Une feuille de route a été tracée par la Direction de l'éducation de Bordj-Bou-Arréridj qui porte sur deux volets, diminuer l'échec scolaire, et mettre en application sur le terrain les recommandations de la ministre de tutelle, où l'éducation doit prendre la place qui lui revient, par la formation continue des personnels enseignants, et le soutien scolaire des élèves ayant des difficultés à suivre leur scolarité. Le directeur assure que le succès de cette opération ne pourra se concrétiser dans les faits qu'avec la collaboration de tous les acteurs de l'éducation nationale, il assure, par ailleurs, qu'il n'est pas dans le poste de directeur de l'éducation pour plaire à tout le monde, mais rappelle qu'il a une mission de service public qui le contraint à des objectifs éducatifs à atteindre, où l'on peut avancer par consensus avec la famille éducative et d'autres où il faudra trancher. En outre, des enseignants, des inspecteurs de l'éducation nationale (actifs et á la retraite), des parents d'élèves, ainsi que l'association des parents d'élèves ont exprimé leur pessimisme, tant le fossé est grand entre les moyens existant dans les établissements scolaires) tous paliers confondus et le nombre d'élèves scolarisés qui est en total déséquilibre, à savoir : les infrastructures ayant pris du retard dans la réalisation, établissements primaires (38) moyens (17) secondaires (16), cantines scolaires (26), salles de cours (100) ce qui explique fatalement que les classes sont surchargées, allant de 32 à 45 élèves surtout en classe d'examen. En effet, la Direction de l'éducation a sous sa responsabilité 167 898 élèves, répartis comme suit : écoles primaires (445) nombre d'élèves 87 813, moyens (121) établissements, nombre d'éleves 51 322, lycées (52), nombre de lycéens 28 723. A cela, il faut ajouter 13 161 personnels enseignants et pas moins de 6 000 employés dans le cadre de D.A.I.P. Aussi, dans le cadre du renforcement du personnel éducatif, la Direction de l'éducation a organisé un concours pour les 13 000 postulants en date du 23 juillet 2014, pour seulement 800 postes de travail, ( 22 ) professeurs pour le secondaire (203) pour le moyen (516) pour le primaire et (1) pour la langue amazighe. Il y a insuffisance des moyens, qui se traduit par le malaise des enseignants à l'échelle nationale et locale, par un échec scolaire assez important dont il faut prendre toute la mesure et agir. Il va sans dire que la cohésion sociale est menacée, à une époque où la réussite scolaire est un sésame à l'insertion professionnelle. Au delà des chiffres, c'est une réalité très difficile que vivent des centaines d'enfants exclus du système éducatif chaque année, ainsi que leurs familles, et dans une autre mesure les enseignants eux-mêmes. La Direction de l'éducation de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj a pris des mesures audacieuses pour redonner à l'éducation son rôle premier et son efficacité, selon le directeur de l'éducation ; cette année sera celle de la pédagogie, où les enfants en proie à des difficultés scolaires seront pris en charge. Layachi Salah-Eddine 60e anniversaire de la mort de Badji Mokhtar A guelma Une commémoration émouvante Guelma est surnommée « la ville du 8-Mai-1945 » à cause des massacres commis par l'armée française dans cette région, de ses 18 000 martyrs tombés lors de ces événements. Mais aussi à cause d'une barbarie et d'une haine qui se sont abattues, ce jour-là sur les femmes, les enfants et les personnes âgées de cette ville. «Les milices d'Achiari ont tiré sur Kadi Brahim, à peine âgé de 12 ans, tuant sa mère Nafissa enceinte de six mois et son père Mohamed» témoignait le défunt Abderrahmane Bara. Une atmosphère qui a favorisé l'émergence de personnalités nationales historiques. Comme Souidani Boudjemaâ, un des artisans de la révolution de Novembre, tombé au champ d'honneur en 1956 près de Koléa, à l'âge de 34 ans, ou feu le moudjahid Saci Benhamla figure de proue du nationalisme,...., la liste est très longue. Mais ce sont également des femmes, qui feront de Calama une cité symbolique et militante, aujourd'hui reconnue par les spécialistes de l'histoire de la révolution algérienne : Fatma-Zohra Reggui, issue d'une famille autochtone de la ville de Guelma, puis Bouzit Malika, la fille du quartier de Haït El Djamaâ, qui a cousu, juste avant sa mort l'emblème national, brandi plus tard, par sa sœur Akila, le 11 décembre 1960. C'est dans cette terre qu'ils sont nés, qu'ils ont milité et qu'ils sont enterrés, ceux qui ont fait l'histoire de cette ville martyre au prix de leur vie. C'est aussi dans cette région que Badji Mokhtar, cet héros intrépide, est tombé en martyr. Que s'est-il passé le 19 novembre 1954 à M'djez Sfaa, une commune distante d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma ? Ce grand martyr était à la ferme Dali Ben-Chouaf de cette localité, où devait se tenir une réunion très importante. Les parachutistes ont assiégé les lieux en faisant usage de leurs armes. Badji Mokhtar est tombé en héros, l'arme à la main au champ d'honneur. Le lien entre Guelma et ce chahid, natif de Annaba et enfant prodige de Souk-Ahras, fut toujours fort. La cérémonie officielle commémorant le 60e anniversaire de la mort de Badji Mokhtar, s'est déroulée mercredi dernier dans la commune de M'djez Sfaa. Elle était présidée conjointement par les walis de Guelma et de Souk-ahras. Noureddine Guergour À l'occasion du 29e anniversaire de sa mort Jijel se prépare à rendre hommage à Ferhat Abbas Le wali de Jijel Ali Bedrici a installé le comité préparatoire ces derniers jours pour la célébration du 29e anniversaire de la mort de Ferhat Abbas le 24 décembre prochain. Selon la cellule de la communication, ce comité préparatoire chapeauté par le chef de l'exécutif est composé de plusieurs directions dont, entre autres, l'administration locale, les moudjahidine, la culture, l'université de Jijel, le bureau de wilaya de l'Organisation nationale des moujahidine, ainsi que l'Assemblée populaire communale de Jijel et la daïra du chef-lieu de la wilaya. Selon certaines indiscrétions, les membres dudit comité s'attellent depuis son installation à confectionner le programme de cette célébration qui se veut, selon son initiateur, un hommage à cette figure emblématique du nationalisme algérien, native du douar de Hedjar-El-Miss dans les monts de Bouaâfroune relevant actuellement de la commune d'Oudjana. On apprend également que le programme de cette célébration, qui aura lieu le mercredi 24 décembre prochain à la Maison de la culture Oumar Oussedik, comporte des conférences présentées par des historiens sur le parcours militant du premier président du Gouvernement provisoire algérien ainsi qu'une riche exposition de photos et d'ouvrages de l'auteur de La nuit coloniale et un concours de dessin au profit des collégiens de la wilaya.Notons enfin que cette célébration sera rehaussée, selon certaines sources, par la présence du ministre des Moudjahidine. B. M. C. Biskra 2 000 logements, premier noyau de la nouvelle ville, lancés en travaux 2 000 logements publics locatifs, constituant le premier noyau de la future nouvelle ville de Biskra, ont été lancés en travaux, jeudi, par le wali, Messaoud Djari. Ce quota de logements, prévu sur 50 hectares, se décline en cinq immeubles de cinq étages, avec des appartements de 67 m2, a expliqué le responsable du bureau d'étude chargé du suivi du projet, Chaker Benaïssa. Le représentant de la société chinoise, chargée de la réalisation de ce programme d'habitat, a affirmé, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre, que sa société a mis sur le chantier «l'ensemble des moyens humains et matériels nécessaires à l'exécution du projet dans les délais impartis». Insistant, quant à lui, sur le respect des normes de qualité recommandées par l'étude technique, le wali a déclaré à l'APS que ce projet de 2 000 logements représente «la première pierre de la nouvelle ville de Biskra», prévue sur une superficie de 400 hectares dans la périphérie ouest de la capitale des Ziban. M. Djari a également affirmé que cette nouvelle zone d'expansion urbaine, destinée à décongestionner le centre-ville, comprendra, en plus des programmes d'habitat, plusieurs équipements socioéconomiques, sportifs et de loisirs. APS Batna Plus de 70 familles relogées dans la commune de Oued Taga Au total, 71 familles vivant dans des habitations précaires, dans la commune de Oued Taga (Batna), ont été relogées, jeudi, dans des appartements neufs dotés de toutes les commodités pour une vie décente et digne, a-t-on constaté. L'opération de déménagement des familles bénéficiaires, qui habitaient de vieilles demeures menaçant ruine dans les anciennes cités Ouled Ech-Chouhada et El Atiq, a mis à contribution les moyens humains et matériels de la commune et de daïra de Theniet El Abed de laquelle relève administrativement Oued Taga. Ce relogement est le «premier du genre» dans la commune de Oued Taga où 80 habitations précaires, fragiles et/ou insalubres ont été recensées, a indiqué le chef de daïra, Miloud Boussalem. Toutes les vieilles maisons évacuées ont aussitôt été démolies par des engins de la commune, a-t-on constaté.