Le projet d�un r�seau de march�s de gros, de d�tail et de proximit� lanc� dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 pi�tine, selon l�UGCAA, et ne pourra voir le jour dans les d�lais. Les collectivit�s locales, investies dans la pr�paration des prochaines �ch�ances �lectorales, ne pourront assurer la concr�tisation du projet, pourtant inscrit dans le cadre du programme du pr�sident de la R�publique, rappelle le porte-parole de l�UGCAA. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Annonc� en grande pompe en 2009, le programme de r�alisation d�un grand r�seau de march�s de d�tail de proximit� � travers le territoire national risque de ne pas voir le jour de sit�t, s�inqui�tent les responsables de l�Union g�n�rale des commer�ants alg�riens. Ils expliquent cette situation par le fait que les collectivit�s locales n�aient pas pris en charge le projet, notamment concernant la r�alisation des march�s de proximit�. �Une grande partie des collectivit�s locales, soit pr�s de 80 %, n�ont pas encore � ce jour d�sign� les assiettes de terrain qui devront accueillir ces march�s. Cette situation ne peut trouver de solution d�autant que la priorit� est donn�e pour les prochains mois � la pr�paration des �ch�ances �lectorales�, explique M. Boulenouar, porte-parole de l�UGCAA. Ce dernier rappellera que plus d�une trentaine de march�s de gros devaient �tre r�alis�s en plus de 800 march�s de d�tail et 1 000 march�s de proximit�. Ceci, dans le but d�assurer la r�alisation d�un r�seau national de distribution. Selon l�UGCAA, la mise en service de ce r�seau permettrait de venir � bout du march� informel, de cr�er de nouveaux postes d�emploi. �Un million de postes d�emploi directs peuvent �tre cr��s � travers ce r�seau�, souligne notre interlocuteur. Pour le porte-parole de l�UGCAA, les march�s programm�s assureront aussi la stabilit� des prix, notamment des fruits et l�gumes, et permettront de diminuer l��cart entre les prix affich�s au niveau des march�s de gros et ceux des �tals des d�taillants. �Actuellement, c�est l�envol�e des prix. A titre d�exemple, les prix affich�s au d�tail repr�sentent le double des tarifs du gros. Normalement, l��cart ne doit pas d�passer les 30%�, assure M. Boulenouar. Il pr�cisera, par ailleurs, que les quantit�s de l�gumes sont disponibles au niveau des march�s de gros mais ne peuvent �tre distribu�es correctement en raison de l�absence de commerces r�serv�s � cet effet au niveau des quartiers. Cette situation engendre une hausse des prix, en raison des quantit�s r�duites de marchandises disponibles sur le march�. �Les collectivit�s locales doivent assumer l��chec du programme de march�s de proximit� et de d�tail�, dira, par ailleurs, M. Boulenouar, rappelant que le consommateur subit les cons�quences de cette situation qui, aussi, cr�e une anarchie au sein de la fili�re fruits et l�gumes.