�veloppement industriel, agricole et autres. Et des r�serves encore utilisables, Claude Mandil �ludant la question de l��puisement imminent des r�serves, et notamment de gaz. A charge, cependant, que les prix du gaz soient comp�titifs et que l�Alg�rie accepte des prix moindres, et m�me si le march� de destination du gaz alg�rien, l�Union europ�enne notamment, stagne, selon cet expert. Consacr� � la th�matique des �Convulsions de la sc�ne �nerg�tique internationale et les perspectives � long terme�, le Forum d�Alger est organis� par le cabinet Emergy, dirig� par l�expert p�trolier international Mourad Preure. En marge des d�bats, cet expert a estim� qu�il est inopportun pour l�Alg�rie de revoir son quota de production � la hausse, en d�pit de l�envol�e actuelle des cours du p�trole. Dans la mesure o� les prix actuels, de l�ordre de 110 dollars, refl�tent une tendance conjoncturelle et que la chute brutale n�est pas � �carter, et que le p�trole risque d��tre plus cher d�ici 10 ans, m�me si l�anticipation reste contrainte.