Inauguré en 2011 par l'ancien wali de Bouira, le marché de proximité qui se trouve au quartier Draâ-El-Bordj, est resté vide de monde et son activité a frôlé le zéro durant plus de trois années. La raison de cette fuite des commerçants de la wilaya était due au loyer jugé trop élevé ; neuf mille dinars le stand ouvert et plus de trente mille dinars le local. Ainsi, et trois années durant, sur les cinquante emplacements du marché, seul un local a été occupé par un boucher alors que cinq stands proposaient aux rares visiteurs des épices, des fruits et des légumes. Ce marché possédant, pourtant, des atouts indéniables, situé en plein quartier résidentiel et bien aménagé, semblait mort-né pour la plupart des habitants de la ville qui ne comprenaient pas la situation. «J'imagine que de nombreux commerçants préfèrent les stands informels dont ils ne payent ni loyer ni taxe, surtout que les consommateurs ne rechignent nullement à s'approvisionner dans les rues. C'est triste de voir tant de potentiel gâché», nous avait alors déclaré un citoyen. Pourtant, une initiative de l'APC a réussi, en début de saison estivale, à changer la donne en louant les stands à des revendeurs d'articles vestimentaires et en jouant la carte de la promotion publicitaire via des banderoles installées à travers la ville. Un pari réussi puisque dès les premières annonces, des nuées de femmes se sont ruées vers le marché en quête d'achats variés. Les commerçants auparavant sceptiques sur une éventuelle relance de l'activité de ce marché se sont montrés ravis d'une telle tournure, d'autant plus que ces nouvelles shoppeuses représentent de potentielles clientes pour leurs produits. Ainsi, et en ce mois de Ramadhan, le marché de proximité de Draâ-El-Bordj ne désemplit pas notamment en soirée avec les nouvelles habitudes nocturnes des familles bouiries, ce qui est aussi bénéfique pour la ville que pour les commerçants du coin qui louent ce retour à la vie d'un marché parti perdant d'avance. Katya Kaci TIZI-OUZOU Mort par électrocution d'une sexagénaire à Bouzeguène Le drame a frappé aux portes d'une paisible famille de Houra dont la mère, une sexagénaire, est décédée lundi dernier des suites d'une électrocution. Une masse provenant d'une ligne moyenne tension survolant la terrasse de la maison où la malheureuse victime s'affairait à des travaux ménagers lui a été fatale. Brûlée au troisième degré, elle a rendu l'âme à l'hôpital Meghnem-Lounès d'Azazga. C'est la troisième victime au niveau de cette même maison où un jeune de la famille s'en est miraculeusement sorti indemne et la deuxième a été amputée des orteils. Ce qui pose le problème des responsabilités, notamment en matière de sensibilisation et de prévention vu la récurrence de ce type d'accidents en Kabylie. La Sonelgaz, qui se dégage de toute responsabilité directe vu que, selon elle, les habitations en question étaient là après les projets d'électrification, n'explique pas pourquoi pratiquement aucune campagne de sensibilisation n'est menée en direction de ces familles, qui sont des milliers à être dans ce cas vu les contraintes foncières de la région, pour les prévenir du danger qui les guette en cas de non observation de consignes de sécurité. Nous avons tenté vainement d'avoir la version officielle de cette entreprise via son attaché de presse, que nous avons essayé de joindre toute la matinée d'hier d'autant que les familles en question ne restent pas les bras croisés devant les drames qui les frappent sans répit. S. Hammoum ATH-YAHIA Un postulant à un logement social en grève de la faim depuis 5 jours Se déclarant «vrai SDF» aux maigres ressources, un père de famille observe depuis cinq jours une grève de la faim devant le siège de l'APC d'Ath-Yahia où il a déménagé tous ses effets. M. Aït-Gougam, qui affirme attendre vainement depuis cinq ans qu'on lui attribue un logement social au regard de sa condition sociale habitant dans la précarité une vieille maison en indivision, justifie le recours à cette action suicidaire qu'il affirme continuer jusqu'à satisfaction de sa revendication, par son ras-le-bol devant les sempiternelles promesses d'attribution d'un logement social dans le cadre du programme des 15 logements sociaux. Des logements attribués, selon lui, provisoirement à des sinistrés de Aïn-El-Hammam dont des patrons et des gens aisés qui ont fermé les appartements en question et emporté les clés après avoir largement dépassé les délais impartis. Joint au téléphone, le malheureux SDF qui n'a pas revu sa famille depuis quelques jours recueillie par ses beaux-parents, a eu la désagréable surprise de trouver tous ses effets incendiés par une main criminelle dans le courant de la nuit de jeudi à vendredi. Cela en guise de représailles souligne-t-il , pour avoir osé défier l'autorité qui lui refuse un toit. On a vainement tenté d'entrer en contact avec l'APC d'Ath-Yahia pour avoir sa version de ce qui est considéré comme une affaire dans cette commune. S. H. Chlef Conseil de partenariat pour la rentrée 2014-2015 C'est l'intitulé de la conférence qui a eu lieu mercredi dernier au CFA de Chorfa. M. Bounedjar Ali, chef de service de formation et de suivi des établissements au niveau de la Direction de la formation professionnelle, nous dresse les grands axes de cette rencontre : les offres de formation concernent 30 établissements qui se répartissent en 1 INSFP (Institut spécialisé de formation professionnelle), 21 centres de formation professionnelle, 1 Cnepd (formation à distance), 2 annexes de CFPA situées à Hrenfa et Zeboudja. En outre, notre conférencier nous indique que 5 écoles privées ont été agréées pour ce partenariat comme Alinor, spécialisée dans le montage et la maintenance des panneaux solaires. La capacité de ces 30 établissements est de 7 075 postes pédagogiques. Les offres pour la rentrée 2014-2015 sont de 6 370 postes. En formation résidentielle, on décompte 3 870 postes et en apprentissage 2 500 postes (la théorie au niveau du centre de formation et l'apprentissage sur le lieu de travail). Les 3 870 postes résidentiels sont répartis sur 9 branches professionnelles comprenant 32 spécialités et 132 groupes de formation. Les 2 500 postes pour l'apprentissage sont répartis sur 19 branches professionnelles comprenant 36 spécialités. Medjdoub Ali HADJOUT (TIPASA) Rixe meurtrière lors de la rupture du jeûne Selon des témoins du drame, il était près de 20h, à quelques minutes de la rupture du jeûne, lorsqu'un effroyable cri d'agonie fusa du cœur de la ville de Hadjout et glaça d'horreur le sang des riverains. Selon nos sources, mardi soir, une altercation opposa deux jeunes qui se connaissaient dans le quartier du centre-ville de Hadjout. Cette rixe qui eut lieu à quelques minutes de la rupture du jeûne dégénéra subitement, et une violente bagarre éclata entre les deux comparses. Nos témoins rapportent que l'un des antagonistes dégaina un couteau avec lequel il tenta vainement d'assaillir ou de faire peur à son adversaire. Le menacé devint menaçant avec le couteau de l'autre. La violence fut telle qu'un des hommes planta le couteau dans la poitrine de son adversaire en lui portant le coup fatal. «L'un d'eux s'affala au sol avec un couteau planté en plein cœur dans une mare de sang», conclut notre source qui ajoute que «les secours arrivèrent trop tard, car le blessé décéda pendant son transfert aux urgences de Hadjout». Larbi Houari BLIDA L'auteur de l'accident qui a tué un jeune supporter après la victoire de l'EN arrêté Les éléments de gendarmerie de Blida viennent d'arrêter l'auteur de l'accident de la circulation ayant tué un jeune supporter de 23 ans sur l'axe routier Blida-Beni Mered. Pour rappel, ce drame est survenu après la qualification de l'équipe nationale au deuxième tour de la Coupe du monde. Le chauffard a, en effet, effectué une dangereuse manœuvre qui lui a fait perdre le contrôle du véhicule et percuter de plein fouet le jeune homme qui se trouvait sur le bord de la route. La force du choc l'a renversé et sa tête a heurté un avaloir. Il est à signaler qu'après l'accident, le mis en cause a pris la fuite. Présenté hier devant le procureur de la République, il a été placé sous mandat de dépôt.