Invit� au forum d' El Youm, le secr�taire g�n�ral de l'Union pour la d�mocratie et la r�publique (UDR), Amara Benyoun�s, s'est exprim� hier sur les questions de l'actualit� : les �lections dans la r�gion de Kabylie, le projet d'amnistie g�n�rale, la situation �conomique, la loi sur les hydrocarbures, les amendements du code de la famille et l'agr�ment de son parti. "L'UDR a �t� constitu�e le 4 juillet 2004, le r�c�piss� du d�p�t du dossier a �t� publi� et nous n'avons pas rencontr� d'obstacle pour la constitution du dossier de l'agr�ment en m�me temps nous ne voyons pas pourquoi l'agr�ment nous sera refus� ?", s'est interrog� le SG de l'UDR. Une pr�occupation qui surgit apr�s l'annonce d'�lections partielles en Kabylie car, faut-il le mentionner, l'UDR ne pourra pas participer � ces �lections s'il n'a pas encore d'agr�ment ! Un rendez-vous qu'il ne voudra en aucun cas rater. A priori, le nouveau parti ne partage pas l'id�e d'Ahmed Ouyahia. "Nous sommes pour des �lections l�gislatives et locales dans toutes les wilayas. Les maires de Kabylie sont ill�gitimes et ses d�put�s aussi", a soulign� Amara Benyoun�s estimant que le probl�me de repr�sentativit� et la crise de Kabylie ne peuvent �tre r�duits aux �lections locales. La dissolution de l'APN serait le plus beau cadeau que Bouteflika pourrait faire � cette jeune formation dont le SG affirme une rupture de confiance entre le pr�sident et l'Assembl�e populaire nationale. "C'est pour cela que le pr�sident Bouteflika a pr�f�r� passer par des ordonnances pour faire adopter le code de la famille et le code de la nationalit�", argumentet- il avant de commenter les amendements apport�s, notamment au code de la famille et qu'il estime corrects. Abordant la question de l'amnistie g�n�rale, le SG d�clara : "Oui pour la r�conciliation de Boutefika, non pour celle de Belkhadem" oubliant peut-�tre que les deux visions se rejoignent et que Belkhadem a de tous temps �t� le fid�le rapporteur de Bouteflika. L'attaque de Belkhadem est motiv�e par ses d�clarations faites � ce sujet et o� il dira que la r�conciliation nationale mettra fin aux radicalistes. Amara Ben Youn�s, se sentant vex�, insista pour rappeler la participation de Belkhadem � la rencontre de Sant'Egidio. Le SG qui continue � nier toutes garanties et n�gociations avec le pouvoir affiche son appui inconditionn� au pr�sident de la R�publique et soutient sa d�marche et ses r�formes engag�es. "L'UDR est fondamentalement pour l'amnistie et la r�conciliation nationale, n�anmoins nous nous abstenons de nous prononcer car il faudrait attendre le contenu du texte du projet." L'harmonie entre les id�es de l'UDR et la politique de Bouteflika semble parfaite � quelques exceptions pr�s. Les divergences s'il y en a peuvent s'agir de l'urgence de l'avancement dans les proc�dures de l'�conomie de march� que d�veloppe Amara Benyoun�s en soulignant "le gouvernement doit prendre des d�cisions finales concernant quelques r�formes car on ne peut pas construire une �conomie de march� avec le syst�me bancaire actuel et aussi avec le gros embarras du foncier". Et de continuer : "Le trabendo et la corruption constituent les obstacles majeurs auxquels il faudrait trouver une solution radicale". L'ex-militant du RCD reviendra lors de son intervention sur la nouvelle loi sur les hydrocarbures qu'il approuve et les privatisations annonc�es. Il dira � ce sujet : "On ne peut pas b�tir une �conomie de march� avec des socialistes et des trotskistes" allusion faite � Louisa Hanoune qui d�nonce cette loi.