La réouverture des marchés aux bestiaux réservés aux bovins interviendra dans les prochains jours. La circulation de l'espèce bovine qui a été largement touchée par l'épidémie de la fièvre aphteuse sera également autorisée, mais sous haut contrôle sanitaire. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Selon le directeur des services agricoles au niveau du ministère de l'Agriculture, Karim Boughalem, interrogé hier, à Alger, la campagne de vaccination et de lutte contre l'épidémie de la fièvre aphteuse qui a ravagé l'espèce bovine en Algérie pendant l'été 2014, a permis d'installer un bon matelas immunitaire. Ainsi, et après la réouverture des marchés aux bestiaux réservés aux petits ruminants (ovins et caprins), le 12 septembre, soit à la veille de la fête du sacrifice, la remise en marche des marchés bovins interviendra dans les prochains jours. «Dans moins de dix jours, nous allons procéder à la réouverture des marchés aux bestiaux réservés au bovin, une espèce qui, à la différence de l'ovin et du caprin est toujours interdite de circulation», a-t-il indiqué. Le Dr Karim Boughalem a toutefois précisé que cette réouverture se fera parallèlement avec la mise en place d'un dispositif sanitaire, à savoir la certification et les visites d'inspection de vétérinaires au niveau des marchés en question. «Le déplacement de chaque bovin sera obligatoirement suivi par un certificat vétérinaire, délivré par la Direction des services agricoles de wilaya compétente», a-t-il ajouté. Un label pour le cheptel algérien Par ailleurs, le directeur des services vétérinaires a réaffirmé l'information suivant laquelle une opération est en cours pour la labellisation du cheptel algérien. Cette action rentre, en effet, dans le cadre du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association (P3A), entre le ministère de l'Agriculture et l'Union européenne, dont un séminaire de lancement commun de trois jumelages pour la sécurité sanitaire, la protection et la labellisation des produits agricoles a été organisé hier, à Alger, sous la présidence du ministre du secteur, Abdelwahab Nouri. Il est à signaler que le programme est majoritairement financé par l'Union européenne.