Le secteur, � combien sensible, de la solidarit� nationale sera paralys�, mercredi et jeudi prochains, suite � l�appel � une gr�ve de deux jours qu�a d�cid�e, hier, l�Union nationale des travailleurs du secteur de la solidarit�, relevant du Snapap. M. Kebci - Alger (Le Soir) - C��tait dans la foul�e du sit-in tenu dans la matin�e d�hier samedi, devant le si�ge du d�partement minist�riel, � l�occasion duquel la centaine de travailleurs du secteur venus des quatre coins du pays ont eu � d�noncer, pr�s de trois heures durant, leur situation qu�ils qualifient de pr�caire. Un mot d�ordre de d�brayage qui �tait dans l�air, puisque les syndicalistes en faisaient d�j� part, mercredi dernier, � l�occasion d�une conf�rence de presse, et qui �tait tributaire de la volont� et de la disponibilit� du ministre de les recevoir. Pr�alable qui n�a pu �tre exauc� � l�issue d�une rencontre entre des repr�sentants syndicaux avec le secr�taire g�n�ral et des cadres du d�partement, �largie � des journalistes venus couvrir cette manifestation. M. Benhabyles fera savoir � ses interlocuteurs, l�impossibilit� pour lui de fixer une quelconque entrevue avec M. Barkat, au vu de son agenda, tout en faisant savoir que le ministre a invit� les syndicalistes du Snapap � faire conna�tre leurs revendications dans la perspective d�une rencontre. Ce que les repr�sentants syndicaux ont cat�goriquement refus�, estimant, comme Layachi Ben El Mili, charg� de l�organique au sein du Snapap, le signifiera, que �la tutelle a pris connaissance de la plate-forme de revendications de l�Union nationale des travailleurs du secteur de la solidarit� relevant du Snapap et qu�ils exigeaient un rendez-vous avec le ministre�. Pour M. Benhabyles, la manifestation d�hier participe plus d�une d�marche purement tactique puisque sentant �une guerre de leadership d�avec l�autre entit� syndicale affili�e � l�UGTA�, surtout, pr�cisera-t-il, que �les deux moutures li�es au r�gime indemnitaire et au statut particulier sont fin pr�tes et on pensait les remettre � la d�l�gation pour enrichissement. Moutures auxquelles les deux syndicats ont �t� �troitement associ�s �. Accusation que r�fute �nergiquement M. Ben El Mili qui accuse la tutelle d�avoir finalis� les deux textes en solo et de vouloir gagner du temps, affirmant avoir �pr�conis� un travail en commission ad hoc mixte � m�me d��viter qu�il ne tra�ne en longueur � coups de propositions et de contre-propositions, � ne pas en finir�. En sus de ces deux points cardinaux de leur plateforme de revendications, les travailleurs du syndicat Snapap du secteur de la solidarit� regrettent l�irr�gularit� dans la perception des salaires pour nombre d�entre eux, avec un retard de 5 mois pour certains. Ce que M. Benhabyles reconna�t, le mettant sur le compte d�une toute nouvelle mesure du minist�re des Finances qui exige d�sormais les P-V d�installation des CA (conseil d�administration) des �tablissements du secteur. Ce qui n�est pas encore fait au niveau de 16 wilayas. Le SG du minist�re de la Solidarit� nationale dira encore que des �tablissements se sont retrouv�s dans l�incapacit� d�honorer les salaires de leurs personnels, pour avoir pr�f�r� d�abord proc�der au paiement des arri�r�s de salaire. Et de rassurer que �la situation sera r�gl�e et ma�tris�e d�ici le mois prochain, avec la mise en place du budget 2012�, affirmant que la tutelle �n�a jamais eu � faire dans le favoritisme au profit de l�UGTA�. Autant d�affirmations qui ne semblent pas avoir un �cho favorable aupr�s des syndicalistes, qui se disent non concern�s par �ces probl�mes et autres lenteurs administratives �, l�essentiel pour eux �tant de percevoir leurs salaires � temps et de b�n�ficier d�un statut et d�un r�gime indemnitaire, disent-ils, digne du travail titanesque qu�ils accomplissent au quotidien, au b�n�fice des franges les plus vuln�rables de la soci�t�.