L�inflation fr�le les 10% en octobre dernier, confirmant sa tendance haussi�re depuis l�ann�e derni�re. Selon l�Office national des statistiques (ONS), l�indice des prix � la consommation a atteint, � Alger, ville de r�f�rence pour le rythme d�inflation, 9,9% au mois d'octobre dernier par rapport au m�me mois de 2011, accentuant ainsi la hausse du rythme d'inflation annuel qui s'est situ� � 8,3% en octobre dernier. Cette hausse est tir�e essentiellement par l'augmentation de 29,82% des prix des produits agricoles frais et de 3,2% des prix des produits alimentaires industriels, pr�cise l'ONS qui indique que les produits alimentaires en g�n�ral ont augment� de plus de 15,27%. A l'exception des fruits frais, qui ont connu une baisse de 4%, tous les autres produits alimentaires sont en hausse, notamment la viande de poulet (60,8%), la viande de mouton (40,8%), les l�gumes frais (27,95%) et la pomme de terre (26,8%), pr�cise l'Office. D'autres produits alimentaires ont �galement connu des hausses, il s'agit de poissons frais (23,65%) et de la viande de b�uf (11%), indique la m�me source. Les produits alimentaires industriels avec une hausse de 3,2%, tir�s principalement par des augmentations mais de moindre importance dont notamment les boissons (4,2%) et les huiles et graisses (3,6%), ainsi que le lait et d�riv�s avec 2,8% ont accentu� la hausse des prix � la consommation. Les produits manufactur�s ont �galement connu une �volution haussi�re avec 5,7% en octobre dernier par rapport � la m�me p�riode de l'ann�e derni�re, alors que les prix des services �voluaient de 4,4%. Par ailleurs, et sur les dix premiers mois de 2012, l'indice des prix � la consommation � connu une hausse de 8,96% par rapport � la m�me p�riode une ann�e auparavant. Cette hausse a �t� tir�e essentiellement par les biens alimentaires (12%) dont 20,6% pour les produits agricoles frais et 4,8% pour les produits alimentaires industriels. Les biens manufactur�s et les services ont �galement connu des augmentations respectives de plus de 7% et 5% durant la m�me p�riode. Une hausse qui reste pr�occupante, m�me si la Banque d�Alg�rie n�a eu de cesse de l�expliquer par les dysfonctionnements du march� int�rieur outre l�impact des revalorisations salariales conc�d�es et tout en poursuivant une politique mon�taire prudentielle.