Abandonnées pendant des années, ces localités frontalières étaient livrées à l'activité de la contrebande en tout genre et tout le monde voyait d'un mauvais œil ces populations, qui subissaient la loi des contrebandiers, venant de toutes les régions du pays. A partir de 2014, il y a eu un véritable changement de cap, l'exécutif a opéré un véritable chevauchement dans les priorités de la wilaya : le bon sens a prévalu. Comment, en effet, ignorer une réalité, celle du monde rural et des localités de la bande frontalière, d'autant plus que la composante de la population de la wilaya de Tlemcen est à 75% issue du monde paysan. La récente visite du chef de l'exécutif dans la daïra de Maghnia et de Marsat-Ben-M'hidi obéissait à cette politique de proximité. Le wali de Tlemcen a inspecté la zone industrielle d'Ouled-Bendamou. Cette zone qui s'étale sur une superficie de 103 hectares devait accueillir plusieurs projets d'investissements à caractère économique. Sur les lieux, le chef de l'exécutif a constaté des retards sur l'avancement des travaux ; sur ce registre, la plupart des entreprises connaissent la réaction de M. Ahmed Abdelhafid Saci : tolérance zéro sur les délais de réalisation. Afin de préserver l'équilibre écologique et le caractère agricole de la région, les responsables ont été instruits de planter des arbres oliviers pour pallier le déracinement, devenu incontournable parfois. A l'ouest de la ville de Maghnia, le wali s'est attardé sur le projet du dédoublement de l'axe routier Maghnia/Marsat-Ben-M'hidi, dont les travaux sont achevés à 70%. Dans la ville côtière de Marsat-Ben-M'hidi, plus précisément à Aïn-Ajroud, le premier responsable de la wilaya a inspecté le camp estival en donnant des instructions pour le désenclavement de cette localité côtière, en procédant à l'ouverture d'un axe routier sur une distance de 4 km. Cet accès sera vital pour l'ouverture de zones d'investissements touristiques. Dans la commune de Arbouz, le wali a donné des instructions pour activer les travaux de réalisation d'un château d'eau, d'une capacité de 2 000 mètres cubes pour alimenter une localité de plus de 5 000 âmes. A la fin de cette visite, le wali a écouté les principales revendications des citoyens, qui s'articulent autour de l'eau, de la santé et de l'irrigation des champs agricoles.