Les �tablissements banquiers, affirme le d�l�gu� g�n�ral de l�Association des banques et des �tablissements financiers (Abef), sont pr�ts � assurer le e-commerce. Ils attendent, n�anmoins, le feu vert de la Banque d�Alg�rie qui tarde � donner les autorisations n�cessaires au d�marrage effectif de cette prestation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Acheter en ligne est la grande tendance. Si de part le monde l�achat en ligne ou le e-commerce continue sa progression positive, en Alg�rie, en d�pit du nombre d'internautes qui augmente de mani�re significative, ce nouveau mode de paiement peine � d�marrer. Une exp�rience est, pourtant, lanc�e � travers le march� de l�immobilier et du v�hicule. Cependant, si une partie de ce commerce s�effectue � travers le Net, la proc�dure de paiement, elle, ne suit pas. La transaction ne s�effectue donc pas enti�rement sur le web. L�on ne peut donc pas parler de e-commerce qui est une transaction � distance. Avec les 3 500 terminaux de paiement install�s, les �tablissements banquiers, atteste le d�l�gu� g�n�ral de l�Association des banques et des �tablissements financiers (Abef), sont pr�ts � se lancer dans ce mode de paiement. De plus, avec l�installation des r�seaux interbancaires, dit-il, l�op�ration ne pose aucun probl�me. Le blocage ? Les services de la Banque d�Alg�rie tardent � donner la non-objection au d�marrage effectif de cette prestation. Cependant, M. Benkhalfa, d�l�gu� g�n�ral de l�Abef, souligne que les banques d�sirent s�installer progressivement. �Les banques sont pr�tes � s�installer progressivement pour les titres des transports : ferroviaire, a�rien et maritime qui ont suffisamment d�organisation, de transparence et d��thique�, a expliqu� ce responsable. Et de poursuivre : �Une fois que les banques seront arriv�es � se familiariser, dans un premier temps, avec ces grandes entreprises, elles pourront se lancer avec les autres acteurs commerciaux �. M. Benkhalfa a indiqu� �galement qu�il faut une r�glementation qui s�curise la transaction. Les sites marchands doivent, selon lui, r�pondre � un ensemble de crit�res avant que les banques ne s�engagent avec eux. �Il faut une r�glementation pour s�curiser les uns et les autres�, a-t-il averti. Par ailleurs, selon la directrice g�n�rale de la Soci�t� d�automatisation des transactions interbancaires (Satim), le paiement en ligne s�effectuera avec la CIB, via le site web du commer�ant ou du facturier. A cet effet, la Satim met en place une plate-forme de paiement �Aures� d�di�e au commerce en ligne. C�est un nouveau service offert aux clients d�tenteurs de la CIB, carte � puce interbancaire, qui permet d�j� d�effectuer le retrait d�esp�ces sur distributeur automatique de Billets (DAB) et le paiement �lectronique sur terminal de paiement �lectronique (TPE) aupr�s des commer�ants. Satim, l�op�rateur mon�tique interbancaire en Alg�rie, sera l�interface entre le commer�ant et le porteur de la CIB � travers la plate-forme e-commerce. �Un traitement de transaction s�curis� avec authentification du porteur sera ainsi assur�. La s�curisation des transactions sera similaire � celle utilis�e par les grands organismes de paiement internationaux pour contrecarrer les diff�rentes formes de tentative de fraude ou de piratage �, conclut la premi�re responsable de la Satim. Les modalit�s de livraison, explique-t-elle, rel�vent des aspects commerciaux qui sont d�finis par le commer�ant dans ses conditions de vente qu�il publiera sur son site web. Toutefois, des conventions seront sign�es entre le commer�ant et sa banque afin d�assurer au porteur de carte un remboursement en cas de d�faillance du commer�ant, et ce, par le d�bit du compte du commer�ant d�un montant �gal au montant du paiement qu�il a re�u.