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Politique de santé en Algérie
La Forem plaide pour la mise en place d'un conseil national
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 08 - 2013

«La politique de santé en Algérie n'est pas claire», estime le président de la fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mostefa Khiati. Ce dernier plaide pour la mise en place d'un conseil national de santé qui décidera des objectifs du secteur.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir)
Les dépenses de l'Algérie en matière de santé sont de l'ordre de 200 dollars par individu. En France, cette dépense est de l'ordre de 3 500 dollars contre 5 000 dollars aux états-Unis. Selon les spécialistes «les performances du système au regard des moyens mobilisés restent insuffisant». le Pr Khiati, président de la Forem qui intervenait hier en marge du premier forum de discussion organisé par le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la prospective et des statistiques dont le thème était «la politique de santé en Algérie», estime que le stade des constats sur la politique de santé est dépassé. Selon lui, il est tant de définir une nouvelle politique qui répondra aux nouveaux défis de l'avenir. Il s'agit, dit-il, de répondre à de nouveaux problèmes comme celui de la prise en charge des personnes âgées de plus de 65 ans, des maladies génétiques et immunitaires.
Il propose aussi de revoir la méthode du financement des établissements de santé. Le financement des hôpitaux, dit-il, se fait sur une base forfaitaire et ne correspond pas à l'activité fournie réellement. L'intervenant a également soulevé le problème de formation du personnel de la santé en particulier dans le domaine de la chirurgie cardiaque. A ce sujet, il a fait savoir que l'Algérie enregistre entre 3 000 à 4 000 personnes opérables par an. Or, dit-il, «nos capacités ne nous le permettent pas». Résultat : beaucoup de personnes meurent faute de prise en charge.
Il a également dénoncé l'absence d'une structure chargée de fournir des statistiques et des chiffres sur le secteur. Ce problème, dit-il, «nous empêche de nous projeter dans l'avenir». «Nous ne connaissons pas le nombre exact de malades atteints du cancer ou d'Alzheimer, ni même le nombre exact de nos médecins» a-t-il soutenu. Il faut aussi, poursuit-il remédier au problème de la mauvaise répartition des structures de traumatologie. Les dépenses de santé pour les insuffisants rénaux doivent aussi, propose-t-il, s'améliorer. Ainsi dit-il, «Nous avons 3 000 nouveaux cas d'insuffisants rénaux par an et nous ne réalisons que 100 greffes rénales par an soit les mêmes chiffres depuis 1986. Le reste des malades vont tous vers la dialyse». L'Algérie est passé, dit-il, de 600 personnes dialysées à 18 000.
Evoquant le problème de médicaments, le professeur Khiati a indiqué qu'après 50 ans d'indépendance l'Algérie n'arrive à produire que 15 % de ses besoins pour une facture d'importation de deux milliards de dollars. La Tunisie et le Maroc, illustre-t-il, produisent 80% de leurs besoins en matière de médicaments. Pour réorganiser le secteur, le professeur Khiati plaide pour la mise en place d'un conseil national qui se chargera de définir les objectifs du secteur. Le ministère de la Santé, explique-t-il, se chargera de les exécuter.


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