Le CHU et l'h�pital Belloua, le sanatorium comme l'appellent encore les vieux Tizi-Ouziens, deux structures essentielles du CHU de Tizi- Ouzou ont v�cu une alerte rouge ce dimanche apr�smidi. Le sanatorium, menac� par les flammes sur ses flancs sud/est et nord/est a d� �tre enti�rement �vacu� de ses malades essentiellement de pneumophtisiologie, l'h�pital Nedir- Mohamed qui a recueilli quelque 210 malades du sanatorium a connu, de son c�t� une phase de mobilisation extr�me qui rappelle les �v�nements d'avril 2001 et le s�isme du 21 mai 2003. Tous les services et tout le personnel disponible �taient en alerte pour accueillir les �vacu�s de la structure jumelle, implant�e sur les hauteurs de la ville, presque au sommet du mont forestier de Ardjaouna dominant la ville des G�nets au nord. Un foyer d'incendie s'est d�clar� en fin de matin�e au sein de la for�t de Ardjaouna qui a rapidement embras� les parties sud/est et nord/est du mont forestier du m�me nom, mena�ant les habitations � proximit� de l'h�pital et le sanatorium lui-m�me, d�clenchant un branle-bas de combat au niveau de la Protection civile, qui a mobilis� tous les moyens de son unit� centrale � l'exemple de ce qu'elle fit la veille contre l'incendie d'une fabrique d'ameublement de la Tala Toulmoust pr�s de Tizi-Rached, de l'Alg�rienne des Eaux, de l'Office national de l'assainissement et m�me de la police qui est intervenue avec ses camions dot�s de lances � eau. L'incendie qui a atteint les environs imm�diats du sanatorium a contraint la direction du CHU � proc�der � l'�vacuation pr�ventive de 210 malades hospitalis�s au sein de cette importante structure sanitaire, sœur jumelle de l'h�pital Mohamed-Nedir situ�, lui, en plein centre-ville. A partir de midi jusqu'� 16h00, un ballet incessant d'ambulances � sir�nes d�ploy�es a mis la ville en �moi, les parents de malades hospitalis�s � Belloua ne cessaient d'assaillir les diff�rents services de l'h�pital Nedir en qu�te d'informations sur leurs proches. Vers 16h30, l'incendie qui a encercl� le Belloua, s�par� des flammes de quelques dizaines de m�tres seulement, �tait totalement ma�tris�, mais les moyens mobilis�s �taient toujours sur place surveillant quelques foyers r�anim�s par le vent. L''incendie a, �videmment, accentu� la canicule s�vissant sur la r�gion depuis deux jours, le ciel est envahi par la fum�e noire, et les cendres pleuvaient sur les quartiers voisins jusqu'au centre du chef-lieu de wilaya. Au moment o� nous �crivons cet article, personne n'�tait en mesure de faire une estimation, m�me, approximative de la superficie d�vor�e par le feu ni de se prononcer sur l'origine de l'incendie.