Les services de la S�ret� nationale r�v�lent une hausse des cas de �bandes rivales�. Selon le directeur de la police judiciaire, cette nouvelle forme de criminalit� est due en partie aux diff�rentes op�rations de relogement, enregistr�es ces derni�res ann�es. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - �Nous avons enregistr� 6 cas de bandes rivales en 2010, 4 cas en 2011 avant d�atteindre 38 cas en 2012�, pr�cisera le commissaire principal Bouda Abderrahmane, directeur de la police judiciaire, hier � Alger. Intervenant lors d�une table ronde, organis�e au Centre de presse du quotidien DK News,sur le th�me �Le r�le des services de s�curit� dans la lutte contre la criminalit� en milieu urbain�, il a affirm� que l��radication des march�s informels permettra de lutter efficacement contre ce ph�nom�ne de bandes. S�agissant du vol de v�hicules, il a indiqu� que durant le premier semestre 2012, ses services ont enregistr� le vol de 1 215 v�hicules sur les 72% du territoire national couvert par la police. Un chiffre qui selon lui, n�est pas aussi �alarmant� par rapport au parc roulant de l�Alg�rie (6 millions). Seuls �228 v�hicules ont �t� r�cup�r�s�, pr�cise-t-il. Quant au dossier des stup�fiants, il a d�plor� que l�Alg�rie soit pass�e du statut de pays de transit � celui de pays consommateur. �La drogue a �t� vulgaris�e dans le milieu de nos jeunes. Nos services ont m�me saisi des drogues dures notamment la coca�ne�, dit-il. Pour sa part, le commissaire principal Khaled Kadaoui, charg� de la communication et des relations publiques de la S�ret� de wilaya d�Alger, a rappel� le caract�re pr�ventif, dissuasif et r�pressif de l�activit� de la S�ret� nationale. �La r�pression est aussi pr�ventive pour �carter une tranche des jeunes du ph�nom�ne de la criminalit� et des bandes�, dit-il. Il expose ainsi la probl�matique : �Comment creuser l��cart entre les jeunes et les bandes criminelles adultes, et comment r�cup�rer ainsi ces jeunes victimes des probl�mes sociaux et familiaux ?�. M�me s�il estime que la violence est devenue un �moyen d�expression� et un �langage� des jeunes, il assure toutefois, que la situation s�est stabilis�e. �Nous aspirons � r�duire la criminalit� d�une fa�on significative�, dit-il encore. Dans le m�me sens, le directeur g�n�ral de l'Administration p�nitentiaire, Mokhtar Felioune, a affirm� que le nombre des mineurs d�tenus ne d�passe pas 400. Par ailleurs, le charg� de la communication et des relations publiques de la S�ret� de wilaya d�Alger a soulign� le r�le des cellules d��coutes ainsi que celui de la campagne de sensibilisation. �Durant le premier trimestre 2012, nous avons organis� 386 actions de proximit�, 96 semaines d�informations et 120 journ�es d��tude�, pr�cise-t-il.