La réunion du BF de la Fédération algérienne de football, mardi après-midi, a été intégralement consacrée aux affaires de dopage qui ont ébranlé le football algérien le mois dernier. Les cas Belaïli (USMA) et Boussaïd (RCA), respectivement suspendus pour deux années par la CAF et la FAF, semblent avoir inspiré les membres de la FAF à relever l'état d'alerte. Les membres du BF et leur président, Mohamed Raouraoua qui ont été informés par la commission médicale de la FAF, que 1 034 contrôles antidopage ont été effectués entre 2012 et 2015, dont 173 contrôles durant les deux premiers mois de cet exercice (2015-2016) en Ligues 1 et 2 ont décidé de «déclarer la guerre» à tous les responsables de ces pratiques contraires à l'éthique sportive. Aussi, il a été convenu de quatre principales actions à même de «réprimer» d'éventuelles infractions du genre. Deux des actions suggérées sont d'ordre didactique. En l'occurrence, le lancement d'une nouvelle campagne d'information en direction des joueurs, des dirigeants et des médecins, l'organisation d'un séminaire scientifique qui traite de la prévention du phénomène de dopage. Plus pratiques sont les actions suivantes. A savoir le contrôle systématique de toutes les rencontres des championnats de Ligues 1 et 2 à partir de ce week-end (7e journée). La commission fédérale dirigée par Mohamed Boughlali se chargera de recueillir tous les éléments susceptibles de prouver les infractions liées au dopage. La FAF qui relève la lourde facture à payer (elle compte dégager un budget adéquat à cette opération) pour ce genre de contrôle indispensable a, par ailleurs, annoncé que la CMF (commission médicale de la fédération) est autorisée, selon les RG de la Fifa, CAF et de la FAF à opérer des contrôles inopinés durant les entraînements. Le communiqué sanctionnant la réunion de ce mardi 29 septembre interpelle tous les clubs à soutenir cette action de salubrité, notamment envers la consommation de stupéfiants en milieu des footballeurs.