�L�Alg�rie vit en marge des pays en pleine r�volution dans les nouvelles technologies de l�information et de la communication (TIC)�, estiment les experts. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L�Alg�rie s�est mise sur le banc des spectateurs pour participer � la r�volution des pays dans le domaine des Nouvelles technologies de l�information et de la communication. Pourtant, estime Guerrar Yacine, consultant dans les technologies de l�information, qui intervenait hier au forum du quotidien DK News, �tout le monde, y compris le pr�sident de la R�publique, reconna�t que les nouvelles technologies sont une roue de secours pour un pays dont l��conomie est bas�e uniquement sur les hydrocarbures, mais sur le terrain, rien n�est fait�. Selon ce consultant, �l�Alg�rie parle depuis plusieurs ann�es de l�introduction des TIC dans l��conomie et jusqu�au jour d�aujourd�hui, nous sommes encore au stade des discussions�. E-commerce, E-Learning, E- Alg�rie (un programme finalis� en 2008 et qui n�est toujours pas mis en place), Epaiement, 3G� Autant de programmes que l�Alg�rie compte lancer, mais la r�glementation tarde � voir le jour. Pourtant, estime l�intervenant, des initiatives �clandestines� ont �t� lanc�es par des jeunes dans le domaine des nouvelles technologies. Le consultant a rappel� qu�en 2005, le pr�sident Bouteflika avait annonc� que dans le cadre du programme Ousratic, cinq millions de familles seront connect�es � l�Adsl. �Nous sommes en 2012 et nous avons un million d�abonn�s. Nous n�avons m�me pas atteint 10% des objectifs�, a soulign� M. Guerrar. Cependant, dira-t-il, le constat sur le retard qu�accuse l�Alg�rie dans l�introduction des TIC est fait depuis plusieurs ann�es. �� ce jour, aucune solution ne profile � l�horizon pour pallier cette carence�, regrette-t-il. Pourtant, poursuit-il, le premier test sur la 3G s�est fait en Alg�rie en 2004 d�j�. Pour M. Guerrar, �il ne suffit pas de parler des TIC mais il faut qu�une strat�gie claire soit mise en �uvre�. Comment y arriver ? Selon l�intervenant, il faut une volont� qui doit �tre accompagn�e par des moyens financiers et des personnes capables de mener et de mettre en place cette strat�gie. �Nous sommes en train de rater un grand virage, il faut r�agir� estime l�intervenant pour qui l�Alg�rie n�a rien � inventer, �il suffit de faire du copier-coller sur ce qui se fait ailleurs�. Un avis partag� par M. Dahmani, directeur de la recherche au Cerist qui estime qu�on n�a pas encore rat� le train, �si on d�marre maintenant�.