Dans le cadre du programme national pour la prise en charge des personnes �g�es, des services de g�riatrie seront cr��s dans toutes les wilayas au cours de cette ann�e, a indiqu� le ministre de la Sant�. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Avec une esp�rance de vie de 77 ans chez la femme et 76 ans chez l�homme, la moyenne nationale est de 76,5 ans. Selon le ministre de la Sant�, Djamel Ould Abb�s, l�Alg�rie s�approche de la moyenne de vie europ�enne. �D�ici 2015, la population comptera 10,2% de personnes �g�es de plus de 60 ans�, a-t-il pr�cis� hier, � l�occasion de la Journ�e mondiale de la sant� qui s�est tenue � l�Assembl�e populaire de la wilaya d�Alger sous le slogan �Une bonne sant� pour mieux vieillir�. Et d�ajouter : �Plus la qualit� de vie s�am�liore, plus nous prolongeons l�esp�rance de vie mais aussi le risque de maladies non transmissibles � savoir le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diab�te et l�insuffisance respiratoire, augmente�. Intervenant lors de cette rencontre, le Dr Madji a �voqu� l�inexistence de la sp�cialit� g�riatrie (m�decine des personnes �g�es) en Alg�rie. Elle a soulign� �galement l�absence d�une formation sp�cifique du personnel de la sant�, notamment dans la prise en charge des personnes �g�es en urgence, en psychiatrie, et en r��ducation fonctionnelle et r�adaptation. A cet effet, le ministre a assur� qu��en 2012, des services de g�riatrie seront cr��s dans toutes les wilayas�. Dans sa communication portant sur le th�me �Vieillir en bonne sant� : Quelle alimentation ?�, le professeur Hadj Lekehal a, pour sa part, pr�conis� une alimentation �quilibr�e et vari�e, notamment pour les s�niors. �Aujourd�hui, les gens ont tendance � manger gras et sucr�. Il y a aussi l�abus du sel dans l�alimentation �, dit-il. Des habitudes qui, selon lui, rel�vent d�un aspect culturel et soci�tal. Toutefois, il n�a pas manqu� de souligner que le pouvoir d�achat emp�che souvent d��quilibrer son alimentation. �Les fruits et les l�gumes sont recommand�s mais les Alg�riens optent pour les produits glucides tels que les p�tes, accessibles au pouvoir d�achat�, explique-t-il. Le professeur a �galement pr�conis� une activit� physique mod�r�e et adapt�e � l�adulte de cet �ge. R. N. MORTALIT� MATERNELLE Le point noir de la sant� en Alg�rie, selon le ministre Le ministre de la Sant�, Djamel Ould Abb�s, a reconnu que la mortalit� maternelle constitue toujours un probl�me de la sant� en Alg�rie. �La mortalit� maternelle reste un point noir pour la sant� chez nous�, a-t-il affirm� hier, en marge de la Journ�e mondiale de la sant�, tenue � l�Assembl�e populaire de la wilaya d�Alger. Il affirme que notre pays demeure au-dessous de la moyenne exig�e par l�Organisation mondiale de la sant� (OMS). Et de souligner : �Le taux de mortalit� maternelle est contenu chez nous entre 74 et 80%�. S�interrogeant sur ce taux qui demeure toujours �lev� malgr� �les moyens mat�riels disponibles et le personnel qualifi�, le ministre a indiqu� qu�un plan sp�cial d�di� pour la mortalit� maternelle sera mis en place. S�agissant de la mortalit� infantile, il affirme que le taux atteint est satisfaisant. �Il est de 22% contre 27%, fix� par l�OMS�, pr�cise-t-il.