Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique se veut rassurant quant à ses relations avec les partenaires sociaux de son secteur puisque, précise-t-il, les portes de son département leur resteront toujours ouvertes. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Depuis mon arrivée à la tête de ce ministère, il y a six mois, le Cnes (Conseil national des enseignants du supérieur) a été reçu plus de six fois soit une moyenne d'une fois par mois», a assuré Tahar Hadjar hier, en marge des travaux de la première rencontre des universités algériennes et turques, tenue à Alger. Selon lui, aucun syndicat du secteur n'a été reçu par la tutelle autant que le Cnes l'a été en si peu de temps. S'agissant des relations algéro-turques, le ministre de l'Enseignement supérieur a affirmé qu'il est temps de les «booster» notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur et «approfondir» par la même la coopération entre les deux pays. Une démarche qui se concrétisera selon lui, à travers «la mise en place d'un nouveau programme de coopération qui compte entre autres l'échange de professeurs et de chercheurs entre les deux pays». Côté chiffres, Hadjar souligne qu'en 2014, plus de 2 100 professeurs et chercheurs algériens ont effectué un stage de cycle court dans des universités turques. De son côté, le président du Conseil de l'enseignement supérieur turc, Pr Yekta Sarac, a rappelé que les relations algéro-turques sont au beau fixe et aspire à les voir développées davantage dans le domaine de l'enseignement supérieur. Un secteur dit-il, «très développé» dans son pays à travers les nombreuses infrastructures disponibles et le niveau d'enseignement administré et de la recherche scientifique. Preuve poursuit-il, «en trois années, le nombre des étudiants étrangers en Turquie a doublé pour atteindre 72 000 dont uniquement 300 étudiants algériens».