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POLITIQUE ETRANGÈRE DU PAYS
La primauté du sécuritaire mise à l'index
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 10 - 2014

La primauté du sécuritaire dans la politique étrangère de l'Algérie a été dénoncée par l'ancien ministre de la Communication et ex-diplomate, Abdelaziz Rahabi.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Intervenant hier mercredi dans le cadre d'un forum organisé par le Front du changement (FC) autour du rôle de l'Algérie dans la région entre le sécuritaire et le stratégique, l'ex-ambassadeur au Mexique et en Amérique Centrale puis en Espagne, n'a pas été par trente-six chemins pour regretter la mainmise du pouvoir sur la politique étrangère du pays. Il exigera dans la foulée un «consensus national», qui constitue, selon lui, notre «faiblesse». Il plaidera pour un «débat entre pouvoir et acteurs politiques» avec «implication des élites et des universitaires». Il exprimera ses «craintes» par rapport aux éloges de l'Occident quant au rôle pivot du pays dans la lutte contre le terrorisme dans la région. Car, pour lui, il ne s'agit là que d'une «lutte par procuration» pour «des intérêts qui ne sont pas les nôtres», en plus du fait que l'Algérie fut la toute première victime de ce fléau qu'est le terrorisme.
Rahabi pour qui le statut de force régionale suppose une politique étrangère basée sur une diplomatie forte, une économie forte et une défense nationale performante, regrettera la faiblesse de notre économie et le manque de présence du pays dans la région du Sahel et ce dans tous les domaines (commercial, médical, économique et «pas seulement dans les discours». Il relèvera que le président de la République ne s'est jamais rendu dans la région, mettant le doigt sur le manque, voire l'absence de toute vision prospective. «Nous n'avons rien vu venir», dira-t-il malgré les avertissements de plusieurs universitaires remontant à cinq ans de cela quant à la fragilité de la région avec, notamment les groupes terroristes autrefois se comptant sur les doigts d'une seule main qui ont prospéré grâce à l'argent des rançons estimé à près de 200 millions de dollars. Ce qui justifie l'intervention française devant le principe de non-intervention militaire à l'étranger.
Un principe appelé, poursuivra-t-il, à être dépassé, car certain qu'il constituera la problématique durant les dix prochaines années, certain que si jamais un groupe terroriste commet une attaque dans le pays, l'ANP le «poursuivra au-delà des frontières».
Une option que Ahmed Adhimi estimera inévitable, lui qui soutiendra que la «sécurité du pays ne doit pas se limiter aux frontières», invitant à se départir de la diplomatie des «à-coups ». Il plaidera, entre autres, pour plus de démocratie, une réforme profonde de l'éducation nationale...


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