De plus en plus, les habitants d'El -Bahia croisent des ressortissants originaires de pays africains, qui semblent avoir plus go�t � la vie dans notre pays. M�me si cela ne devait a priori constituer qu'une br�ve escale en attendant le grand pas vers l'Occident, la situation semble � pr�sent prendre d'autres tournures vu les grandes difficult�s qu'ils rencontrent pour r�aliser le r�ve de l'�migration. Amel B. Oran (Le Soir) - Ce sont des certaines de candidats � l'�migration clandestine, originaires du Mali, du Cameroun, de C�te d'Ivoire ou du S�n�gal, hommes et femmes, qui ont �lu domicile � Oran. Si pour certains les premiers jours de leur s�jour commencent l�galement avec un visa d'entrer en Alg�rie, la plupart sont en situation irr�guli�re. Souvent ils occupent des h�tels peu recommandables et sont sujet � de fr�quentes d�centes de police pour v�rification de papiers ou "dans certains cas" pour enqu�ter sur des r�seaux de prostitution ou de trafic divers. Ces temps-ci, l'on entend beaucoup parler d'interpellations; leur nombre varie entre 15 � 200 personnes, et ce pour les m�mes motifs : �migration clandestine, prostitution, faux et usage de faux avec un domaine o� ils excellent : le trafic de faux billets de banque que ce soit en dinars ou en euros. Si pour certains c'est la prison qui les attend, d'autres, b�n�ficient de la libert� provisoire. Mais la situation perdure. Il faut bien trouver une r�elle solution � ces ressortissants africains qui n'appr�cient pas de vivre ainsi ils aspiraient � une meilleure vie en passant par notre pays ; certains n'ayant d'autres choix, m�me s'ils n'en sont pas pour autant excus� que celui de la d�linquance. Eux-m�mes aimeraient trouver une solution � leur avenir. Ils ne cesseront de tenter l'�migration par l'Alg�rie et la situation ne peut que s'aggraver d' avantage et pour eux et pour la ville d'Oran. M�me si jusqu'� pr�sent, les Oranais se montrent tol�rants envers ces �migr�s africains, le comportement suspect et parfois av�r� de certains d'entre eux cr�e de plus en plus de m�fiance. L'Alg�rie a refus� la cr�ation de camps pour accueillir les candidats � l'�migration, sur le terrain cela semble contradictoire face � la pr�sence fr�quente de ces ressortissants qui survivent comme ils peuvent en attendant des jours meilleurs et pourquoi pas ailleurs.