Sud-Africains et Sahraouis, à travers leurs représentations diplomatiques, ont hautement salué le «soutien indéfectible de l'Algérie aux principes d'autodétermination, de lutte des peuples pour la liberté et l'indépendance et du rejet de toute forme d'occupation». L'annonce a été faite, hier, à l'occasion de la «Journée internationale de Nelson Mandela», célébrée au forum d'El Moudjahid. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Intervenant au Forum du quotidien El Moudjahid, organisé à l'occasion de la célébration de la journée mondiale du leader historique Nelson Mandela, l'ambassadeur sud-africain à Alger, M. Denis Thoko Zani Dlomo, a salué «le soutien important accordé par l'Algérie à l'Afrique du Sud, dans sa lutte pour la chute du régime de l'Apartheid, et au défunt leader Nelson Mandela, qui avait suivi une formation militaire en Algérie, lors de la lutte commune des deux pays contre le colonialisme». Selon l'ambassadeur sud-africain, «les relations entre nos deux pays sont historiquement enracinées», indiquant que la lutte menée par les Algériens et les Sud-Africains «est une référence de l'entente politique et une base des excellentes relations diplomatiques liant les deux pays». Concernant le droit des peuples à l'autodétermination, M. Denis Thoko Zani Dlomo a rappelé la «position inaliénable de Nelson Mandela, qui avait affirmé, juste après la chute du régime de l'Apartheid en Afrique du Sud», que «la libération de l'Afrique du Sud ne peut être complète que par la libération des peuples palestinien et sahraoui», rappelant «le devoir de solidarité avec les peuples opprimés». Pour sa part, l'ambassadeur de la RASD à Alger, Becheraya Hamoudi Bayoune, a cité les hauts faits historiques du leader africain considéré comme «le symbole de la lutte et de la coexistence pacifique des peuples du monde», rappelant sa «position héroïque dans la reconnaissance de la République sahraouie durant son mandat présidentiel, en dépit des grandes pressions qu'il avait subies, ce qui fait de l'Afrique du Sud le premier défenseur de la cause sahraouie dans les forums internationaux, après l'Algérie connue pour ses positions inaliénables en faveur des peuples en lutte pour la liberté et l'indépendance». «Comment un Etat colonial comme le Maroc peut-il rendre hommage à une personnalité du rang de Nelson Mandela qui luttait pour la libération des peuples d'Afrique et prétendre enseigner ses principes à l'université ?», s'est interrogé M. Bayoune à l'occasion, ajoutant que «le Maroc feint d'adopter le modèle de lutte de Nelson Mandela au moment où il a recours à l'utilisation des mêmes pratiques répressives du régime de l'apartheid tant combattues par le leader africain». Pour rappel, tous les présidents sud-africains qui ont succédé à Nelson ont poursuivi la ligne tracée par leur leader Mandela. Ainsi, à chaque fois que l'un d'entre eux arrive au pouvoir il prononce la célèbre déclaration : «Le fait que la question de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental reste non résolue est pour nous un motif de grande honte et de regret. Cela nous impose à tous un défi : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir à ce peuple frère la jouissance de ce droit fondamental. Car, c'est la prise en charge de ce droit par l'ensemble du continent qui a permis que nous soyons libres». Il est à noter que l'Assemblée générale de l'Onu avait institué la date du 18 juillet, date de naissance de Nelson Mandela, «Journée internationale de Nelson Mandela», en reconnaissance de la contribution de l'ancien Président de l'Afrique du Sud à l'ancrage de la culture de paix et de liberté. A. B. - Intervenant au Forum du quotidien El Moudjahid, organisé à l'occasion de la célébration de la journée mondiale du leader historique Nelson Mandela, l'ambassadeur sud-africain à Alger, M. Denis Thoko Zani Dlomo, a salué «le soutien important accordé par l'Algérie à l'Afrique du Sud, dans sa lutte pour la chute du régime de l'Apartheid, et au défunt leader Nelson Mandela, qui avait suivi une formation militaire en Algérie, lors de la lutte commune des deux pays contre le colonialisme». Selon l'ambassadeur sud-africain, «les relations entre nos deux pays sont historiquement enracinées», indiquant que la lutte menée par les Algériens et les Sud-Africains «est une référence de l'entente politique et une base des excellentes relations diplomatiques liant les deux pays». Concernant le droit des peuples à l'autodétermination, M. Denis Thoko Zani Dlomo a rappelé la «position inaliénable de Nelson Mandela, qui avait affirmé, juste après la chute du régime de l'Apartheid en Afrique du Sud», que «la libération de l'Afrique du Sud ne peut être complète que par la libération des peuples palestinien et sahraoui», rappelant «le devoir de solidarité avec les peuples opprimés». Pour sa part, l'ambassadeur de la RASD à Alger, Becheraya Hamoudi Bayoune, a cité les hauts faits historiques du leader africain considéré comme «le symbole de la lutte et de la coexistence pacifique des peuples du monde», rappelant sa «position héroïque dans la reconnaissance de la République sahraouie durant son mandat présidentiel, en dépit des grandes pressions qu'il avait subies, ce qui fait de l'Afrique du Sud le premier défenseur de la cause sahraouie dans les forums internationaux, après l'Algérie connue pour ses positions inaliénables en faveur des peuples en lutte pour la liberté et l'indépendance». «Comment un Etat colonial comme le Maroc peut-il rendre hommage à une personnalité du rang de Nelson Mandela qui luttait pour la libération des peuples d'Afrique et prétendre enseigner ses principes à l'université ?», s'est interrogé M. Bayoune à l'occasion, ajoutant que «le Maroc feint d'adopter le modèle de lutte de Nelson Mandela au moment où il a recours à l'utilisation des mêmes pratiques répressives du régime de l'apartheid tant combattues par le leader africain». Pour rappel, tous les présidents sud-africains qui ont succédé à Nelson ont poursuivi la ligne tracée par leur leader Mandela. Ainsi, à chaque fois que l'un d'entre eux arrive au pouvoir il prononce la célèbre déclaration : «Le fait que la question de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental reste non résolue est pour nous un motif de grande honte et de regret. Cela nous impose à tous un défi : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir à ce peuple frère la jouissance de ce droit fondamental. Car, c'est la prise en charge de ce droit par l'ensemble du continent qui a permis que nous soyons libres». Il est à noter que l'Assemblée générale de l'Onu avait institué la date du 18 juillet, date de naissance de Nelson Mandela, «Journée internationale de Nelson Mandela», en reconnaissance de la contribution de l'ancien Président de l'Afrique du Sud à l'ancrage de la culture de paix et de liberté.