Depuis l�annonce faite en septembre 2011 concernant le projet de loi sur les associations, le mouvement associatif � Oran n�a eu de cesse d�exprimer ses pr�occupations face au contenu de ce projet qui marque un recul par rapport � la loi 90-31 du 4 d�cembre 1990, qui a apport� une impulsion � l�ouverture d�mocratique en Alg�rie et permis l�essor du mouvement associatif. Plusieurs rencontres ont �t� tenues � Oran entre les associations, et celle de ce samedi qui a regroup� une vingtaine d�associations, s�est sold�e par un communiqu� commun portant sur une seule revendication : le retrait du projet en question. Pour elles, �ce projet est contraire aux engagements internationaux de l�Alg�rie, dont le pacte international relatif aux droits civils et politiques (1966) ratifi�s par l�Alg�rie en 1989�. Parmi les points que rejettent ces associations : l�autorisation administrative, consid�r�e comme �une remise en cause du syst�me d�claratif en cours dans tous les pays d�mocratiques. Certaines administrations ont m�me anticip� sur ce projet, en bloquant la cr�ation de nouvelles associations et d�cr�tant la dissolution d�autres associations�. Ces associations estiment qu�il est urgent de �lever les obstacles pour renforcer ce mouvement de la soci�t� et le rendre irr�versible par un fonds public national de soutien et un dispositif fiscal favorable au b�n�volat et � l�action citoyenne, l�encouragement du partenariat et du rapprochement entre la soci�t� civile et les institutions de l�Etat�. Enfin, les associations r�unies ce samedi � Oran revendiquent le droit de participer � l��laboration d�un nouveau cadre juridique. Des actions devront �tre men�es, nous dit-on, les prochains jours afin que ce projet de loi sur les associations soit retir�, ce que ces associations consid�rent comme �une exigence nationale et d�mocratique�.