Cette histoire a commenc� en l�an 2000. Apr�s avoir pass� quelques ann�es en France, Assia, �tablie en France, a r�ussi, en janvier de la m�me ann�e, � obtenir la nationalit� fran�aise. Puis lorsque ses cousins de S�tif ont appris la nouvelle, ils ont tenu � lui pr�senter un de leurs amis qu�ils consid�raient comme leur fr�re, c�est du moins ce qu'ils pr�tendaient. Leur objectif : qu�il devienne son �poux. Le mariage aura lieu, mais il tournera vite au drame. Ainsi, et pour arriver � leurs fins, ils useront de tous les stratag�mes en lui vantant �sa fortune�. �Tr�s rapidement, ils ont fait en sorte de me harceler en me ressassant que ce jeune n'avait pas besoin de papiers, il vivait en Alg�rie, et il �tait � l�abri du besoin. Il �tait patron d'une entreprise de fabrication de pl�tre et de peinture, propri�taire d�une villa et roulait en 4x4. Pour ma part, j�occupais le poste de secr�taire de direction et je poss�de un dipl�me en comptabilit�. J'ai l'exp�rience dans les deux domaines. Cet individu, que nous appellerons Mokhtar, a fait en sorte de donner une image de lui tr�s proche de l'homme que je souhaitais �pouser. Mes cousins me connaissaient tr�s bien et ont su me manipuler.� En mars 2001, Mokhtar est venu en France avec son cousin, et apr�s avoir rencontr� sa future �pouse deux ou trois fois chez ses parents, avec lesquels elle vivait, Assia a fini par accepter de l'�pouser bien que son p�re s�y soit oppos�. �Nous nous sommes mari�s malgr� tout en avril 2001, puis il est reparti le jeudi suivant en Alg�rie r�cup�rer son visa. Il est revenu en octobre 2001, et a obtenu son titre de r�sidence deux mois plus tard. C�est l� que son comportement a commenc� � changer. Un jour, je l'ai surpris en train de remplir un ch�que de 600 euros, et lorsque je lui ai demand� pourquoi, il m'a r�pondu avec son air le plus arrogant et le plus m�chant : �C'est la somme que j�ai remise � ton cousin pour obtenir la r�sidence. Il t'a vendue pour 600 euros !� J'ai �t� choqu�e, c�est comme si le ciel me tombait sur la t�te. Et l�, je me suis rendue compte que nous faisions chambre � part, et ce, d�s qu'il a eu son fameux titre.� Depuis, Assia vit un v�ritable cauchemar. Mokhtar ne d�boursait plus un seul centime. C�est elle qui se chargera de meubler sa maison, et de couvrir toutes les d�penses du couple. �Il devenait de plus en plus agressif, m�chant, odieux, raciste envers la France et moi. Il ne cherchait que le profit, l'argent, toujours l'argent. Il me demandait de retourner vivre chez mes parents afin que je lui laisse l'appartement � lui tout seul. Il ne me supportait plus, la carte de s�jour �tait sa seule vision � travers moi. Il �tait d'une radinerie absolue, et se payait m�me le luxe de travailler au noir et de percevoir l�allocation ch�mage, ou bien il partait tr�s souvent en Alg�rie en y passant de longs mois et se faisait pointer par ses compatriotes, des profiteurs comme lui. Ensuite, il ne cessait de me harceler pour que j�accepte de divorcer. Mais comme je refusais en exigeant � chaque fois l�annulation de sa demande de divorce, il retirait le dossier. Il devenait de plus en plus fou.� En 2004, Assia a d�cid� de se r�volter et de ne plus subir les humiliations afflig�es par son mari. Elle s�arr�te alors de travailler. �J'en avais marre de tout payer. En 2006 J'ai fini par tomber gri�vement malade. J'ai �t� hospitalis�e pour grave d�pression en Alg�rie. Je n'�tais plus que l'ombre de moi-m�me. En fait, je suis tomb�e en anorexie avec une tension tr�s basse. Le m�decin, tr�s au fait des man�uvres de Mokhtar, m'a expliqu� que mon corps ne supportait plus cette pression et qu'il me le faisait savoir. Une fois de retour en France, Mokhtar �tait retourn� comme d'habitude en Alg�rie en me laissant endett�e jusqu�au cou. J'ai encore d�pos� plainte pour abandon de domicile. Il est revenu en d�cembre 2006 en me pr�parant un pi�ge. Une violente dispute s'est engag�e entre nous, il voulait divorcer car, selon lui, cela faisait 5 ans qu'il me supportait, qu'il vivait l'enfer avec moi, qu'il ne comprenait pas pourquoi je refusais un divorce � l'amiable, que si j'avais un c�ur, avec tout ce qu'il m'avait fait subir, je me serais suicid�e. Je lui ai r�p�t� que je demandais l'annulation, il est all� dans la cuisine chercher un couteau, en hurlant : �J'irai en prison avec la carte de r�sidence, mais toi tu iras au cimeti�re.� Je me suis r�fugi�e chez des voisins qui, malheureusement, s�av�rent �tre ses copains. Bien s�r, ils ont refus� de t�moigner, d'autant qu'une de leur fille avait des vis�es sur lui. J'ai appel� la police, mais il avait d�j� pris la fuite. Il en a profit� pour d�poser plainte contre moi en pr�tendant que j'avais essay� de l'�trangler. La plainte a �t� bien s�r class�e. Plus tard, il a demand� le divorce pr�textant une incompatibilit� d'humeur, ce qui est faux, son but a toujours �t� la r�sidence. J'ai appris qu'il n�a jamais �t� � la t�te d�une entreprise, qu'il n'avait jamais travaill� un seul jour de sa vie et que le registre du commerce qu'il m'avait pr�sent� �tait en fait un faux. Il n'a jamais cess� de dire que s'il ne m'avait pas pigeonn�e, il y en aurait eu des milliers d'autres. Il r�p�tait qu�en tant que musulman, il avait pour devoir de profiter au maximum de l�argent des Fran�ais et surtout de ne rien d�penser en France. Il gardait tout pour l�Alg�rie. Lui qui dormait par terre, lui qui n'avait rien eu de sa vie, je lui ai offert des draps de soie, de la vaisselle de porcelaine ; moi qui l'ai sorti de sa mis�re, je me suis retrouv�e dans la mis�re d'o� je l'ai sorti.� Un jour, je l'ai surpris en train de remplir un ch�que de 600 euros, et lorsque je lui ai demand� pourquoi, il m'a r�pondu avec son air le plus arrogant et le plus m�chant : �C'est la somme que j�ai remise � ton cousin pour obtenir la r�sidence. Il t'a vendue pour 600 euros !� En janvier 2006, Assia met les cl�s sous le paillasson. Elle lui jette toutes ses affaires dans la poubelle. En fait, explique-t-elle, il �tait parti vivre chez un compatriote, comme lui venu de Bordj Bou-Arr�ridj, qui a pris la fuite comme lui, une fois le titre de r�sidence en poche. �En ao�t 2007, il s'est (re)mari� avec sa �ma�tresse� en Alg�rie. Une de ces filles qui ne l'auraient jamais regard� avant qu'il n'obtienne le fameux s�same... Une de ces filles qui n'h�sitent pas � �pouser un homme mari� avant m�me qu'il ne divorce. Ce qui est le cas car, � l'heure actuelle, nous ne sommes pas encore divorc�s. Il est donc poursuivi pour faux et usage de faux, et risque plusieurs ann�es de prison. Ma vie est un enfer depuis ma rencontre avec lui. Mes cousins qui me l'ont pr�sent� refusent de m'aider, et ne veulent plus entendre parler de cette histoire. Mais la roue tourne. Au jour d�aujourd�hui, il doit vivre un v�ritable cauchemar en attendant toutes ses condamnations. Sa soi-disant nouvelle �pouse ne peut pas venir en France ; or, elle attend depuis pr�s de 10 ans de profiter de toutes les prestations sociales sans jamais avoir cotis� un seul jour. Les escrocs n'h�sitent pas � �tablir de faux divorces en Alg�rie ou ailleurs, en faisant croire qu'ils sont soit c�libataires, soit divorc�s. Une fois le titre en poche, il ou elle se d�p�che de divorcer et de faire venir l'amant ou la ma�tresse rest� au pays. Des escrocs hommes ou femmes n'h�sitent plus � faire un enfant pour ne plus �tre expuls�s. Non contents d'instrumentaliser le p�re ou la m�re fran�aise, ils abusent de la vie d'un enfant. Mettre au monde un innocent pour obtenir et garder un titre de r�sidence, et le jeter ensuite � la d�charge comme un d�chet. Il est triste pour l'humanit� enti�re de se servir d'un �tre humain pour sa propre consommation. Bern�es, les femmes s�organisent Des victimes proposent de faire adopter une loi qui instaure le d�lit de prostitution pour ce type de mariage. Mais les lois vont changer, les dizaines de milliers de victimes que nous sommes se regroupent en association, et mettent en garde les futures victimes de ces mariages gris. Des escrocs n'h�sitent pas � �pouser des femmes qui ont 50 ans de plus qu'eux, ou des handicap�s mentaux (hommes ou femmes). Ils n'ont aucune limite, et comme le disent les victimes elles-m�mes, �s'ils pouvaient �pouser un cochon, ils le feraient sans h�siter. Pour un titre de r�sidence, ils sont pr�ts � tout�. Les escrocs n'h�sitent pas � faire de fausses plaintes pour violence, comme le mien, de faux viols... Ils n'ont plus de limite pour obtenir le pr�cieux s�same, m�me vendre leur �me au diable. Elles demandent que l'on retire imm�diatement le titre de r�sidence et que l'escroc, homme ou femme, retourne dans son pays. Heureusement, il y a de plus en plus de reconduites � la fronti�re. M�me si c'est peu, c'est un d�but. Car lorsque toute la France saura bien ce qu'est un mariage gris, les victimes consentantes n'auront que leurs yeux pour pleurer car elles auront �t� pr�venues. Il y a � Paris une r�union tous les mois pour �couter et aider toutes les victimes de mariages gris, l'appel aux m�dias et surtout des distributions de tracts dans tous les commissariats de police, les pr�fectures, les mairies. Les r�seaux sociaux sont aussi mis au courant. Toutes les victimes dans les quatre coins de la France sont charg�es d'alerter les candidats sur ces mariages. Des d�bats dans les grandes villes sont organis�s avec des avocats, des services de police et les m�dias ainsi que de nombreux acteurs de la vie politique. Il y a maintenant un d�l�gu� dans les d�partements o� s�vit le maximum d'escroquerie. Rien qu'� Bobigny, en r�gion parisienne, c'est plus de 1000 demandes d'annulation de mariages qui ont �t� d�pos�es en 2011. Une nouvelle loi est en train de voir le jour afin de modifier et de rendre plus strict l'encadrement de ces retraits de s�jour. Il faut que la voix des victimes se fasse entendre sinon, un jour, il n'y aura plus de mariages mixtes. Ces magouilles se font dans toute l'Europe, et une prochaine grande r�union doit avoir lieu en Belgique tr�s prochainement. Je tiens � pr�ciser que les fili�res pour faire un mariage gris sont nombreuses. Il y a d'abord la famille qui se met � la recherche d'un cousin ou d'une cousine ayant le fameux s�same. Ou un lointain cousin ou cousine. Il y a ensuite les relations de voisinage. Il y a aussi les chats sur le Net qui ont de plus en plus de succ�s, �tant donn� que les escrocs n'h�sitent pas � app�ter plusieurs victimes en m�me temps. Ce qui leur permet presque � coup s�r d'en p�cher un ou une... Il y a aussi les vrais-faux visas que l�on n�h�site pas de d�livrer, ainsi que des certificats de c�libat parfois sans aucune v�rification, et qui par la suite s'av�rent �tre faux, puisque les escrocs hommes ou femmes sont tr�s souvent mari�s en Alg�rie. Une fois sur le territoire fran�ais ou autre, la chasse est ouverte, ils se mettent en qu�te d'une proie facilement rep�rable car les jeunes femmes alg�riennes n'h�sitent pas un seul instant � �pouser des vieux de France ayant souvent plus de 4 fois leur �ge (changer leurs couches ne les d�range pas). Et les jeunes hommes en font autant ! Il n'y a plus aucune dignit�.