Alors que l�ordre du jour de la r�union annonc�e pour hier au niveau du si�ge de la Wilaya d�Oran devait regrouper le ministre de la Communication, Nacer Mehal, et les �diteurs de presse � Oran, et ce, au grand �tonnement des journalistes qui �taient convi�s � couvrir cette rencontre sur la nouvelle loi sur l�information, en somme un sujet qui les concerne finalement en prenant place dans la salle de r�union, le ministre a de prime abord pr�cis� : �Je suis aujourd�hui parmi vous pour vous �couter tous, �diteurs et journalistes et je reste attentif � toutes vos propositions �. Certains �diteurs pr�sents n�ont, toutefois, pas pris la parole et la r�union s�est centr�e sur et autour des journalistes et de leurs pr�occupations. Des journalistes qui n�ont pas h�sit� � faire remarquer au ministre qu�ils auraient pr�f�r� �tre invit�s au m�me titre que les �diteurs de presse et non pas �invit�s� � la derni�re minute � prendre part au d�bat. Durant son intervention qui a pr�c�d� l�ouverture du d�bat, Nacer Mehal, ministre de la Communication a r�it�r� son appel � l�intention des journalistes et des �diteurs � collaborer � la r�vision de la loi sur l�information de 1990, qui dit-il �contient des points certes n�gatifs mais bien d�autres positifs, auxquels il faudra donner plus de consistance. Notre devoir est celui d�am�liorer cette loi.� Le ministre a �galement souhait� �que la profession se mobilise et prot�ge ce secteur afin d�avancer ensemble. Nous devons mettre un terme aux trabendistes qui existent dans la profession.� Nacer Mehal �voquera par la suite les priorit�s que s�est fix�es son minist�re dans le cadre des r�formes et de la pr�paration de la loi sur l�information, � savoir le renforcement des droits moraux et sociaux des journalistes, la convention collective qui devra prot�ger le journaliste et ses droits, la carte de presse, l�acc�s libre � l�information en insistant que la culture de la communication devienne un automatisme�� Quant au secteur de l�audiovisuel, le ministre dira que �le d�bat est toujours en cours pour aboutir � un consensus solide�. Pour leur part, les journalistes �voqueront la n�cessit� d�une nomenclature des grades et statut de chaque journaliste, donner les outils modernes n�cessaires pour la pratique du m�tier, ainsi que la formation continue. L�assainissement du secteur de la presse, en particulier � Oran, fut l�un des points relev�s par les journalistes en raison du grand nombre de licenciements abusifs et de plaintes qui s�entassent au niveau de l�Inspection du travail. A cela, le ministre r�plique : �Je suis tout � fait d�accord, car en plus du fait que le journaliste est sous-pay�, il est �galement sous-form�. � La presse �lectronique alg�rienne a eu son mot � dire durant cette rencontre, avec l�intervention du directeur d�Alg�rie Focus qui a remis au ministre une plate-forme de revendications. Le ministre lui r�pond que �s�agissant de TSA, il s�agit d�un journal �lectronique de droit fran�ais, de par l�h�bergeur du site, revenant aux journaux �lectroniques alg�riens comme vous le savez le d�bat est mondial et � cet effet, une conf�rence devrait se tenir en septembre � Moscou pour d�battre de son statut�. Une autre journaliste a abord� la non application des lois et qu�il est du devoir des pouvoirs publics d�y veiller. Et d�ajouter �autre revendication incontournable pour le bon fonctionnement de ce m�tier, le droit et la libert� pour tout journaliste d�exercer son m�tier sans entraves de quelque nature que ce soit�, tout en �voquant l�arrestation des dix journalistes au moins de mars et tra�n�s dans des commissariats alors qu�ils exer�aient leur m�tier. A cela, le ministre r�pond �je suis contre toute intimidation envers les journalistes, il y a des lois qui doivent �tre respect�es�. S�agissant d�une information laissant entendre que, dor�navant, seul le journaliste devra assumer l�acte de diffamation devant la justice, le ministre a tenu � d�clarer que d�mentir �la responsabilit� de l��diteur au m�me titre que celle du journaliste est maintenue�. Les photographes de presse ont �galement eu leur mot � dire concernant la violation de leurs droits au sein de la profession et ont exig� que leur statut soit tout autant reconnu et �tre prot�g� au m�me titre que celui du journaliste. Le ministre de la Communication a, pour conclure, assur� �que les batailles perdues sont celles qui n�ont pas �t� men�es, alors travaillons ensemble de mani�re unie afin de prot�ger la profession�.