S�il y a un parti qui semble avoir paraph� un contrat � dur�e ind�termin�e avec les conflits organiques et les dissidences internes c�est bien El Islah. Les �fr�res� en sont arriv�s aux mains dimanche, moins de 24 heures apr�s que la bande � Miloud Kadri et Mohamed Boulahia eut pris d�assaut et squatt� le si�ge du parti. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Lundi 17 octobre. La presse, convi�e � une conf�rence, afflue vers le si�ge du parti El Islah, situ� � l�extr�mit� de la rue Bouchenafa, � Belouizdad (ex-Belcourt). L�invitation est sign�e par Miloud Kadri, secr�taire g�n�ral du parti. Ce dernier devait rendre compte du retrait de confiance au bureau national du parti ainsi qu�au pr�sident du conseil consultatif, apr�s, est-il indiqu�, une session extraordinaire du conseil consultatif intervenue samedi. Jusque-l�, rien d�extraordinaire, tant est que El Islah a habitu� � de pareils remous organiques, depuis 2004 d�j�, date � laquelle Abdallah Djaballah, fondateur du parti, fut conduit � la porte de sortie. Sauf que lundi, Miloud Kadri, pr�tendument secr�taire g�n�ral du parti, apr�s le renversement du bureau national, n�a pas �t� au rendez- vous qu�il a donn� � la presse. C�est que, entre-temps, le clan adverse, anim� par le secr�taire g�n�ral Hamlaoui Akkouchi et Mohamed Djahid Younsi, est parvenu � redevenir ma�tre des lieux (si�ge) qui �taient pass�s une journ�e durant aux mains de Kadri et ses partisans. En effet, Miloud Kadri et ses fr�res d�exp�dition ont �t� d�log�s du si�ge qu�ils avaient pris d�assaut et occup� samedi avant l�aube, le dimanche � la tomb�e de la nuit. Hamlaoui Akkouchi et Djahid Younsi ont d� battre le rappel des troupes militantes pour chasser, apr�s de violents affrontements, Kadri et ses partisans. Ces derniers avaient eu, a accus� lundi Hamlaoui, tout le temps de saccager les bureaux et subtiliser des documents, dont les cachets humides. Hamlaoui et Djahid Younsi, qui ont d� recevoir la presse initialement invit�e par leurs adversaires, ont accus� Kadri et Boulahia d��tre � la solde de Djaballah et de certaines parties officielles. �C�est pour la deuxi�me fois qu�ils prennent d�assaut le si�ge. La premi�re fois en avril 2011. A cette �poque, ils avaient tent� de renverser la direction l�gitime du parti pour offrir El Islah � Djaballah. On avait saisi le minist�re de l�Int�rieur de ce que ces personnes n�avaient plus aucune relation avec le parti et qu�elles s��taient rendues coupables de faux�, a accus� Hamlaoui qui, au passage, a soulign� que Kadri et ses partisans avaient agi de la sorte apr�s que la direction du parti eut refus� l�id�e d�une r�conciliation avec Djaballah. �Ils ont �t� chez Djaballah pour l�accompagner dans sa nouvelle aventure partisane mais ce dernier n�en a pas voulu tant est qu�il ne leur fait pas confiance. Ils ont alors d�cid� de recourir � ce qu�ils viennent de commettre samedi dans l�espoir de plaire � Djaballah qui voudrait voir El Islah affaibli�, dira, pour sa part, Younsi. La direction d�El Islah a port� plainte aupr�s de la police. Elle a inform� qu�elle saisira la justice, d�s qu�un huissier aura constat� les d�g�ts caus�s suite au squat de samedi dernier.