Les deux nouvelles cités situées à l'ouest de la ville, à presque 3 kilomètres aux abords de la voie ferroviaire qui mène à Oran, sont insuffisamment desservies en transport public. Les citoyens habitant ces lieux si éloignés de la ville ont beaucoup de mal à rejoindre cette dernière, surtout les travailleurs et les écoliers soumis au respect d'horaire fixe d'études ou d'exercice professionnel. Certains fonctionnaires arrivent très souvent en retard surtout le matin à leur lieu de travail, idem pour les écoliers et étudiants souffrant d'un manque flagrant de transport presqu'inexistant. Les bus de l'entreprise publique arrivent à ces endroits pleins à craquer, ce qui pénalise les citoyens qui doivent prendre leur mal en patience et attendre, parfois des heures. Certains bus surchargés poursuivent leur route sans même marquer d'arrêt. Un véritable casse-tête pour ces oubliés qui ne savent plus à quel saint se vouer. Des contraintes qui ne semblent pas trouver de solutions. Rares sont les autobus qui daignent s'arrêter uniquement pour transporter des malades, des handicapés, des écoliers ou des travailleurs. Face à ce déficit flagrant, les résidents de ces cités sollicitent l'intervention de la direction des transports pour la desserte directe d'une ligne réservée uniquement à ces deux cités qui souffrent d'un manque du transport public et restent soumises à la merci des clandestins qui les déplument en leur faisant payer des courses à un prix variant de 150 à 200 dinars pour un trajet ne dépassant guère les 4 kilomètres. A. Rahmane NAÂMA Ouverture du premier festival national de la chanson féminine Dans la wilaya de Naâma, plusieurs activités ont marqué la journée du 8 mars, Journée internationale de la femme, ou des droits des femmes dont les festivités ont commencé depuis le week-end et certaines s'étaleront jusqu'au 13 mars. Pour cette année, la wilaya de Naâma a organisé le premier Festival national de la chanson féminine qui se déroule sous le haut patronage du ministère de la Culture, et du wali de Naâma, du 8 au 13 mars 2015, où plusieurs troupes folkloriques de plusieurs wilayas en sont conviées, notamment Hasna Bécharia, ou encore la troupe Tindi de Tamanrasset qui animeront des soirées musicales à Mécheria, Naâma et Aïn-Sefra. Plusieurs autres troupes folkloriques locales ont également animé des après-midi musicales et artistiques et des réceptions ont été organisées en l'honneur des femmes travailleuses à travers leurs lieux de travail. Des expositions diversifiées fondées sur les traditions et coutumes ont été également du programme : les habits traditionnels (de coutures manuelles, de la broderie allant de la présentation de la djellaba ou khachabia jusqu'au haïk, ghenass, robes, aux différents ustenciles de cuisine (tbag, couscoussier et autres...), les objets d'utilité de cuisine (lemnasseb, hamara), et les mets traditionnels (galette, rfis, meloui, merdhoud etc.), ainsi que des expos photos et de peintures d'art retraçant le combat de la femme durant la guerre de Libération. Enfin, nous avons jugé utile de reprendre cet important appel de la déclaration de la conférence de Pékin qui s'est déroulée sous l'égide de l'ONU, du 4 au 15 septembre 1995, d'où le thème de cette année a été choisi : «Autonomisation des femmes – Autonomisation de l'humanité : Imaginez !». Pour rappel, 189 gouvernements, 2 100 ONG, et plus de 5 000 représentants (militantes et militants) ont assisté à cette conférence, où il a été débattu et abordé plusieurs points concernant la femme, partant de la lutte pour l'égalité, au développement et la paix, la promotion et l'autonomisation des femmes en matière de droits humains, la pauvreté, les violences faites aux femmes et d'autres domaines de préoccupation. Enfin, les gouvernements et les Nations unies s'accordent à promouvoir «l'égalité des sexes» tant au niveau politique qu'au sein des programmes. Le plan d'action établit des objectifs au délai imposé, invitant les nations à mener des actions concrètes dans des domaines comme la santé, l'éducation, la prise de décision et les réformes légales. Le but de ce plan d'action est d'éliminer toute forme de discrimination envers les femmes, en public comme en privé. Fin de la déclaration. B. Henine Aïn-Témouchent Arrestation de trois faux-monnayeurs à El-Amria Suite à des informations parvenues à leurs services faisant état de l'existence d'un trafic de faux billets dans la ville d'El- Amria, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra ont diligenté une enquête qui a abouti à l'arrestation du dénommé S. Z. âgé de 34 ans, commerçant dans la cité de Hay Zeitoun à Aïn-Témouchent. Lors de la fouille du domicile du mis en cause, la police a découvert une importante somme d'argent en faux billets estimée à 160 000 euros en billets de 50, 100 et 200 euros ainsi que 7.600 dollars américains et 150.000 dinars algériens en billets de 1 000 et 2 000 DA et 3 500 coupons de billets prêts pour l'exploitation, en plus d'une autre somme de 700 000 dinars authentiques, des produits radioactifs, des liquides chimiques et autres produits entrant dans la fabrication de faux billets et des téléphones portables. Lors de l'interrogatoire, le faussaire, S. Z. ne tarda pas à dénoncer ses deux complices africains dont l'un est de nationalité malienne et l'autre centrafricaine. Ces deux trafiquants ont été arrétés dans la ville d'Oran avec de faux papiers d'identité. Les trois mis en cause ont été présentés hier devant le procureur de la République d'El- Amria. S. B. Agriculture 80 projets approuvés par le Calpiref Pas moins de 80 projets d'investissement agricole ont été approuvés par le comité d'assistance et de localisation des projets d'investissement et de régulation foncière (Calpiref)de la wilaya d'Aïn Temouchent, a-t-on appris, dimanche, du directeur des services agricoles (DSA). Localisés dans les dix zones d'activités industrielles de la wilaya, ces projets sont susceptibles de contribuer à la création de 1 500 postes de travail au profit de la main d'œuvre locale, a indiqué Berkane Naïmi. Ces projets portent essentiellement sur l'activité de transformation, notamment, oléicole, de confiseries et autres unités agricoles industrielles. Ils seront réalisés au niveau des zones de Tamazoura, Ain Témouchent, Hammam Bouhadjar, Ain Larbâa, Hassasna, El Maleh, Aghlal et Hassi El Ghella, a-t-on ajouté. Par ailleurs, la wilaya d'Aïn-Témouchent a lancé une opération de mise en terre de plants d'oliviers sur une superficie de 1 000 ha, inscrite dans le cadre du programme complémentaire 2013. La wilaya se dotera, au titre du plan quinquennal 2015-2019, de cinq nouvelles huileries qui renforceront les quatre unités existantes dans la région, a signalé le responsable de la DSA. Il s'agit là de la seconde phase du programme d'initiative locale confié à la wilaya d'Aïn-Témouchent qui a déjà enregistré la plantation de 3 500 ha oliviers ces dernières années. Ce programme, mené en étroite coordination avec la conservation locale des forêts, porte sur la plantation de 10 000 ha d'oliviers. La wilaya d'Aïn-Témouchent compte actuellement quelque 913 758 oliviers, rappelle-t-on.