Plus aucun secteur, ni aucun produit n'�chappe � la contrefa�on, aujourd'hui v�ritable danger �conomique et social. Le ph�nom�ne est plan�taire et de plus en plus d'organisations se manifestent pour attirer l'attention sur les p�rils de la contrefa�on des produits agroalimentaires, m�dicaments, effets vestimentaires, jouets, appareils �lectrom�nagers, pi�ces de rechange automobiles, cosm�tiques et bien d'autres produits encore. La contrefa�on n'a �videmment pas �pargn� notre pays depuis "l'ouverture de march�". Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Pour r�duire le ph�nom�ne, les repr�sentants "exclusifs" des marques mondiales implant�es en Alg�rie appliquent la politique de la firme m�re en la mati�re. Soit en organisant des s�minaires, des journ�es d'�tudes et des campagnes de sensibilisation pour attirer l'attention des consommateurs sur le danger de la tromperie sur la qualit�. Mais qu'en est-il des fabricants alg�riens qui voient leur produit imit�, et leur champ d'action, pour limiter sa reproduction illicite, tr�s r�tr�ci ? Nous avons tent� de r�pondre � la question en prenant le cas de l'entreprise nationale de production de boulonnerie, coutellerie et robinetterie BCR, car, au-del� de la duperie sur la marchandise, il y a dans certains cas danger de mort. Le choix de la BCR n'est pas fortuit, il fait suite � une information �manant de la "commission" charg�e de faire "toute la lumi�re" sur l'explosion du b�timent 20 de la cit� A�n-Defla � Guelma, le 26 d�cembre dernier suite � une importante fuite de gaz. Explosion qui a fait 14 morts et 28 bless�s. Catastrophe qui, selon une source proche de cette commission, n'est pas "accidentelle", mais due au b�clage des travaux de suivi de la construction de l'immeuble en question. Pour rappel, le tribunal de Guelma avait mis sous mandat de d�p�t le directeur de wilaya, deux chefs de service, et sept agents de la Sonelgaz, ainsi que deux chefs de service de l'OPGI et un entrepreneur priv�. Tous sont accus�s de n�gligences, d'homicides et de blessures involontaires. Le sc�nario pourrait tr�s bien se r�p�ter si l'on en juge par le nombre de robinets d'arr�t de gaz contrefaits mis en circulation ces deux derni�res ann�es. La soci�t� nationale avait � travers des placards publicitaires attir� l'attention des consommateurs sur les dangers des robinets d'arr�t de gaz imit�s BCR et import�s de Chine. "C'est vrai que l'imitation de nos produits peut ternir notre image de marque, mais, plus que cela, c'est la s�curit� du citoyen qui nous pr�occupe le plus quand il s'agit des robinets d'arr�t de gaz", indique Mohamed Bendjelloul directeur de la communication du groupe BCR dont le si�ge est � S�tif. Il indique � ce propos que le groupe a pris l'initiative d'organiser une journ�e de formation au profit des agents de contr�le de la fraude. "Par cette formation de courte dur�e nous avons voulu donner au contr�leur le moyen de reconna�tre les produits BCR et les produits contrefaits." Une formation qui a concern� 200 agents de contr�le r�partis � travers tout le territoire. Un stage similaire devait �tre dispens� aux douaniers car l'essentiel des produits contrefaits provient de Chine et import� par des Alg�riens qui ont recours aux ateliers chinois tr�s bon march�. Une mine d'or pour ceux qui n'ont pas de scrupules et qui ne s'encombrent pas de la s�curit� du consommateur. Une situation qui entra�ne des pertes colossales de parts de march� pour l'entreprise dont nous parlons tout en affectant son image de marque. S. A. L'indiff�rence de la douane "Le directeur des douanes est tr�s sensible au probl�me", dira monsieur Benhamadi, directeur r�gional � Alger. Le charg� de la communication de BCR lui nous parlera de la disponibilit� de l'institution pour une �ventuelle formation pour que les douaniers puissent reconna�tre les produits BCR. Nous n'avons pas eu l'impression que le sujet leur tient r�ellement � cœur. Pour savoir ce qui a �t� fait par la douane pour emp�cher que les produits contrefaits infestent le march�, nous avons tent� de rencontrer le directeur de la lutte contre la fraude de cette institution. Impossible ! Et ce, bien que nous avions l'accord du directeur de la communication du d�partement de Sid Ali Lebib. N�anmoins, une source douani�re exc�d�e par le manque de communication de la DLCF a fait �tat de plusieurs saisies op�r�es au port de la capitale. La derni�re en date a �t� la saisie de neuf mille robinets � eau. En 2003, l'importatrice Z., qui est pass� par le transitaire K., a tent� de faire passer trente mille poignets en plastique sigl�s BCR. Produits saisis que le service contentieux des douanes a tent� de vendre � BCR. Il faut savoir que la loi interdit la vente aux ench�res des produits contrefaits. On apprendra par ailleurs que deux importateurs, g�n�s par "les restrictions" du port d'Alger, ont d�cid� de passer par ceux de B�ja�a et de Mostaganem puisque les douaniers qui y travaillent seraient moins inform�s sur le sujet que leurs coll�gues d'Alger. S. A.
Bataille pour le label Le groupe BCR a attaqu� en justice deux revendeurs d'El-Eulma, deux affaires ont abouti et une troisi�me a �t� rejet�e. M. Bendjelloul, charg� de la communication � BCR, confirme l'information sans vouloir entrer dans le d�tail. "Nous essayons par tous les moyens l�gaux y compris le recours aux huissiers de justice pour intenter des proc�s aux importateurs ind�licats. En parler r�duirait nos chances d'aboutir…" De son c�t�, Ammar Benhamadi, directeur � l'unit� d'Alger, se plaint des pr�judices caus�s par les faux produits BCR, il raconte qu'il ne se passe pas un jour sans que des citoyens se d�placent au point de vente BCR de Ch�raga pour des r�clamations. "Nous avons toutes les peines du monde pour leur faire entendre raison, nous ne pouvons m�me pas d�poser plainte contre le revendeur chez qui ils se sont approvisionn�s puisqu'il ne leur d�livre aucune facture. Il n' y a pas de tra�abilit�." Ce qui n'est pas le cas des produits BCR tous munis d'une notice de montage et surtout d'un certificat de garantie. (Un petit papier jaune sur lequel est mentionn� un num�ro de contr�le de qualit�). M. Benhamadi fait remarquer que les produits BCR dont la long�vit� est r�put�e sont faits de cuivre, de nickel et recouverts de chrome. C'est loin d'�tre le cas des produits contrefaits qui noircissent au bout de quelques semaines. "Il faut que les faux soient faits de zamak, une mati�re qui lib�re des particules canc�rig�nes quand il y a un choc thermique, dans des m�langeurs quand on passe du chaud au froid", ajoute notre interlocuteur qui conseille au consommateur d'exiger une facture qui doit porter, en plus du prix, la r�f�rence et la d�signation du produit. Il en est convaincu, le consommateur peut par sa vigilance contribuer � lutter contre cette fraude. Et ce en attendant que l'Etat, � commencer par le minist�re du Commerce, celui de l'Industrie, les services de s�curit�s et de la r�pression des fraudes, s'y mette et s�rieusement. S. A.
Le r�seau "la Chine, El-Eulma, El-Hamiz" "Vous voulez des robinets d'arr�t de gaz BCR "vrai" ou un BCR "Chine" ?" La question est pos�e par un grossiste en quincaillerie � El-Hamiz � un entrepreneur venu en ce lundi 21 mars 2005 acheter une vingtaine de pi�ces pour un de ses chantiers. Sa r�ponse surprendra ceux qui ignorent tout du fonctionnement de ce monde parall�le o� prolif�rent les escrocs. "Donne-moi 20 "m'darah" et fais-moi un bon." La pr�sence de l'entrepreneur sera pour nous l'occasion de demander un robinet d'arr�t de gaz BCR dont le prix est fix� � 700 DA pi�ce par le grossiste qui fait aussi dans le d�tail. L'entrepreneur, lui, nous proposera d'en prendre un similaire � moiti� prix (350 DA). Nous �voquons avec le b�tisseur la question de la s�curit� et des risques de fuite de gaz. Une remarque qui lui fait esquisser un sourire. "Ce sont des produits import�s de Chine, pensezvous que nous puissions faire mieux ?", s'interroge notre interlocuteur avant d'emporter sa marchandise et le bon d�livr� pour justifier son achat. Le revendeur nous confiera que la plupart des entreprises en b�timent s'approvisionnent chez les grossistes d'El-Hamiz. "En fait, la Sonelgaz leur fait obligation d'utiliser des produits homologu�s, principalement BCR, ils ach�tent chez elle une quantit� BCR et chez nous l'autre quantit�, cela r�duit leurs d�penses et augmente leurs b�n�fices." Le grossiste nous apprend que le m�me syst�me est utilis� pour la robinetterie, un autre produit BCR victime de la contrefa�on. Mille est un subterfuges sont utilis�s afin de faire passer des produits anonymes pour des produits labellis�s. Notre passage chez un autre grossiste de cette banlieue cloaque de la capitale, devenu "bazar du contrefait" au vu et au su des autorit�s locales, nous �difiera sur un autre ph�nom�ne : les agents agr��s par BCR ne s'embarrassent pas de scrupules pour vendre du contrefait au prix BCR. C'est ainsi qu'un mitigeur anonyme nous est pr�sent� dans un emballage BCR apr�s que nous e�mes choisi un mod�le expos�. En fait, le m�langeur expos� est un vrai produit BCR reconnaissable entre autres � son poids. Le vendeur tentera de nous refiler un faux au prix de 2800 DA. Nous demandons une facture, on nous propose un bon sur lequel ne figure aucune information autre que le prix que nous devions payer. Notre revirement est pour le vendeur motiv� par la valeur du m�langeur, il n'en d�mord pas et nous propose un robinet identique � 900 DA. "Ce sont des robinets import�s de Chine, c'est la m�me qualit� que BCR, il ne faut pas vous m�prendre, les Alg�riens vous font payer la marque." Le d�fenseur du produit contrefait ne nous donnera aucune r�ponse, quand on lui demande si le mitigeur est fait de nickel, de cuivre, ou de chrome ou de la combinaison des trois mat�riaux. Aucune indication n'est mentionn�e sur l'emballage du mitigeur anonyme "import�", vendu dans un carton sur lequel est grav� "Oasis" et achet� selon le grossiste chez Sogemel, un importateur bas� � Bordj- El-Bahri. Le grossiste nous expliquera que les autres produits anonymes ou "m'darhin" proviennent d'El-Eulma, il dit ne pas conna�tre le nom de l'importateur qui, lui, serait de Bordj-Bou- Arr�ridj. Deux jours plus tard, il fera la m�me r�ponse aux agents de contr�le de la qualit� et de la fraude de la Direction du commerce d'El-Biar que nous avons accompagn�s sur le terrain. Un des contr�leurs a suivi la formation de BCR et semble tr�s bien conna�tre le vrai du faux. Chez les deux grossistes visit�s, ils op�rent des saisies de produits anonymes pour d�fauts de facturations et mettent sous scell�s de petites quantit�s de robinets de diverses dimensions, des boulons, des mitigeurs et autres accessoires de plomberie. Les revendeurs d�clarent avoir transmis les factures des produits en question � leur comptable. "C'est une r�ponse classique, d'ailleurs nous ne trouvons jamais de factures et encore moins de grosses quantit�s sur place ou dans l'entrep�t. Ils stockent cette marchandise illicite ailleurs", indique un des contr�leurs qui nous fait remarquer que leur passage a fait baisser les rideaux de presque tous les revendeurs de produits sanitaires et de plomberie. Il ajoute que toute une brigade est n�cessaire pour ce genre d'op�ration que les agents m�nent dans des conditions de travail tr�s difficiles et dans un environnement des plus hostiles. Le contr�le oui, mais � la base Que peuvent faire des contr�leurs quand le march� est inond� de marchandises contrefaites ou anonymes ? Pas grand-chose si l'on en juge par l'ampleur que prend le ph�nom�ne. BCR est un produit industriel, celui d'une des rares entreprises nationales qui a pu survivre, pour l'heure, seuls ses responsables tentent tant bien que mal d'endiguer le ph�nom�ne. Ils ont, pour ce faire, fait appel et sensibilis� les douaniers et les contr�leurs du commerce. Mais que peuvent ces derniers quand on sait qu'ils sont en sous effectifs, ne sont pas sp�cialis�s et manquent de moyens pour faire face � un march� en pleine explosion ? L'inspecteur r�gional du contr�le de la qualit� et de la fraude souligne que "le ph�nom�ne de la contrefa�on est tr�s important. Il faut que les autorit�s en prennent conscience". Pour lui, on peut combattre la contrefa�on quand on ferme les yeux sur le march� informel. "Toute action sera dilu�e si l'on ne d�cide pas de venir � bout de l'informel", dira M. Bendi qui estime que l'efficacit� de ses services va de pair avec celle des services des douanes. Or il est d�finitivement admis que nos fronti�res et nos ports sont des plus perm�ables et que les importateurs malhonn�tes usent de tous les moyens pour passer � travers les mailles. "Vous voulez des robinets d'arr�t de gaz BCR "vrai" ou un BCR "Chine" ?" La question est pos�e par un grossiste en quincaillerie � El-Hamiz � un entrepreneur venu en ce lundi 21 mars 2005 acheter une vingtaine de pi�ces pour un de ses chantiers. Sa r�ponse surprendra ceux qui ignorent tout du fonctionnement de ce monde parall�le o� prolif�rent les escrocs. "Donne-moi 20 "m'darah" et fais-moi un bon." La pr�sence de l'entrepreneur sera pour nous l'occasion de demander un robinet d'arr�t de gaz BCR dont le prix est fix� � 700 DA pi�ce par le grossiste qui fait aussi dans le d�tail. L'entrepreneur, lui, nous proposera d'en prendre un similaire � moiti� prix (350 DA). Nous �voquons avec le b�tisseur la question de la s�curit� et des risques de fuite de gaz. Une remarque qui lui fait esquisser un sourire. "Ce sont des produits import�s de Chine, pensezvous que nous puissions faire mieux ?", s'interroge notre interlocuteur avant d'emporter sa marchandise et le bon d�livr� pour justifier son achat. Le revendeur nous confiera que la plupart des entreprises en b�timent s'approvisionnent chez les grossistes d'El-Hamiz. "En fait, la Sonelgaz leur fait obligation d'utiliser des produits homologu�s, principalement BCR, ils ach�tent chez elle une quantit� BCR et chez nous l'autre quantit�, cela r�duit leurs d�penses et augmente leurs b�n�fices." Le grossiste nous apprend que le m�me syst�me est utilis� pour la robinetterie, un autre produit BCR victime de la contrefa�on. Mille est un subterfuges sont utilis�s afin de faire passer des produits anonymes pour des produits labellis�s. Notre passage chez un autre grossiste de cette banlieue cloaque de la capitale, devenu "bazar du contrefait" au vu et au su des autorit�s locales, nous �difiera sur un autre ph�nom�ne : les agents agr��s par BCR ne s'embarrassent pas de scrupules pour vendre du contrefait au prix BCR. C'est ainsi qu'un mitigeur anonyme nous est pr�sent� dans un emballage BCR apr�s que nous e�mes choisi un mod�le expos�. En fait, le m�langeur expos� est un vrai produit BCR reconnaissable entre autres � son poids. Le vendeur tentera de nous refiler un faux au prix de 2800 DA. Nous demandons une facture, on nous propose un bon sur lequel ne figure aucune information autre que le prix que nous devions payer. Notre revirement est pour le vendeur motiv� par la valeur du m�langeur, il n'en d�mord pas et nous propose un robinet identique � 900 DA. "Ce sont des robinets import�s de Chine, c'est la m�me qualit� que BCR, il ne faut pas vous m�prendre, les Alg�riens vous font payer la marque." Le d�fenseur du produit contrefait ne nous donnera aucune r�ponse, quand on lui demande si le mitigeur est fait de nickel, de cuivre, ou de chrome ou de la combinaison des trois mat�riaux. Aucune indication n'est mentionn�e sur l'emballage du mitigeur anonyme "import�", vendu dans un carton sur lequel est grav� "Oasis" et achet� selon le grossiste chez Sogemel, un importateur bas� � Bordj- El-Bahri. Le grossiste nous expliquera que les autres produits anonymes ou "m'darhin" proviennent d'El-Eulma, il dit ne pas conna�tre le nom de l'importateur qui, lui, serait de Bordj-Bou- Arr�ridj. Deux jours plus tard, il fera la m�me r�ponse aux agents de contr�le de la qualit� et de la fraude de la Direction du commerce d'El-Biar que nous avons accompagn�s sur le terrain. Un des contr�leurs a suivi la formation de BCR et semble tr�s bien conna�tre le vrai du faux. Chez les deux grossistes visit�s, ils op�rent des saisies de produits anonymes pour d�fauts de facturations et mettent sous scell�s de petites quantit�s de robinets de diverses dimensions, des boulons, des mitigeurs et autres accessoires de plomberie. Les revendeurs d�clarent avoir transmis les factures des produits en question � leur comptable. "C'est une r�ponse classique, d'ailleurs nous ne trouvons jamais de factures et encore moins de grosses quantit�s sur place ou dans l'entrep�t. Ils stockent cette marchandise illicite ailleurs", indique un des contr�leurs qui nous fait remarquer que leur passage a fait baisser les rideaux de presque tous les revendeurs de produits sanitaires et de plomberie. Il ajoute que toute une brigade est n�cessaire pour ce genre d'op�ration que les agents m�nent dans des conditions de travail tr�s difficiles et dans un environnement des plus hostiles. Le contr�le oui, mais � la base Que peuvent faire des contr�leurs quand le march� est inond� de marchandises contrefaites ou anonymes ? Pas grand-chose si l'on en juge par l'ampleur que prend le ph�nom�ne. BCR est un produit industriel, celui d'une des rares entreprises nationales qui a pu survivre, pour l'heure, seuls ses responsables tentent tant bien que mal d'endiguer le ph�nom�ne. Ils ont, pour ce faire, fait appel et sensibilis� les douaniers et les contr�leurs du commerce. Mais que peuvent ces derniers quand on sait qu'ils sont en sous effectifs, ne sont pas sp�cialis�s et manquent de moyens pour faire face � un march� en pleine explosion ? L'inspecteur r�gional du contr�le de la qualit� et de la fraude souligne que "le ph�nom�ne de la contrefa�on est tr�s important. Il faut que les autorit�s en prennent conscience". Pour lui, on peut combattre la contrefa�on quand on ferme les yeux sur le march� informel. "Toute action sera dilu�e si l'on ne d�cide pas de venir � bout de l'informel", dira M. Bendi qui estime que l'efficacit� de ses services va de pair avec celle des services des douanes. Or il est d�finitivement admis que nos fronti�res et nos ports sont des plus perm�ables et que les importateurs malhonn�tes usent de tous les moyens pour passer � travers les mailles. S. A.