R�unis hier dans le cadre d�ateliers sur les droits en s�ret� en Alg�rie et des garanties pr�alables � l�acc�s au financement bancaire, les experts ont �voqu� encore une fois le probl�me de l�organisation au niveau des banques, s�agissant de l�octroi de cr�dits F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour les experts r�unis hier au si�ge du Forum des chefs d�entreprises (FCE), l�acc�s au cr�dit bancaire repr�sente un obstacle majeur, souvent invoqu� par les entrepreneurs d�sireux d�engager des projets d�investissements productifs. Ils expliqueront de ce fait �qu�une des raisons de cette difficult� se manifeste notamment � travers l�incapacit� des entreprises � r�pondre aux exigences formul�es par les banques en termes de garanties pr�alables pour l�obtention d�un financement.� Pour les entrepreneurs, et si les textes existent concernant les formalit�s bancaires, il y a des contradictions entre certaines lois qui sont aussi selon les pr�sents, interpr�t�es de diff�rentes mani�res. S�agissant des derni�res mesures prises par le gouvernement concernant les proc�dures bancaires, les entrepreneurs se disent satisfaits tout en expliquant toutefois que le probl�me ne se situe pas au niveau des lois, mais plut�t dans l�organisation au niveau des banques. Selon les pr�sents aussi et en raison notamment d�un syst�me financier qui manque de performance, l�Alg�rie est class�e derni�re pour ce qui est des demandes de cr�dits. Ainsi en Alg�rie il y a dix emprunteurs pour mille habitants. Ils sont 120 en Tunisie et 700 en Turquie. L�atelier s�est aussi pench� sur les conditions pratiques dans lesquelles fonctionne aujourd�hui le droit des s�ret�s en Alg�rie. Les conf�renciers mettront ainsi l�accent sur le fait qu�il s�agit de l�outil que repr�sentent les s�ret�s et qui est indissociable du cr�dit bancaire ; il d�signe les diff�rentes garanties r�clam�es par le cr�ancier � son d�biteur. �Les s�ret�s sont donc des pr�cautions destin�es � assurer le paiement d�une dette en cas d�insolvabilit�, rappellent les experts. Concernant les droits des s�ret�s, les intervenants rappellent qu�une commission de r�vision du code civil avait formul� en 2009 des propositions pertinentes de r�formes des droits des s�ret�s �qui m�ritent d��tre remises sur la table et prises en consid�ration�, ont-ils expliqu�. Pour ce qui est des garanties, il n�existe pas d�organisme professionnel pour �valuer les garanties, expliquent les conf�renciers, mettant aussi l�accent sur l�absence notamment de base de donn�es des garanties, de donn�es des transactions faites sur le march� secondaire, et de jurisprudence des d�cisions d�j� prises.