L'instance de Kerbadj aime les cafouillages. En tout cas, l'affaire Matijas, du nom du gardien de but de l'USMBA, prouve que la LFP et ses structures soufflent le chaud et le froid. Le portier franco-algérien qui a déjà un litige en souffrance dans les tiroirs de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, suite à ses déclarations non encore étayées faisant état d'une tentative de corruption qui l'a visé avant le match MCEE- USMBA (26e journée de la Ligue 1), est à l'origine des déboires du MCA, club qui a annoncé au début de ce mois l'avoir engagé. Une transaction qui a fini par attirer au club dirigé par Abdelkrim Raïssi les foudres de la Ligue de Mahfoud Kerbadj qui a «promis» des sanctions à l'encontre du président mouloudéen et son team s'il s'avère que le transfert a bel et bien eu lieu. Avec cette précision qu'entre la conclusion du transfert et la menace émise par Kerbadj trois longues semaines s'étaient écoulées. Le temps n'étant pas si précieux pour nos décideurs, le club employeur de Matijas, l'USMBA en l'occurrence, n'ayant fait part de son intention de bloquer la transaction que depuis quelques jours, l'instance du même Kerbadj qui avait convoqué Raïssi pour s'expliquer sur cette entrave à la réglementation, un joueur sous contrat n'ayant pas le droit d'être approché par un club, nous balance un communiqué dans lequel la CD exige du boss du club Doyen un démenti sur la prétendue signature dudit gardien au profit du MCA. Un «péché» sanctionné par les règlements, faut-il le souligner. Lesdits règlements n'ont, toutefois, pas fait cas de la publication d'un démenti pour dédouaner le MCA ou tout club réfractaire en la matière. La CD n'avait pas non plus à laisser «le dossier ouvert». Si Raïssi est fautif, et il ne l'est pas tant que son secrétaire n'a pas déposé le contrat de Matijas au niveau de la LFP, il doit être sanctionné. Le reste n'est que balivernes.