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AUDIOVISUEL EN ALG�RIE
La longue marche vers l�ouverture
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 12 - 2012

1- Quoi qu�on en pense, l�id�e de l�ouverture de l�audiovisuel en Alg�rie est relativement ancienne. Son apparition, comme hypoth�se de travail et perspective, remonte au d�but des ann�es 90, dans le sillage de la nouvelle Constitution de 1989 et de l�av�nement du pluralisme dans la presse �crite instaur� par la loi sur l�information d�avril 1990. Si elle n�a pas �t� clairement formul�e, en tant que possibilit� l�gale offerte � l�initiative priv�e de mettre en service des radios et des t�l�visions ind�pendantes, elle n�en a pas moins �t� envisag�e, en filigrane, dans le nouveau dispositif en tant qu�objectif r�alisable � terme, sans que cela e�t �t�, il est vrai, pr�cis� par des indications renseignant sur les intentions du l�gislateur quant aux principes, aux modalit�s et aux d�lais de sa mise en �uvre ult�rieure.
La seule supposition autoris�e par les r�dacteurs de la loi 1990 laissait entendre que la r�forme des m�dias devait englober � la fois la presse �crite et l�audiovisuel, une �ventualit� confirm�e par la suppression du minist�re de l�Information de l�organigramme du gouvernement et la mise en place, pour y suppl�er, de deux institutions d�encadrement et de r�gulation, le Conseil sup�rieur de l�information et le Conseil national de l�audiovisuel qui dispara�tront, rapidement, apr�s l�ajournement du projet, le pouvoir ex�cutif jugeant qu�il n��tait pas pr�t � renoncer, de cette fa�on, et � ce moment, � des organismes consid�r�s comme strat�giques dans sa relation avec la soci�t�. On imagine bien que dans un syst�me de gouvernance marqu� par trois d�cennies d�unit� de pens�e, d�organisation, de direction et d�action, une telle perspective, m�me th�orique et plus ou moins lointaine, rev�tait le caract�re d�une r�volution qui allait bouleverser le paysage m�diatique national, d�j� substantiellement modifi� par les nouvelles technologies de la communication qui ont impos�, lors de la guerre du Golfe, un monde globalis� domin� par l�empire de l�image instantan�e et orient�e, une forme d�ouverture sur l�ext�rieur conc�d�e par la force et malgr� soi.
2 - M�me s�il avait �t�, momentan�ment, report� sous la pression d�un rapport de force instable entre partisans et adversaires de l�ouverture int�rieure, le fait, en lui-m�me, n�en a pas moins constitu� le point d�aboutissement et d�amorce d�une succession de phases de maturation qui permirent et permettront la cristallisation de ses principaux �l�ments constitutifs pour en arriver au stade o� le processus en est aujourd�hui. Malgr� les apparences et certains pr�jug�s qui pr�sentent la radiot�l�vision publique alg�rienne comme un ph�nom�ne monolithique ant�diluvien, il faut rendre justice � cet important organisme et lui reconna�tre le m�rite d�avoir d�abord assur�, sans heurts et avec des moyens d�risoires, la rel�ve de la radiot�l�vision coloniale et, ensuite, d�avoir, gr�ce � un effort d��quipement et � des choix techniques pr�curseurs, comme la colorisation, la diffusion par satellite et la num�risation, propos� une offre de programmes globalement correcte jusqu'� la restructuration intervenue en 1986. Il faut rappeler que la Radiot�l�vision alg�rienne qui �tait membre du conseil d�administration de l�UER, �lecteur et �ligible, se classait, dans les ann�es 70, parmi les dix premiers organismes m�diterran�ens, principalement, en raison de l�int�r�t qu�elle avait tr�s t�t accord� au service public, concr�tis�, bien qu�imparfait et non d�nu� de calculs politiques, � travers une grille d��missions destin�es � un tr�s large �ventail de segments de t�l�spectateurs, conform�ment � un cahier des charges dont certaines t�tes de chapitres �taient contenues dans l�ordonnance de 1967 portant cr�ation de la RTA. Lorsque celle-ci put atteindre son rythme de croisi�re, au terme de lourds investissements inscrits dans deux plans quadriennaux successifs, qui ont, malheureusement, fait l�impasse, de fa�on inexplicable, sur l�extension des infrastructures de production, en particulier les studios h�rit�s de la p�riode de l�occupation, ses dirigeants, dans un souci d��largir l�offre des programmes � une soci�t� alg�rienne de plus en plus diversifi�e, avaient propos� en 1982, le lancement d�une deuxi�me cha�ne TV dont l��tude avait �t� finalis�e, au moyen d�une ing�nierie nationale, pr�te � �tre mise en �uvre. Mais sans succ�s et pour des motifs demeur�s secrets, ce projet fut remis dans ses cartons. Un �chec qui s�ajoutera � ceux essuy�s par deux autres tentatives de d�centraliser le paysage audiovisuel national, en premier lieu, par l�association avec Malte, au d�but des ann�es 80, dans un projet d��mission de programmes communs � partir de l��le, une exp�rimentation qui ne tint la route que tr�s peu de temps, et en second lieu, par l�essai de mettre en place, apr�s la restructuration de la RTA, d�un partenariat, certes, discutable au plan du principe, entre l�ANEP, l�ENTV et Canal +, devant aboutir au lancement d�un Canal- Horizon-Alg�rie, comme ce fut le cas en C�te d�Ivoire, au Gabon et au Cameroun et ainsi que cela se produisit, dans un autre cadre, au Maroc, � l�issue de l�accord pass� entre la RTM et la Sofirad qui donn�rent naissance aux soci�t�s mixtes de la 2M et de M�di1. La voie choisie par les pouvoirs publics alg�riens fut tout autre, aussi bien pour la radio que pour la t�l�vision, au moment charni�re que repr�senta, en 1986, la cr�ation de 4 entreprises s�par�es ; deux supports de diffusion, l�ENTV et l�ENRS, un support de production, l�ENPA, et un support de radio t�l�diffusion, l�ENTD, une fa�on de remettre � plus tard une ouverture qui sera encore plus compliqu�e, hypoth�qu�e par la mont�e du radicalisme islamiste et de son excroissance arm�e. C�est pourquoi, en lieu et place de la lib�ralisation tant esp�r�e, on assista � une duplication des organismes existants, la radio nationale se d�clinant en autant de stations locales que de wilayas, alors qu�initialement, il n��tait question, dans le premier sch�ma adopt� par le gouvernement d�alors, que de six grandes radios r�gionales recoupant les principales aires g�oculturelles du pays, la t�l�vision, donnant, quant � elle, naissance, en 20 ans, � quatre clones sans statut et sans identit�, oblig�s d��marger aux m�mes ressources financi�res, aux m�mes moyens mat�riels et infrastructurels que la maison-m�re, grev�e par un volumineux portefeuille de dettes et d�importants dysfonctionnements manag�riaux, des retards technologiques consid�rables, une crise de contenus et des difficult�s de financement d�origine publique, palli�s, il est vrai, jusqu�� nouvel ordre, par l�exploitation de fructueux gisements publicitaires institutionnels et priv�s. La seule mesure de desserrement � laquelle les pouvoirs publics en charge du secteur sacrifi�rent fut l�agr�ment accord�, en 1995-96, aux soci�t�s de production priv�es, habilit�es � approvisionner la grille de diff�rentes cha�nes par le biais d�une production dite d�l�gu�e ou ex�cutive ; une br�che dans laquelle s�engouffr�rent une multitude d�op�rateurs, certains au professionnalisme av�r� et beaucoup d�autres d�pourvus de la comp�tence requise, ce qui fit p�ricliter, davantage, le niveau de prestations d�une EPTV, d�j� fortement concurrenc�e par les cha�nes fran�aises et du Golfe, et saign�e par dix ans de terrorisme qui faucha la vie d�une cinquantaine de ses journalistes et fit partir le plus clair de ses effectifs vers d�autres horizons. C�est sur ces entrefaites qu�intervint la publication de la directive pr�sidentielle n� 17, inspir�e par le souci de d�bureaucratiser la gestion de l�ouverture et plus g�n�ralement de refonder le syst�me de la communication. Il s�agissait, dans l�esprit des r�dacteurs de cette directive, de faire r�habiliter le service public et d��tablir, concr�tement, les conditions de l�ind�pendance des m�dias �tatiques vis-�-vis de l�ex�cutif, la direction politique de l��poque ayant consid�r� que les transformations, introduites dans le mode de gouvernance, seraient incompl�tes sans une d�mocratisation de l�organisation et du fonctionnement des m�dias audiovisuels plac�s sous son autorit�. Il r�sultera de cette approche nouvelle de la probl�matique de l�ouverture, une batterie de textes audacieux conformes aux standards internationaux : un projet de loicadre et trois projets de lois d�riv�s indissociables : un sur l�audiovisuel, un autre sur la publicit� et un dernier sur le sondage qui ont, en 1997/1998, servi de matrice � toutes les relances qui s�ensuivirent. Mais pass� les premiers moments d�effervescence, la directive buta sur un mur d�h�sitations. En v�rit�, certaines de ces h�sitations n��taient pas infond�es, du point de vue de ceux qui conseillaient la prudence. Ces h�sitations qui dissuad�rent les d�cideurs de franchir le Rubicon tenaient surtout � la nature et aux formes dans lesquelles de nombreuses op�rations d�ouverture virent le jour, ailleurs. Si elles n��taient pas carr�ment contrefaites et vid�es de leur sens originel, donnant lieu � des simulacres de lib�ralisation profitant, dans la majeure partie des cas, aux oligarchies, aux dynasties familiales et aux brasseurs d�argent sale en place, comme en Afrique subsaharienne ou au Maghreb, elles d�bouch�rent au Proche- Orient, par exemple, � l��mergence de paysages audiovisuels atomis�s � dominance communautariste et religieuse, ce qui d�natura, intrins�quement, les vertus de l�objectif premier. Certains pays de l�Afrique de l�Ouest qui ont r�ussi leur examen de passage, dans un premier temps, en installant des instances ind�pendantes et en mettant au service des radios et des TV associatives et du genre avec, pour cibles les secteurs invisibles et inaudibles de la soci�t�, ont d� rapidement d�chanter puisque les pouvoirs dits d�mocratiques qui les avaient parrain�s ont, t�t, fait de les d�tourner et de les replacer sous leur contr�le comme au S�n�gal. D�autres raisons dissuasives, li�es celles-l� � la crise de l�audiovisuel public europ�en au d�but des ann�es 2000, ont confort�, dans leurs positions, les partisans de l�ajournement de l�ouverture en Alg�rie. En consid�rant le risque de privatisation auquel furent confront�s certains groupes audiovisuels publics comme FranceT�l�visions qui avait failli �tre c�d�e, � travers un de ses d�membrements, � des concurrents, n��tait-ce l�intervention des plus hautes autorit�s de l�Etat pour l��viter, ils avaient obtenu de diff�rer l��ch�ance, motiv�s aussi par d�autres consid�rations renvoyant � leur volont� de conserver leurs positions dans les centres n�vralgiques de d�cision. Les directives de l�Union europ�enne �dict�es pour sauvegarder le service public en incitant � des r�formes financi�res et manag�riales draconiennes, comparables � celles qui fond�rent l�excellence de la BBC-TV et de ZDF, lev�rent tr�s vite les justifications de ces r�serves. Il arriva, de surcro�t, un moment o� le long cheminement de l�id�e, les atermoiements, les louvoiements et les contre-feux qui en ralentirent le parcours, devaient in�vitablement c�der le pas � une d�cision r�fl�chie et-courageuse, h�t�e par deux �v�nements de taille : les r�voltes survenues dans certains pays arabes qui transform�rent, fondamentalement, le rapport � la libert� d�expression et des m�dias audiovisuels et puis, dans cette trajectoire, un de ses effets collat�raux, l�apparition de cha�nes de t�l�vision alg�riennes priv�es de statut �tranger, un tournant d�cisif qui changea la donne, du tout au tout, et reposa la question, sous un autre jour. Apr�s une longue maturation, suivie donc de l�impact conjugu� de facteurs endog�nes et exog�nes qui ont fait leur �uvre, les autorit�s alg�riennes, au plus haut niveau, firent de l�ouverture de l�audiovisuel un des volets essentiels des reformes politiques pr�conis�es, en avril 2011, pour changer, ainsi que proclam�, le mode de gouvernance dans notre pays.
3 - Les projets de texte, propos�s depuis 1997 et jusque-l�, � la discussion, ont eu le m�rite de d�finir une philosophie et une approche qui prennent en compte la n�cessaire perspective de l��conomie de march�, l�initiative priv�e et l�ouverture sur le monde. Ils privil�gi�rent une conception normative plut�t qu�une conception programmatique, laissant au domaine r�glementaire le soin de d�terminer les strat�gies publiques en la mati�re. Les autorit�s, en charge de la question, attendent de la promulgation de ces textes une impulsion aux investissements priv�s dans l�industrie audiovisuelle, se r�servant le droit de consolider le secteur public et de baliser les activit�s de la communication audiovisuelle, au moyen d�une r�gulation organis�e, dans le cadre d�une autorit�, aux attributions tr�s d�taill�es, faites pour r�duire toute marge d�interpr�tation ou de d�tournement pr�judiciable � la coh�rence de la construction d�ensemble. L�int�r�t de la rencontre d�aujourd�hui et des d�bats auxquels elle donnera, certainement, lieu sera de d�gager les �clairages suffisants pour enrichir les d�marches en cours et surtout fournir au l�gislateur des �l�ments de r�ponse � plusieurs questionnements relatifs � l�envergure de l�ouverture, aux types de services autoris�s, aux balises prudentielles �conomiques, technologiques et de contenu, mais aussi � la r�forme du secteur public dans son organisation, son management, son financement, de sorte que celui-ci r�ponde, plus efficacement, et dans un environnement concurrentiel, � ses obligations de service public, sans omettre les questions essentielles de la publicit� et du sondage qui doivent, imp�rativement, prendre place, sous forme de lois, � part enti�re, dans l�architecture g�n�rale de la nouvelle organisation du secteur, ainsi que cela est pr�vu par le texte fondamental adopt� par le Parlement en 2011. En tout �tat de cause, ce seront la pond�ration, la ma�trise et la progressivit� dans l�action qui garantiront la r�ussite de cette importante r�forme qui fera �viter � notre pays les d�rives enregistr�es par des exp�riences �trang�res similaires. Et si la volont� politique des institutions ex�cutives et la clairvoyance des institutions d�lib�rantes arrivent � s�exprimer, en phase avec la soci�t� et tous les acteurs concern�s, on pourra s�attendre, en toute logique, � ce que le projet soit couronn� par un succ�s attendu depuis 22 ans.
B. M.
Ancien directeur de l�audiovisuel au minist�re de la Communication et de la Culture


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