Loin de connaître les péripéties tumultueuses vécues par des instances voisines de la Maison des fédérations de Dély-Brahim, la FAVB (Fédération algérienne de volley-ball) se retrouve, elle aussi, dans l'œil du cyclone à l'approche de son prochain conclave électif prévu samedi prochain à partir de 9h au siège du COA. Après l'inéligibilité du président sortant, Mustapha Lamouchi en l'occurrence, pour «mauvaise gestion», alors que le bilan moral et financier a été approuvé à une très grande majorité lors de l'assemblée générale ordinaire du 15 février dernier, les membres fédéraux du bureau sortant se voient, eux aussi, infliger cette sanction. En effet, une correspondance du MJS a atterri, lundi dernier, après la clôture de la réunion de la commission de candidatures jeudi 21 février à 16h, informant cette dernière que les membres du bureau fédéral sortant de la FAVB sont «inéligibles» en vertu des règlements en vigueur. Cette interdiction aurait été prononcée, suite au rapport de la mission de contrôle de la gestion administrative et financière des fédérations, notamment celles à caractère olympique, menée au sein des fédérations sportives nationales. Ils ne pourront donc se porter candidats au renouvellement de leur instances respectives, à l'exception d'un seul membre, à savoir Amine Benabaji. Concernant l'opération élective programmée pour ce samedi, la commission de candidatures de la FAVB a validé au début, trois dossiers pour la présidence et en a rejeté un. Pour les postulants retenus, il s'agit de Mohand Tamadartaza (membre fédéral), Okba Gougam (ancien président de la FAVB) et Mohamed Zerrouki (membre de la Ligue de Tlemcen). Par contre, l'ancien président de la FAVB, Nourdine Lhaddad, a vu sa candidature rejetée, à la surprise générale. Aussi, a-t-il introduit un recours et reste dans l'attente d'une réponse. Pour les observateurs de la balle au panier algérienne, un duel «électoral» pourrait opposer, pour la présidence de cette instance fédérale, Okba Gougam à Mohamed Zerrouki, sans diminuer les chances du troisième candidat en course. Réagissant à cette sanction, les membres concernés ont introduit un recours auprès de la commission fédérale. Réglementairement, les membres concernés ont le droit d'introduire un recours auprès de la commission de recours de l'AG. S'ils n'obtiennent pas gain de cause, ils pourront porter leur recours devant la Commission nationale de recours. Les «exclus se sentent victimes et pour eux, c'est une injustice flagrante. Ils comptent saisir toutes les instances pouvant les réhabiliter dans leurs droits. Affaire à suivre.