Encadrée par une circulaire, l'exploitation du corail n'attend que l'appel d'offres. C'est ce qu'a indiqué le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. Rym Nasri – Alger (Le Soir) Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne I, Sid Ahmed Ferroukhi a rappelé que l'exploitation du corail a été encadrée par une circulaire. «Un programme pour l'aménagement et l'exportation des zones de corail sera bientôt mis en place. Aujourd'hui, il ne reste que l'appel d'offres afin que les intéressés puissent exploiter certaines régions de corail», précise-t-il. D'ailleurs, poursuit-il, un centre de formation des plongeurs a été ouvert. Evoquant le prix du poisson, souvent très élevé, le ministre assure qu'il dépend de plusieurs facteurs. Selon lui, la stabilisation des prix nécessite d'abord d'améliorer la disponibilité du poisson sur le marché, de moderniser la pêche, de se doter de nouvelles techniques et de mettre à jour les pratiques. «Même si le volume des échanges au marché a connu une hausse, les infrastructures sont toujours les mêmes depuis l'indépendance du pays. Depuis, seules deux infrastructures ont été réalisées», souligne-t-il. Et de citer également la commercialisation du poisson qui, aujourd'hui, compte plusieurs intervenants. Tous des facteurs qui favorisent un «système dépourvu de transparence». Convaincu de la nécessité de la mise en place d'un nouveau système de commercialisation du poisson, Ahmed Ferroukhi affirme qu'un programme de modernisation des pêcheries et de construction de nouveaux ports de pêche est prévu. S'agissant des mandataires, il assure également qu'une loi est prévue pour réorganiser ce volet. L'invité du forum de la radio a rappelé par ailleurs que l'Algérie a pu récupérer une partie de son quota de thon rouge. «Après trois années, nous avons récupéré une part plus importante que celles pêchées durant les années précédentes. Nous allons d'ailleurs continuer à œuvrer jusqu'à la récupération de la totalité de notre quota de thon rouge», dit-il, avant d'ajouter : «Personne ne pêchera le poisson algérien. Seule l'Algérie le fera.» Pour le ministre de la Pêche, la récupération du quota de l'Algérie est une question «morale» puisque «la pêche du thon rouge ne représente pas un grand volume économique».