Le Coll�ge national des experts architectes, qui a initi� le 3 octobre une rencontre pour d�battre du th�me relatif au foncier urbain et son corollaire avec l�habitat, estime que le probl�me majeur est que �les ma�tres d�ouvrage sont � la recherche d�assiettes de terrain libres leur permettant de r�aliser les projets d�habitat�. Le CNEA rel�vera que la le�on � retenir dans ce domaine est que les commissions de choix des terrains agissent sans l�autorit� de l�administration dans un cadre d�urgence pour r�pondre � une forte demande en logements, sans associer tous les acteurs concern�s par une telle initiative tels que les g�ologues, les g�om�tres-experts, les agriculteurs, les urbanistes, les architectes et les ing�nieurs. Le CNEA expliquera qu�� Alger, des projets de 15 � 20 000 logements sont en r�alisation sur des terrains s�dimentaires. Selon ce dernier, les commissions de choix des terrains interviennent au gr� de la conjoncture, soulignant qu�on ne tire jamais les enseignements du pass�. �L�Etat doit se limiter � son r�le de contr�le et de r�gulation� en favorisant l�action des sp�cialistes, notera-t-on. Dans ce sens, des enqu�tes doivent �tre men�es pour localiser des sites sans toutefois empi�ter sur les terres agricoles. L�am�nagement du territoire doit d�finir la croissance harmonieuse des villes et des zones urbanisables afin de freiner l�urbanisme sauvage et assurer une meilleure gestion du foncier national qui est �un v�ritable tr�sor�. Le CNEA sugg�re l��laboration des bilans par des techniciens qualifi�s, tout en appelant � l�organisation d�assises nationales d�di�es au foncier dont les recommandations doivent �tre �imm�diatement � prises en compte par les pouvoirs publics. On soutiendra, par ailleurs, que l��laboration des cahiers des charges doit revenir aux experts et non plus � l�administrateur.