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Le Zimbabwe puis la Tunisie «dénudent» les faillites du système Raouraoua
Chronique d'une bérézina programmée
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 01 - 2017

Les Verts n'iront pas loin dans cette 31e édition de la CAN. Comme en 2013, en Afrique du Sud, la Tunisie est venue offrir une nouvelle leçon d'efficacité et d'humilité aux joueurs algériens. Une gifle, en somme, dont les conséquences n'attendront pas jusqu'au soir du match, le dernier de cette campagne au Gabon, contre le Sénégal.
Les Verts sont de bien mauvais élèves. Leur déconfiture dans cette trente-et-unième coupe d'Afrique est bel et bien programmée. Sur et en dehors des terrains, l'EN conduite depuis novembre dernier par Leekens apporte chaque jour que Dieu fait les preuves de ses limites lorsqu'elle est appelée à se frotter aux grands d'Afrique. Et l'explication maghrébine de jeudi à Franceville témoigne de la faillite d'un système mis en place par un Mohamed Raouraoua plus que jamais «coupable». Le président de la fédération qui préfère jouer en solo est «coupable» des sept péchés capitaux. D'une bérézina qu'il a forcément alimentée en reproduisant des schémas de gestion obsolètes.
Depuis exactement 2010, et le miracle de Cabinda réalisé par Saâdane et ses joueurs devant l'ogre ivoirien emmené par Vahid Halilhodzic, en quart de finale de la CAN jouée en Angola, la sélection entamait son cycle de «rénovation» irréfléchie. Des joueurs qui avaient fait toutes les virées dans la savane vont être dégommés de la liste qui ira défendre les couleurs en Afrique du Sud, à l'occasion du Mondial. Un tournoi à l'issue duquel Cheikh Saâdane quittera ses fonctions au lendemain d'un nul concédé devant la Tanzanie, à Blida. Sorti par la petite porte, le sélectionneur algérien ne comprenait pas les «charges» retenues contre sa personne et le travail qu'il a accompli à la barre technique des Verts. Son remplaçant, le « général » Abdelhak Benchikha, ouvrira le bal à sept années d'instabilité même si les successeurs de l'actuel driver de l'IR Tanger(Maroc), Halilhodzic et Gourcuff en l'occurrence, ont relativement duré à la barre technique des Verts (36 et 20 mois respectivement). Mais le mal était ailleurs.
La valse des sélectionneurs n'était, en définitive, que la face émergée de l'iceberg : la composante de la sélection autrefois limitée (au nombre et dans la qualité) mais stabilisée a subitement galopé. L'EN devenait, au fil des stages, un laboratoire pour les essais et les expérimentations. Halilhodzic puis Gourcuff multipliaient, sous l'impulsion de Raouraoua, les stages au profit des locaux sans que cette option soit salvatrice. La plupart des joueurs du championnat local serviront de «cobayes» pendant les regroupements de courte durée pour voir, finalement, l'entraîneur en place opter pour des footballeurs exerçant outre-mer. Du «prêt à l'emploi», en somme, qui n'avait pas que ses bons côtés. Dates Fifa obligent, ce contingent d'émigrés était difficile à manier. Difficile de travailler, en trois jours comme en dix, les automatismes d'éléments venus d'horizons divers. Sur un plan mental, les vedettes et les « tâcherons » vivaient mal leurs inégalités. Ce qui explique, en partie, les querelles et autres bagarres au sein du groupe. L'émergence de clans était inévitable.
La FAF de Mohamed Raouraoua, qui a infiltré ses taupes à l'intérieur de l'équipe, avouera son impuissance lorsqu'un groupe emmené par Feghouli, M'Bolhi et Brahimi lançait la rébellion à la face de Milovan Rajevac quelques minutes après la fin du match du Cameroun, en octobre dernier. Une fronde programmée, Raouraoua ayant intimement reconnu ses erreurs de casting dans le choix des sélectionneurs appelés à s'investir pour faire durer le plaisir du peuple et élever les Verts dans le giron des grands d'Afrique et du monde. Un statut qui a mobilisé tous les moyens de l'Etat. La FAF a certes investi sur la logistique, consentant des milliards dans les primes d'encouragement et le confort des joueurs et du staff. Néanmoins, Mohamed Raouraoua a fait la sourde oreille en repoussant les offres de services des vrais experts et en fermant la porte à tout dialogue avec les compétences nationales. Assumera-t-il l'échec seul où cherchera-t-il des portes dérobées pour justifier le fiasco lors de cette CAN-2017 ?
Ses traditionnels relais commencent à distiller les ballons de sonde en annonçant la convocation une AG extraordinaire au début du mois prochain ou encore que Leekens ne poursuivra plus l'aventure à la barre technique de la sélection. Pour demeurer au pouvoir du football algérien, Raouraoua ne ménagera aucun effort quitte à transférer ses pouvoirs, comme en 2005, à un de ses plus fidèles lieutenants.


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