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TUNISIE
Les salafistes déclarent la guerre au gouvernement Ennahda
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 05 - 2013

Les salafistes tunisiens hérissent le poil et s'en vont en guerre contre le mouvement Ennahda, parti au pouvoir, à qui ils promettent la guerre. Déjà montés au front pour mener le djihad contre la société laïque, ils entendent élargir leur action pour balayer dans le périmètre de la confrérie voisine.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le gouvernement tunisien, dominé par le parti islamiste Ennahda de Rached Ghenouchi, a beau multiplier les concessions aux islamistes radicaux, il ne parvient toujours pas à avoir bonne presse chez les salafistes. C'est à peine si ces derniers ne l'assimilent pas à un gouvernement hérétique à qui la guerre devait être livrée. On n'est pas loin, au demeurant, d'une telle situation. Le chef du mouvement salafiste, Saif Allah Bin Huissein, alias Abou Lyadh, un islamiste radical en fuite, a posté sur internet une menace à l'encontre du gouvernement d'Ali Larayedh. Dans son communiqué, le djihadiste accuse le mouvement Ennahda de mener la guerre contre l'islam. «Aux tyrans qui se prennent pour des islamistes, sachez que vous êtes en train de commettre des bêtises qui vous précipitent dans la guerre», avertit- il, ajoutant que «votre guerre n'est pas contre nos jeunes mais contre la religion». Cette déclaration de guerre a été publiée sur la page officielle de son groupe radicale, voire terroriste, Ansar Charia. Connaissant la radicalité du groupe en question, cette menace pourrait se traduire dans les actes par des actions terroristes contre les institutions. Si elle n'est évidemment pas réfléchie comme une manière de faire pression sur le gouvernement pour aller davantage vers l'instauration de la théocratie en Tunisie. Ceci non parce que le gouvernement Ennahda ne s'y attelle pas mais, aux yeux des salafistes, il ne met pas la cadence qu'il faut. Les salafistes veulent pousser, sinon contraindre, les islamistes d'Ennahda à passer outre le compromis politique passé avec les forces tunisiennes recensées comme progressistes, dont le parti du président Moncef Marzouki. En définitive, le prolongement de la menace des salafistes sera fonction de l'attitude que le gouvernement Ennahda observera l'avenir. Pour le moment, il se retient de glisser vers leur radicalisme. Même mieux, il mène la guerre aux groupes terroristes là où ils se sont manifestés. La dernière opération en date est celle qui a visé deux groupes retranchés dans les monts Chammbi et Kef, non loin des frontières avec l'Algérie. La menace des salafistes intervient d'ailleurs après cette offensive menée dans ces monts. Une menace qui devrait être prise au sérieux car Ansar Charia est répertorié comme le groupe le plus radical en Tunisie. Il aurait été impliqué dans l'attaque contre l'ambassade des Etats-Unis le 14 septembre 2012 et qui avait fait 4 morts parmi les manifestants. «Si vous persistez dans vos bêtises, le soutien de l'Amérique, de l'Occident, de l'Algérie, de la Turquie et du Qatar ne vous sauvera pas lorsque le bruit des sabres se fera entendre», a menacé Abou Iyadh, poursuivant : «Je vous rappelle seulement que nos jeunes héros se sont sacrifiés pour la défense de l'islam en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie, en Irak, en Somalie et en Syrie et n'hésiteront pas à se sacrifier pour leur religion à Kairouan.» Il est clair que le chef salafiste veut amener le gouvernement tunisien à cesser la chasse aux terroristes mais aussi à rompre sa coopération sécuritaire avec les pays voisins et l'Occident. La rupture entre Ennahda et les salafistes a sonné. Le congrès d'Ansar Charia, prévu pour vendredi prochain à Kairouan, pourrait la rendre définitive si le conclave venait à être interdit. Ce qui est fort possible. Le ministère de l'Intérieur n'a toujours pas autorisé la tenue de ce congrès.

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