L�h�pital de Kouba s�est dot�, depuis hier, d�un incin�rateur moderne pour l��limination des d�chets hospitaliers. Une op�ration pilote d�un montant de 40 millions d�euros men�e dans le cadre de la coop�ration alg�robelge. Le ministre de l�Environnement a indiqu� qu�une taxe d�incitation au d�stockage des d�chets li�s aux activit�s de soins g�n�r�s par les h�pitaux et les cliniques a �t� institu�e. Les �tablissements hospitaliers disposent d�un d�lai de 3 ans pour se soumettre � la r�glementation. Les contrevenants devront payer une taxe qui a �t� fix�e � un taux de r�f�rence de 24 000 DA la tonne, a pr�cis� Ch�rif Rahmani, ministre de l�Am�nagement de territoire et de l�Environnement en marge de l�inauguration officielle, hier, avec le ministre de la Sant� et l�ambassadeur de Belgique, du nouvel incin�rateur des d�chets hospitaliers install� aux CHU Bachir-Mentouri de Kouba. L�appareil qui fonctionne avec du gaz naturel a une capacit� de destruction de 70 � 1 000 kg/heure et une dur�e de cycle de 8 heures/jour. Il prendra en charge les d�chets de l�h�pital de Kouba ainsi que des �tablissements limitrophes. Selon le ministre de la Sant�, l�ensemble des CHU et des h�pitaux seront dot�s de ce genre d�incin�rateurs. Le plan national de gestion des d�chets sp�ciaux pr�conise deux options techniques pour le traitement des d�chets d�activit�s de soins. Il s�agit de l�incin�ration et la d�sinfection. Selon le ministre de l�Environnement �les installations de traitement sont encadr�es sur le plan environnemental par la r�glementation sur l�installation class�e et les normes ISO 14 000. L�autorisation de leur exploitation n�est d�livr�e qu�apr�s avoir r�alis� une �tude ou une notice d�impact sur l�environnement, selon le cas et une �tude de danger�.