Maintenue en vie gr�ce au secours inesp�r� des pouvoirs publics qui ont d� proc�der � l�effacement de ses dettes, il y a pr�s de deux ann�es, l�Entreprise nationale des industries de l��lectrom�nager (Eniem) n�en a pas pour autant fini de manger son pain noir. Ces derniers jours, tout est all� vite dans l�environnement imm�diat de ce fleuron de l�industrie qui tient vaille que vaille en Kabylie o� le tissu industriel s�est r�duit, en l�espace de quelques ann�es, comme une peau de chagrin. Derniers troubles en date, mardi dernier, ce sont des dizaines de jeunes de la localit� de Tizi- Rached, limitrophe du site sur lequel est �rig� l�imposant complexe de l�Eniem, qui sont all�s mettre leur grain de sel en bloquant l�acc�s � l�usine pour protester contre le plan de recrutement qui ne leur offre pas des opportunit�s d�emploi. Une journ�e mouvement�e qui est venue assombrir encore un peu plus le tableau d�une entreprise qui, si l�on doit se fier � des bruits persistants, risque de voir son organigramme chamboul� sous peu avec cette intention de d�mission que l�on pr�te au P-DG. Une information que personne parmi des sources dans l�entreprise n�a os� confirmer ou infirmer, mais selon certains, si M. Yaddaden venait � partir, il n��tonnerait personne. Mais, ce qui menace le plus, ces derniers temps, l�Eniem c�est ce mouvement de col�re, difficilement contenu jusque-l�, qui couve dans l�ensemble des d�partements de l�entreprise. Plusieurs centaines de travailleurs ont d�cid� de ne plus se taire devant le d�laissement de la part �des pr�tendus repr�sentants l�gaux des travailleurs�, �crivent-ils dans une lettre, pour faire �tat de la cassure entre le collectif et le syndicat. Le collectif des travailleurs, � travers une autre missive adress�e en avril dernier au secr�taire et aux membres du conseil syndical, fait �tat d�une discrimination totale envers les anciens travailleurs qui se traduit par l�absence flagrante d�une gestion rationnelle des carri�res, par le grand �cart lors de la r�partition des �chelons, c'est-�dire par l�attribution d�un m�me quota d��chelons dans chaque cat�gorie, favorisant les nouvelles recrues au d�triment des anciens travailleurs. C�est une situation tellement d�l�t�re, pour le moins, qu�elle pourrait aboutir � un conflit entre les travailleurs, ce qui serait �minemment grave pour un personnel partageant les m�mes espoirs quant au redressement d�finitif d�une entreprise qui a tellement souffert d'une conjoncture extr�mement difficile avant de se remettre � grappiller des parts sur le florissant march� national de l'�lectrom�nager. A.M. Hygi�ne publique et citoyens en danger � Dra�-Ben-Khedda Canalisations bouch�es, fosses b�antes pleines d�eaux us�es, d�chets inertes laiss�s sur place suite � une r�paration d�une conduite d�AEP par les services techniques de l�ADE il y a de cela plus de trois mois, des travaux de canalisations qui trainent en longueur� Telle est la situation charg�e de risques sur la sant� et la s�curit� des citoyens qu�offre le quartier Fathi- Mohamed (62- logements), situ� au centre-ville de Dra�-Ben-Khedda, � proximit� m�me de plusieurs institutions publiques (une banque, la poste et la brigade de Gendarmerie nationale). Ni les services de l�APC, encore moins ceux de l�ONA (Office national de l�assainissement) pourtant alert�s � maintes reprises par les habitants de cette cit� n�ont � ce jour r�agi.