Il y a urgence � se concerter sur le syst�me de sant� en Alg�rie, a d�clar� hier le docteur Bekkat. Il a aussi annonc� que l�ordre qui a entam� une concertation avec le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, promet de s�attaquer aux d�rives en tous genres pour ce qui est de la pratique des professionnels. F.-Zohra B - Alger (Le Soir) -Les m�decins sont oblig�s d��tre inscrits au tableau, a expliqu� le docteur Bekkat, invit� hier au forum du quotidien DK News. Pour l�intervenant, si 99% des m�decins du secteur priv� sont inscrits � ce tableau, dans le secteur public il y en a seulement 20% qui y sont inscrits. Il notera par ailleurs que la cotisation annuelle est aussi obligatoire. �En accord avec le minist�re de la Sant� et suite � une r�cente r�union, nous allons nous attaquer aux d�rives de tous genres pour que le m�decin exerce dans la dignit� et respecte aussi le malade. Nous avons pris des mesures mais nous attendons que les malades se plaignent. Nous concourons avec la tutelle pour une meilleure m�decine�, a soulign� le docteur Bekkat. �En tant que conseiller des pouvoirs publics en mati�re de loi, nous n�avons pas fait grand-chose. La sant� doit �tre au centre des pr�occupations politiques, et les relations actuelles avec le minist�re sont meilleures. Les responsables sont tout � fait d�accord pour appliquer les r�gles de d�ontologie, nous avons fait des suggestions en vue d�un point de situation sur l��tat de la sant� en Alg�rie�, a annonc� le pr�sident de l�ordre des m�decins qui a aussi pr�cis� que des propositions ont �t� faites � la tutelle pour l�organisation d�assises nationales sans exclusive pour des propositions constructives pour le court, le moyen et long terme. Le docteur Bekkat dira � ce propos que les derni�res assises �taient de pure forme. Pour le sp�cialiste, il s�agit aussi de prendre en charge la question de la pr�vention qui selon lui, pourrait r�gler un grand nombre des probl�mes de sant�. Il mettra l�accent sur le r�le des collectivit�s locales pour ce qui est de la pr�vention primaire et donc de la prise en charge de l�hygi�ne. La lutte contre le cancer et les maladies chroniques commence aussi par la pr�vention a-t-il soulign�. Concernant les m�decines alternatives comme cela est le cas de la saign�e, le docteur Bekkat dira que s�il s�agit d�un simple citoyen, la pratique rel�ve du trouble � l�ordre public, vu que les m�decins dipl�m�s n�ont pas le droit de la pratiquer. Le Conseil de l�ordre des m�decins existe dans 12 r�gions d�Alg�rie, il est charg� d�appliquer les r�gles de d�ontologie dont le code comporte 288 articles.