Le parti de Louisa Hanoune tente d'empêcher l'élection du candidat FLN à Guelma, lors des sénatoriales du 29 décembre prochain «grâce à un accord avec le RND local, dans un cadre de pacte signé entre les deux représentants des deux partis, dans cette wilaya», déclare un élu du Parti des travailleurs à l'Assemblée populaire de wilaya. Décidément, les élus du PT sont entrés en «résistance» contre l'ancien parti unique. Le député Smaïn Kouadria n'a jamais été aussi dur envers ses détracteurs, «on veut barrer la route au candidat d'une formation politique, dont je préfère taire le nom, tout en respectant ses militants, je déplore les discours tenus ses derniers temps par son premier responsable, que je qualifie de graves dérapages», a-t-il déclaré devant l'assistance, lors d'un rassemblement organisé, samedi, au centre des loisirs scientifiques de la ville de Guelma, par la coordination de wilaya du RND, dans le cadre de la campagne des prochaines sénatoriales. Au cours de cette rencontre qui a vu l'adhésion des élus du Mouvement populaire algérien (MPA), du Parti pour la justice et la liberté (PLJ) et du Mouvement de l'entente nationale (MEN), le député du parti de Louisa Hanoune de la wilaya de Guelma a rappelé que l'alliance de son parti ne date pas d'aujourd'hui «j'ai toujours coordonné au niveau de l'APN avec mon collègue du RND pour répondre aux préoccupations de la population de notre wilaya», a-t-il déclaré. Pour rappel, 257 élus locaux été présents à ce rassemblement. Noureddine Guergour ... Et à Tipasa Le patron du RCD cautionne la candidature du maire de Hadjret Ennous Ce fut en grande pompe que les militants du parti RCD ont accueilli récemment M. Mohcène Bellabès, le patron du RCD, qui s'était déplacé en délégation restreinte dans la ville côtière de Hadjret Ennous, pour l'installation de M. Bellizim Wahid, le nouveau secrétaire régional du RCD de Tipasa et pour cautionner la candidature de M. Ahfir Mohamed, le maire RCD de cette ville, en vue des élections sénatoriales qui auront lieu le 29 décembre prochain. Les préparatifs de ce rendez-vous électoral ne créent pas les turbulences attendues mais, au contraire, semblent toutefois laisser insensible une bonne partie des citoyens quoique au fait de l'évènement politique, mais aussi certaines franges de la classe politique locale. M. Mohcène Bellabès, lors de son périple, à Hadjret Ennous, semblait à l'aise dans sa visite, surtout dans ses propos à l'adresse de ses militants, mais il semblait surtout impressionné par les formidables réalisations de cette petite commune. «Hadjret Ennous, une petite commune, a réussi le grand pari de se hisser à la hauteur de villes qui lui envient sa réussite. Ainsi, il n'existe pas de conditions d'exercice ou de compétition politique, la solution c'est d'avoir une vision, une intégrité et un objectif. Il faut toujours avoir un objectif en imaginant les conditions dans lesquelles on veut être», martèle l'orateur. Pour la wilaya de Tipasa, les candidats connus sont depuis avant-hier en lice pour ce poste à la première Chambre que préside Abdelkader Bensalah. Il s'agit de Ahfir Mohamed du RCD maire de Hadjret Ennous, M. Kolai du FLN élu APW, M. Boudjouher Malik, l'actuel maire de Tipasa et élu sur la liste RND, ainsi que, selon une source locale, d'un autre candidat indépendant. Les concurrents à ce poste ont, semble-t-il les yeux rivés en direction des quatre cent douze élus locaux. L'enjeu est prévu être surtout très serré entre les deux candidats du RND et FLN, considérés comme les deux premières forces politiques à l'échelle de la wilaya de Tipasa. L'autre enjeu dans ces joutes, où seuls les grands électeurs ont le droit de glisser le bulletin de vote dans l'urne du 29 décembre prochain, se situe au niveau des contacts formels et informels pour mener campagne auprès des élus locaux. Plus grave, reste la rumeur colportée à tort ou à raison concernant un douteux mode d'acquisition des voix, un système qui pourrait influer sur le déroulement du prochain vote et des attentes citoyennes. Difficile à dire dans un scrutin qui se déroulera à travers des contacts personnels contrairement aux législatives ou aux communales qui, elles, exigent des campagnes ouvertes à l'adresse de la population. Dans tous les cas, des discussions sont autour de ce rendez-vous où seuls les élus locaux seront conviés, et où seule l'urne décidera qui représentera Tipasa au Sénat à partir du 29 décembre prochain.