Aforce de le voir sur sc�ne et se produire en spectacle, le "vieux" A�t Menguellet nous montre un Lounis dr�le et proche de son public. C'est quand m�me nouveau pour lui et �a fait du bien. C'est ce que son public d�couvre lors de sa s�rie de concerts depuis lundi � la Maison de la culture de Tiziouzou. Le "vieux" apparemment a du tonus. Il convoque son pass� pour ouvrir le bal, il r�habilite le sens, � pr�sent. Le pass�, c'est d'abord Idaq wul, sa toute premi�re chanson, Zrigh mazal, Telt ayyam qui ont plong� dans leurs vieux souvenirs ceux et celles qui lui ont r�it�r� admiration et fid�lit�. Ils �taient l� ce lundi dans la salle trop chaude de la Maison de la culture. Le spectacle, c'est aussi des moments de m�ditation et… d'interrogation sur ces valeurs invers�es, ces innombrables maux, sur cette paix qu'on ne retrouve plus, cette fraternit� lamin�e ; bref, sur cette amn�sie, cette "pratique favorite" de notre soci�t�… le tout anim� par le jeu litt�raire du po�te. Il ne reste alors au public que de savourer quelques tubes extraits de son dernier opus Yenna-d umghar (le sage a dit). Il aura suffi aussi des chansons comme Anfiyi, Farhegh, Taqbaylit pour qu'A�t Menguellet que provoque une d�ferlante du public. Il sait aussi communiquer avec ce jeune public, de nouveaux admirateurs. Et quand Djaffar, son fils au talent musical de plus en plus croissant, chante les Salhin, durant l'entracte, on comprend que la f�te a �t� totale…