Tout en exprimant, comme à chaque fois, sa hantise pour la fraude, plaidant pour le vote biométrique, le président du FNA promet une «grande surprise» à l'occasion de la prochaine présidentielle à laquelle il est partant. M. Kebci - Alger (Le Soir) Au FNA, on s'attelle à la préparation de la présidentielle d'avril 2014 à laquelle le président du parti est partant. Ce dernier, qui animait hier une conférence de presse, a fait part, dans cette perspective, de quatre conférences régionales, centre, est, ouest et sud du pays qui auront à débattre de nombre de questions, économique, sociale, culturelle et politique, précisera-t-il. Des rendez-vous qui viennent au bout d'une assez longue période consacrée, durant ce mois d'octobre, à la restructuration du parti dont les contrecoups des récurrents mouvements de redressement qu'il n'a de cesse ou presque de subir, se sont lourdement fait sentir sur le plan organique. Dans ce chapitre «domestique», Moussa Touati parlera de la reconstitution des structures locales au niveau de pas moins de trente-six wilayas, celles restantes le seront prochainement. Le président du FNA ressassera à l'occasion sa revendication pour un vote biométrique, seule panacée contre toute velléité de fraude. Un outil «beaucoup moins cher que ce que suggère l'actuel dispositif électoral», soulignera-t-il encore. Tout comme Touati exigera une commission indépendante pour ce scrutin, deux mécanismes qui «nous feront l'économie des accusations mutuelles», précisera-t-il. S'appesantissant sur la démission du peuple et son aversion à l'égard de la chose politique et son corollaire, les scrutins, Touati considère le boycott comme une démission et un renoncement à l'action militante, évacuant tout «risque» de cautionner une élection dont les contours d'une «fermeture plus hermétique» ont tout l'air d'être plus pernicieux que ceux des présidentielles précédentes. «Le boycott n'a rien apporté et la véritable lutte est de prendre part aux scrutins à l'effet de déranger», arguera-t-il, promettant une «grande surprise» en avril prochain. Le président du FNA, qui s'est contenté de répondre vaguement à nombre de questions autour, notamment, des divers projets de loi soumis à l'APN, a préféré discourir tout aussi vaguement sur la «nécessité de faire retrouver au peuple sa souveraineté», plaidant pour une «charte nationale et la consultation du peuple à propos du régime politique à adopter avant tout projet de Constitution».