Tipasa Les forestiers en colère Notre rédaction a été destinataire d'un communiqué, provenant du syndicat des forêts de la wilaya de Tipasa, dans lequel il est fait état des dispositions prises par ce syndicat à l'issue d'une concertation entre les chefs de district des forêts de la wilaya de Tipasa, la Fédération nationale du syndicat des forêts et le syndicat des forestiers de Tipasa. Selon ce communiqué, la Direction générale des forêts serait à l'origine de cette concertation et de cette initiative. Cependant, nos lecteurs doivent être informés du résultat de nos investigations dans ce cadre afin de mieux apprécier cette situation, qui fut explosive à la veille de la Journée mondiale de l'arbre et de la tenue de ce conclave avec les principaux intéressés, dans un secteur aussi sensible qu'est la préservation de nos forêts. Selon notre source, un confrère de El Hiwar en langue arabe aurait obtenu récemment, de la part du syndicat des forestiers de Tipasa, une copie de la plateforme des revendications, dans laquelle il est fait état de graves accusations portées à l'encontre de l'actuelle direction des forêts de Tipasa. Selon cette source, ce syndicat a fait état «d'une grève de la faim suivie de menaces d'une démission collective des chefs de district des forêts de Koléa, Damous, Cherchell et Hadjout. Toujours d'après cette source, «cette démission serait liée aux mauvaises conditions de travail, aux insultes et brimades dont seraient victimes ces cadres». Il a été révélé, par ailleurs, par cette source que «plusieurs travailleurs menacent d'une grève généralisée, d'un sit-in devant l'administration des forêts et d'une grève de la faim de la part de ces six chefs de district mécontents». Le communiqué du syndicat qui nous est parvenu fait état de récentes mesures d'apaisement convenues lors de la Journée mondiale de l'arbre qui consistent en un gel de la grève de la faim, du gel du sit-in et du gel de la protestation généralisée à l'ensemble des travailleurs des forêts de la wilaya de Tipasa, mais conditionnées toutefois par une exigence majeure : le départ de l'actuelle directrice, qui a été installée dans ses fonctions il y a une année. Selon ce communiqué, ce syndicat menaçait de recourir à ces mesures de grève, si aucune solution n'est trouvée au cours de cette semaine. Houari Larbi Bouira Des dizaines de citoyens devant le siège de la daïra de Sour-El-Ghozlane Plusieurs dizaines de citoyens issus de deux villages, Ouled-Tajine et Ouled-Gacem, dans la commune de Sour-El-Ghozlane, à 33 kilomètres au sud de Bouira, se sont encore une fois rassemblés hier devant le siège de la daïra de Sour-El-Ghozlane pour réclamer la prise en charge de leurs doléances par les autorités locales. Les villageois qui se sont illustrés durant plusieurs mois, entre novembre 2014 et février dernier, en organisant plusieurs sit-in et autres rassemblements devant les sièges de la commune et de la daïra de Sour-El-Ghozlane, sièges qu'ils ferment souvent lors de leurs actions de protestation, avaient élaboré une plateforme de revendications, axée principalement sur la réfection des routes, la réalisation du réseau d'AEP et surtout, le raccordement de ces deux villages situés en haute altitude , près du mont Dirah, à plus de 1 200 mètres d'altitude, en gaz naturel. Au mois de février dernier, lors d'une réunion qui avait regroupé les représentants de ces deux villages avec les autorités locales ; le chef de daïra, le maire et les élus locaux, des engagements et des promesses avaient été faits quant à la prise en charge urgente de ces différents points soulevés. Hier, des villageois qui nous ont contactés par téléphone nous ont indiqué qu'«après plusieurs semaines d'attente, les engagements pris par les autorités locales ne sont toujours pas honorés», et que «le rassemblement pacifique que nous avons organisé aujourd'hui est fait justement pour rappeler avec force combien nous sommes impatients de voir les projets promis démarrer au plus vite». Les protestataires espèrent l'intervention du wali pour donner des instructions aux responsables concernés afin de «faire bouger les choses», comme ils l'ont précisé. Y. Y Akbou (Béjaïa) Des villageois en colère réclament la restitution de leurs terres Une foule imposante de résidents du village d'Arafou, relevant de la municipalité d'Ighrem, est sortie hier dans la rue pour réitérer l'exigence d'une prise en charge réelle de ses revendications par les pouvoirs publics. Mettant en avant une plate-forme de revendications contenant 28 points pour l'amélioration des conditions de vie dans leur cité , les protestataires, exacerbés par «la marginalisation» de leur village dans le programme de développement local, réclament également de l'APC d'Akbou, territorialement dépendant avant le nouveau découpage de 1984, la restitution de leurs terres que les autorités municipales d'Akbou s'apprêteraient à vendre en lotissement à des particuliers qui «se sont installés illégalement sur nos terres» , a-t-on dénoncé. «On n'aurait rien dit si nos terres devaient servir à l'implantation de projets d'utilité publique mais que les pouvoirs publics envisagent de les vendre ou régulariser des personnes qui se sont installées illégalement sur nos terres est inadmissible», s'insurgent des protestataires. Et d'ajouter «aujourd'hui, quelle que soit la décision des autorités locales pour vendre ou louer ces terres , elles nous reviennent de droit car elles appartenaient à nos parents avant leur expropriation». Les villageois ont ensuite formé un rassemblement devant le siège de la daïra d'Akbou. Une délégation des villageois manifestants a été reçue par le chef de la daïra d'Akbou à qui une plate-forme de revendications a été transmise. Les villageois protestataires ont aussi exigé des travaux de canalisation de l'oued Illoulen qui menace leurs terres et leurs habitations. A. K. M'sila 5 000 plants pour célébrer la Journée des forêts La Conservation des forêts de la wilaya de M'sila a choisi le Centre pédagogique des enfants retardés mentaux de M'sila pour célébrer la Journée internationale des forêts qui coïncide avec le 21 mars. Un centre qui s'étend sur une superficie de 10 hectares où 100 plants seront plantés en présence d'enfants handicapés qui animeront un concours de dessin portant sur la valeur de l'arbre et de la verdure. Pour le choix de ce centre, la directrice de la DAS de M'sila. Mme Rassouli Nadjeh Salam, a déclaré «c'est juste pour inciter les personnes normales à travers le geste simple de ces personnes handicapées à les pousser à s'intéresser beaucoup plus à l'environnement en général et à l'arbre en particulier. La Conservation des forêts de M'sila a lancé cette opération de reboisement depuis le 14 mars dernier à travers différentes structures et cités résidentielles et qui a connu la participation de la Direction de l'action sociale (DAS) de la Sûreté de wilaya, le secteur de l'éducation, les stagiaires de la Direction de la gestion des établissements de détention ; comme on a organisé des sorties de sensibilisation dans la forêt de El Hawrane de Hammam Dhalaâ, cette ville qui abrite une station thermale entourée des montagnes de Dréat devenue un lieu de villégiature pour les touristes de la région en particulier voire des amoureux de la nature venant d'autres villes du pays. Cette opération de reboisement de 5 000 plants à travers le territoire de la wilaya a connu la collaboration d'Algérie Télécom qui a distribué des Tee-shirts portant le sigle de cette journée «Algerian Green Day et des sacs de shoppings. Cette journée a été honorée par la présence du premier responsable de la wilaya qui a planté son arbre au côté d'un enfant retardé mental dans le centre pédagogique des enfants handicapés, avec tout l'espoir de revoir la verdure qui ornait la ville de M'sila d'antan, notamment le tunnel vert sur la route de Bordj-Bou-Arréridj à la sortie nord de la ville de M'sila,où les usagers de voitures et piétons pouvaient circuler sans être touchés par les rayons solaires tout au long d'un tronçon de route de 2 km, reliant l'école Radja, la medersa à la société Socoman, fabricant d'aqueduc en béton.