La Direction du transport de la wilaya d'Alger a lancé un avis d'appel d'offres pour la réalisation d'un centre de régulation de la circulation. L'ouverture des plis est fixée pour le 9 mars prochain, pour retenir l'entreprise qui sera en charge de sa réalisation. Parmi les mesures mises en place pour fluidifier la circulation routière, le renforcement de la flotte de l'Etusa. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Comment parvenir à régler le problème récurrent de la circulation à Alger ? Les solutions et les propositions sont nombreuses. Qu'en est-il sur le terrain ? «Il y a beaucoup de choses qui sont en train de se faire», estime le directeur des transports de la wilaya d'Alger, M. Ouazane Rachid. Invité, hier, au côté de M. Larbi Mustapha, représentant du ministère des Transports et des organisations du transport, au forum du quotidien El Khabar pour débattre du problème du transport dans les villes, le directeur des transports a énuméré plusieurs mesures qui sont en train d'être mises en place pour fluidifier la circulation routière dans la capitale. Parmi les mesures urgentes, a-t-il cité, la mise en place d'un centre de régulation de la circulation. L'appel d'offres a été lancé et l'ouverture des plis est fixée pour le 9 mars prochain, a-t-il souligné. Ce centre qui disposera de toutes les informations liées au réseau routier et sur la base desquelles les citoyens seront orientés et se verront proposer des solutions pour ainsi éviter les points noirs, sera finalisé dans dix-huit mois au plus tard et sera livré progressivement. «Nous avons gagné beaucoup de temps car nous avons déjà les caméras qui sont installées et la fibre optique pour le recueil des informations, le siège est en cours de réalisation et il nous reste à aménager les carrefours, à développer les logiciels et à installer les feux tricolores», a indiqué M. Ouazane. Ce dernier a également indiqué que le transfert vers la voie ferrée des containers, qui gênent beaucoup la circulation en encombrant les routes, débutera la semaine prochaine. Parmi aussi les mesures urgentes qui sont en train d'êtres finalisées, poursuit l'intervenant, la mise à niveau de la signalisation routière, l'ouverture des ruelles fermées à la circulation et l'accélération de la livraison des parkings. Selon M. Larbi, représentant du ministère des Transports, l'usage abusif des véhicules particuliers encombre les routes. «L'espace occupé par 100 véhicules équivaut à un bus», a-t-il soutenu. L'alternative à ce problème serait de recourir au transport en commun. Non encore organisé, le transport public en commun sera néanmoins renforcé. La flotte de l'Etusa (Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger) sera ainsi renforcée par une cinquantaine de nouveaux bus qui, en plus de travailler à des heures tardives, desserviront les lignes qui ne le sont pas suffisamment. Pour la révision du plan du transport dont la dernière remonte à 2004, M. Larbi a indiqué que cela ne peut se faire avant la mise en place des infrastructures routières et des équipements modernes.