Quelques jours après avoir annoncé l'arrivée en renfort d'une basketteuse nigériane, du nom de Grace, la direction de l'OC Alger, club féminin de basket-ball, évoluant en division nationale, dans une longue lettre publiée sur les réseaux sociaux, dénonce le comportement de la Commission nationale des compétitions (CNC) de la fédération algérienne de basket-ball (FABB) qui a suspendu provisoirement la qualification de la basketteuse de l'OCA après l'avoir qualifiée. «Jeudi 25 janvier 2018 à 16h, notre administration reçoit un email de la CNC suspendant provisoirement la licence de notre athlète étrangère et conviant nos dirigeants à se présenter lundi 29 janvier pour justifier la présence de cette athlète sur le territoire national au 31/12/2017», a écrit l'OCA qui remet la balle dans le camp de la FABB. «Or, cette même CNC, en nous remettant la licence, savait déjà au préalable que notre athlète est arrivée en Algérie le 3 janvier puisque tous les documents présentés sont datés après le 31/12. A priori, notre club est fautif, et il doit restituer la licence délivrée par erreur et même présenter des excuses», poursuit l'OCA qui ne comprend pas l'attitude de la CNC, mais tente d'éclairer l'opinion sportive. «Le 18 novembre de l'année dernière, nous avons déposé au siège de la FABB, soit 43 jours avant l'expiration des délais réglementaires, un dossier de demande de lettre de sortie de notre athlète, raconte le club algérois. Notre fédération a, de ce fait après les vérifications d'usage, demandé la lettre de sortie à son homologue du Nigeria le 21 novembre de l'année dernière toujours. L'OCA, en tant que club, ne peut donc s'aventurer à déclencher le recrutement de cette athlète sans sa lettre de sortie d'autant plus que le club avait pris soin de déposer à la fédération algérienne les documents relatifs à cette opération suffisamment à l'avance. Mais, cette lettre de sortie tarde à venir et la fédération a mal géré ce dossier. Pourtant, le règlement Fiba est clair : si au bout de sept jours la FABB ne reçoit pas une réponse, elle doit le signifier à la fédération internationale dans les 48 heures. Dans tous les cas de figure, notre athlète qui a obtenu son visa le 28/12/2017, devait attendre le 2 janvier pour ramener sa lettre de sortie avec elle, car c'est l'athlète et son agent qui ont fait le travail pour notre fédération. Une fois sur place, notre fédération a demandé confirmation de l'authenticité du document présenté pour qualifier ensuite l'athlète. Aujourd'hui, l'OCA est mise au pied du mur et doit payer des erreurs qu'elle n'a pas commises». L'Olympique club d'Alger qui, pour rappel, est l'ex-DNC, créé en 1968, se demande sur les motifs de la convocation de la CNC, tout en affirmant que l'équipe a suivi toute la procédure réglementaire.