Les nombreuses requêtes, doléances et autres correspondances des habitants du lotissement Bellevue, adressées aux autorités locales afin de prendre en charge la viabilisation de leur cité, comptant une trentaine d'habitations, sont restées lettre morte et ce, depuis 1999. Dans une pétition dont nous détenons une copie, les habitants déçus par tant de promesses sans lendemains, n'y vont pas de main morte pour fustiger et dénoncer ouvertement le laxisme de la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) quant au lancement des travaux d'amélioration urbaine des rues de ladite cité. «Nous sommes approvisionnés en eau potable par citernes par des privés et l'alimentation électrique se fait par groupes électrogènes pour certains et pour d'autres à partir du douar Nemcha. Nous avons des fosses septiques en guise de toilettes, lesquelles remplies se déversent inéluctablement sur les voisins engendrant des rixes et des querelles. Les routes sont inexistantes, de fait, nous nous sommes aménagés des gîtes de fortune. Pis, les chaussées n'ont pas les normes urbanistiques usitées et aucun parking n'est prévu», est-il mentionné dans ladite pétition. Il est à signaler que les résidents sont un patchwork de hauts cadres de l'Etat et d'enseignants. Ils ne souhaitent pas aboutir à un conflit judiciaire ouvert avec les autorités tout en espérant que le wali, Mohamed Lebka, intercède en leur faveur auprès de la Direction de l'urbanisme et la construction (DUC) qui dispose d'un montant colossal dédié exclusivement au programme de l'amélioration urbaine qui est de l'ordre de 500 milliards de centimes et dont la consommation n'a guère dépassé le plafond des 15%, selon le dernier décompte des consommations des crédits. Dans le même registre, les habitants ont affirmé, mordicus, que «l'ex-DUC ainsi que son intérimaire, Mohamed Tonca, actuellement muté dans la wilaya de Guelma, ont pris en charge l'étude d'un projet de viabilisation de la cité qui malheureusement traîne à ce jour, soit depuis quatre années». Reste que les habitants de la cité Bellevue, sise dans la commune d'El-Kala méritent des autorités compétentes une attention particulière et un intérêt spécifique et soutenu. Et pour cause, ce sont des citoyens algériens de souche qui souffrent le martyre, en sourdine, depuis 19 ans. Daoud Allam AYANT ABRITE DURANT 5 ANS DES SINISTRES Une salle omnisports rendue aux athlètes de Annaba Aussitôt libérée de ses occupants, la salle omnisports Benfredj-Slimane de Annaba a été «envahie» par une armée d'agents de la commune pour lui rendre son lustre d'antan et sa fonction originale : servir le sport local qui a périclité ces dernières années et dont l'une des raisons du grand recul, pas la seule, se trouve dans le manque de structures sportives pour les milliers d'athlètes de la région. Cette salle, située au centre-ville, en avait grandement besoin au vu de la situation dans laquelle elle était après avoir servi à abriter, cinq ans durant, une vingtaine de familles sinistrées dont la majorité vient de la vieille ville, ex-place d'Armes. Elles ont été évacuées à l'époque où de vieux bâtiments menaçaient ruine et afin de prévenir d'autres malheurs après le drame, le énième, qui avait emporté un couple et son enfant, ensevelis sous les décombres. C'était suite à l'effondrement de la bâtisse de ce couple située à la vieille ville. Supervisée par le chef de daïra Yahia Yahyaten et le maire de Annaba Farid Merabet, l'opération de relogement de ces familles s'est déroulée dans de bonnes conditions. Les familles relogées croyaient rêver en intégrant leurs nouvelles demeures. Et pour cause, elles quittent, de leur propre aveu, un endroit indigne pour abriter des êtres humains. Là où elles étaient, elles vivaient dans une totale promiscuité dans une grande salle, séparées les unes des autres par des rideaux de fortune et utilisant des toilettes communes en plus de la rudesse du climat été comme hiver, ont précisé des chefs de famille. Des camions et des agents de la commune et de certains entrepreneurs privés ont procédé de bon matin au déménagement des familles vers leurs nouvelles demeures, situées aux nouvelles cités de Bouzaâroura et Boukhadra III, commune d'El Bouni. Outre la vingtaine de familles de la salle omnisports, soixante-dix autres habitant des taudis à la vieille ville de Annaba ont bénéficié de logements neufs dans la même commune d'El Bouni. Pour mener à bien leur emménagement, l'opération s'est étalée sur deux jours (dimanche et lundi). Selon le maire Farid Merabet, des opérations similaires interviendront dans les prochains mois pour reloger d'autres familles. Il précisera à ce sujet que d'ici la fin de l'année, des centaines de familles d'autres quartiers de la commune de Annaba ayant fait l'objet de recensement pour bénéficier de logements neufs seront concernés. A. Bouacha Batna La technique du lagunage pour supplanter les stations d'épuration La technique du lagunage, un procédé naturel d'épuration basé sur la déseutrophisation, sera mise en œuvre dans certaines communes de la wilaya de Batna ne disposant pas d'équipements de traitement des eaux usées, a déclaré mardi le wali, Hocine Mazouz. Cette technique, qui consiste à faire couler lentement, par gravité, les eaux usées dans plusieurs bassins de rétention, étanches et peu profonds, en éliminant le risque d'infiltration dans les eaux souterraines, concernera les petits groupements d'habitation et permettra de faire l'économie d'une station d'épuration, onéreuse, énergivore et nécessitant une main d'œuvre qualifiée, a souligné le chef de l'exécutif local. M. Mazouz a pris cette décision après s'être enquis, à Ras Layoun, des préoccupations des citoyens qui ont notamment fait état des menaces que font planer les eaux usées sur les terres agricoles. Un bureau d'études va rapidement être désigné en vue de la réalisation, dans cette localité, d'une station de lagunage, d'autant que la commune de Ras Layoun dispose du foncier nécessaire, a souligné le wali, ajoutant que cette technique peu coûteuse permettra également d'irriguer des terres agricoles. APS Aquaculture La production aquacole a doublé à Bordj-Bou-Arréridj La production aquacole a doublé en 2014 dans la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, passant de 90 tonnes en 2013 à 180 tonnes, a-t-on appris, hier auprès de la Direction de la pêche et des ressources halieutiques. Cette croissance est le résultat, selon la même source, du succès de l'expérience de lâchers d'alevins dans les barrages et les retenues collinaires de cette wilaya, ainsi que de l'augmentation du nombre d'exploitations spécialisées dans l'aquaculture créées, notamment dans le cadre d'investissements privés. Le nombre d'opérateurs activant dans ce secteur, en particulier au barrage de Aïn Zada, s'est accru à la faveur des avantages accordés à quatre jeunes investisseurs qui ont bénéficié d'une formation dispensée par des cadres de la direction régionale de la pêche de Sétif, a-t-on indiqué. La même source a fait état de l'élaboration d'une étude visant le développement du patrimoine halieutique et la promotion des activités liées à l'élevage de poissons à l'horizon 2025. Ce plan est destiné à répondre, à terme, aux besoins des populations des wilayas de l'intérieur du pays et à promouvoir les réseaux de distribution et de commercialisation, a-t-on souligné à la direction locale du secteur. APS El oued Mise en service de 115 transformateurs électriques en 2014 Quelque 115 transformateurs électriques ont été mis en service à travers la wilaya d'El-Oued, sur un total de 120 inscrits dans le programme d'urgence de 2014 de Sonelgaz en faveur de cette collectivité, a-t-on appris hier auprès de la direction locale de cette entreprise. Plus de 90 km de réseaux électriques ont été également réalisés, soit l'intégralité de la consistance physique du réseau destiné à relier les transformateurs électriques des centres de transformation de haute tension, en plus de leur raccordement au réseau de distribution destiné à alimenter les clients, a révélé le chargé de communication, Yacine Reguig. Dans le cadre du même programme, 8 nouveaux départs, sur une distance de 4 km, ont été réalisés afin de soulager la pression sur le réseau de distribution, a-t-il ajouté. Concernant le programme de 2014 financé par l'entreprise, il est fait état de la mise en place de 11 transformateurs d'électricité et leur raccordement au réseau de distribution, en plus de la réalisation de 15 départs sur un linéaire de 140 km, sur un total de 20 nouveaux départs programmés. Ces projets visent à lever les points noirs sur le réseau de distribution, notamment dans les zones souffrant d'une faiblesse du courant électrique, selon la même source.