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APRES LES DERNIERS EVENEMENTS QU'A CONNUS L'UNIVERSITE
Hadjar se montre ferme
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 01 - 2005

"Les �tudiants qui emp�chent leurs camarades d'acc�der aux salles et qui s�questrent les personnes, je m'occuperai d'eux", a d�clar� en apart� le recteur de l'Universit� d'Alger, le Dr Tahar Hadjar, hier, lors d'une conf�rence de presse. L'exclusion et des poursuites judicaires seront, selon ses propos, les mesures qui seront prises, apr�s un conseil de discipline, contre une cinquantaine d'�tudiants.
Ces derniers, seraient, selon le Dr Tahar Hadjar, derri�re les perturbations qu'a connues la Facult� des sciences politiques et de l'information (ex-ITFC). "Ils ont refus� l'acc�s aux �tudiants et aux professeurs, et ont utilis� la force. Selon la r�glementation int�rieure, ils sont passibles d'exclusion", a-t-il soutenu. Le ton est donc ferme contre ces agissements. Le recteur de l'Universit� d'Alger, qui a r�uni les doyens des diff�rentes facult�s, hier, a "voulu �claircir la situation et faire toute la lumi�re sur cette affaire". "Il faut �radiquer le ph�nom�ne de la violence au sein de l'universit�, et pour ce faire, nous prendrons les mesures ad�quates", a-t-il affirm�. Quant � l'emprisonnement de Hamitouche Merzouk, le recteur dira que l'universit� est victime dans cette affaire car elle subit les retomb�es de cet acte. Il ajoutera en direction des doyens : "Il n'est pas dans notre int�r�t qu'un �tudiant soit emprisonn�. En quelque sorte, nous avons failli � notre fonction de p�dagogue". Et d'ajouter : "Mon souhait n'est pas de me venger". Sur un autre point, le Dr Hadjar dira que la gr�ve g�n�rale n'a jamais eu lieu mais que des �tudiants ont refus� l'acc�s � leurs camarades. "Je ne suis pas contre la gr�ve du moment qu'elle est l�gale et pacifique". Concernant les mesures qui seront prises pour aplanir la situation, le recteur avancera, notamment, le dialogue avec les �tudiants. Il notera, cependant : "C'est un dialogue de sourds, car je ne peux rien faire pour leurs revendications. Le probl�me est maintenant au niveau de la justice. Pendant l'instruction, nous n'avons pas le droit de nous prononcer ou tenter quoi que ce soit". Et d'encha�ner un peu plus loin : "Maintenant si je fais quelque chose, ce sera de fa�on informelle." Il est � rappeler que tout a commenc� le 13 d�cembre dernier apr�s l'arrestation de Merzouk Hamitouche. Cet �tudiant en 3e ann�e de sciences politiques a �t� appr�hend� ce jour-l� � l'entr�e de l'ITFC. Sous mandat de d�p�t, il est incarc�r� � la prison d'El- Harrach. Des poursuites judiciaires ont �t� lanc�es �galement contre cinq autres �tudiants. C'est suite � une plainte d�pos�e contre X par le directeur de la cit� universitaire de Ben-Aknoun pour "destruction de biens publics" que ces d�marches judiciaires ont �t� entam�es. En signe de solidarit� et de protestation, les �tudiants ont organis� un vaste mouvement de solidarit� et de protestation dans les campus universitaires. Un mouvement qui ne cesse de s'intensifier de jour en jour. Le recteur soulignera que des partis politiques essayent de r�cup�rer ce mouvement. "C'est de bonne guerre mais cela ne doit pas �tre fait au d�triment de l'�tudiant", a-t-il soutenu.
"Les franchises universitaires n'ont pas �t� viol�es"
"Les franchises universitaires n'ont pas �t� viol�es durant la nuit de lundi � mardi", a soutenu le Dr Tahar Hadjar. "A 21 heures, il est strictement interdit de demeurer au sein de l'institut. Apr�s les heures de travail, seuls les agents ont le droit d'y rester." Quant au recours aux forces publiques, le recteur dira : "Lorsque c'est n�cessaire, la loi nous permet de faire appel aux forces de l'ordre au sein de l'universit�. Du moment que l'universit� n'a pas ses propres forces". Quant � l'utilisation de la violence et de la force pour faire sortir les �tudiants, le recteur r�pondra tout simplement : "La violence appelle la violence". Sauf qu'au moment de l'investissement des forces publiques, d'apr�s les t�moignages recueillis, les �tudiants observaient un sit-in pacifiquement. Le directeur de la cit� universitaire de Ben Aknoun, pr�sent dans la salle, soutiendra que tout remonte avant les vacances. "Un groupe d'�tudiants, d�j� connus pour leurs agissements (casse), ont saccag� des ordinateurs et le restaurant", a-t-il certifi�. Il affirmera que la r�fection de la cuisine, � elle seule, co�tera 2 millions de centimes. Le directeur de la cit� universitaire rappellera � plusieurs reprises que ces �tudiants sont des r�cidivistes. Ils seraient � leur quatri�me ou cinqui�me "descente". Et � chaque fois, d'importants d�g�ts sont occasionn�s. "C'est pourquoi nous avons �t� oblig� de recourir � la justice", a-t-il argument� Cependant, des questions restent en suspens : la situation aurait-elle pu �tre g�r�e autrement avant qu'elle ne se d�grade � ce point ? Du moment que "ces �tudiants avaient saccag� auparavant", pourquoi n'ont-ils pas �t� exclus directement ? Enfin, le recours � la justice et � la police est-il la meilleure r�ponse pour un discours de non-violence? A priori, dans la gestion des conflits, nos administrateurs ont beaucoup � apprendre.


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