M�content du projet du d�cret pr�sidentiel portant dissolution des assembl�es locales � B�ja�a et Tizi-Ouzou annonc� r�cemment par le gouvernement, le Front des forces socialistes multiplie ses sorties publiques, s�en prenant ouvertement et sans m�nagement aucun aux camarades d�Abrika qualifi�s de �missionnaires mercenaires avec comme feuille de route la d�stabilisation de la Kabylie�. Apr�s Tazmalt, dimanche dernier, le parti d�A�t Ahmed a, de nouveau, mobilis�, jeudi dernier, ses troupes dans la ville c�ti�re de Souk-El-Tenine pour r�it�rer son �refus� de quitter les assembl�es �lues et exiger le �respect de l�honneur, la dignit� et de la volont� populaire�. Devant une foule compacte, les principaux animateurs du rassemblement en l�occurrence Ali Rabhi, maire de Souk-El-Tenine, Khaled Tazaghart, Ikhlef Bouiche, respectivement membre du conseil national et premier secr�taire de la f�d�ration de B�ja�a du FFS, ont fermement affich� la d�termination de leur parti � ne pas se laisser faire face � ce qui est qualifi� �de coup de force juridique contre les �lus�. Tout en rappelant les objectifs de la participation de leur parti aux locales de 2002 visant, soutient-on, �� mettre fin � l�anarchie et � la violence dans laquelle la Kabylie �tait plong�e�, les diff�rents intervenants ont descendu en flammes Ouyahia et les camarades d�Abrika. Pour les responsables du FFS, �la d�cision d�Ouyahia s�inscrit dans la continuit� du plan de d�stabilisation de la Kabylie �labor� dans des laboratoires occultes ex�cut�s par des indus d�l�gu�s r�mun�r�s � coups de milliards�. Les orateurs ont �galement tir� � boulets rouges sur les repr�sentants de l�administration locale accus�s d��tre � l�origine �des blocages dans le d�veloppement �conomique de la r�gion�. Les manifestants se sont, � la fin du rassemblement, dispers�s dans le calme. Par ailleurs, un conseil f�d�ral du FFS �largi aux �lus s�est tenu hier � Akbou avec comme sujet principal de discussion l��valuation des derni�res manifestations de protestation du parti et d�battre de la meilleure mani�re � m�me de contrecarrer le projet de dissolution des APC et APW par le gouvernement. Au cours de la r�union � laquelle a prix part l�ex-s�nateur et ex-premier secr�taire national du FFS, Mameri Djoudi, tout en r�affirmant son �refus� de c�der les assembl�es �lues, le conseil f�d�ral de B�ja�a a programm� une s�rie de manifestations de rue avec les m�mes mots d�ordre � Timezrit, Akbou, Kherrata et B�ja�a. A. Kersani BOUZEGUENE/RETOUR DU FLN Cap sur les partielles Absents de la sc�ne politique locale depuis pratiquement 1992, les militants et sympathisants du FLN de Bouzegu�ne ont sign� leur retour jeudi dernier en r�pondant � l�appel de leur tutelle qui les conviait � une assembl�e g�n�rale au centre culturel Ferrat-Ramdane, pr�sid�e par deux d�put�s, Mohammedi Farid et Houmel Rabah, ainsi que Ougmat Kamel, membre du conseil national. Un noyau de militants � une soixantaine � form� d�anciens et de nouveaux, parmi eux deux juristes dont une avocate, appel�, selon eux, � �tre rejoint par de nombreux autres � la faveur de l�op�ration de restructuration, lanc�e le jour m�me et sanctionn�e par la d�signation d�une commission transitoire ayant pour mission de recueillir les adh�sions, reconstituer les cellules de base et pr�parer l��lection du bureau de kasma dont l�installation synchronis�e au niveau de la wilaya est pr�vue pour le 30 ao�t. Mais aussi et surtout de pr�parer les listes des candidats aux �lections partielles pr�vues en septembre prochain. Une �ch�ance qui int�resse au premier chef, le FLN local, d�cid� � les remporter et ravir par l� m�me l�APC au FFS et au RCD auxquels des intervenants lors du d�bat ont reproch� l�absence de programmes estimant par l� m�me que la population a eu, selon eux, entre-temps toute latitude pour juger la mani�re dont fut g�r�e la commune par les partis qui se sont succ�d� � la t�te de l�APC depuis l�av�nement du pluralisme. Des partielles que les �tatsmajors politiques locaux pr�parent en catimini depuis quelque temps d�j�, � en croire plusieurs sources, et qui verront, selon toute vraisemblance, l�entr�e en lice de pas moins de six formations politiques au niveau de la commune : le FFS, le RCD, le FLN, le FNA, l�UDR et le RND de m�me qu�il n�est pas � exclure une liste d�ind�pendants. Une belle bataille en perspective ! S. Hammoum LARBAA-NATH-IRATHEN D�mant�lement d�un trafic de voitures Le trafic de v�hicules prend-il de l�ampleur dans la r�gion ? Apparemment oui, vu le nombre d�affaires de trafic croissant trait� par les services de la police judiciaire, depuis une ann�e. Une fois encore, des enqu�tes m�ticuleuses d�clench�es, depuis une semaine, ont permis de saisir cinq v�hicules de diff�rentes marques. Apr�s la r�cup�ration l�ann�e derni�re d�une cinquantaine de v�hicules import�s frauduleusement notamment de France, la police judiciaire veut en d�coudre avec ce r�seau de trafic qui prend ses racines dans la da�ra de Larba�-Nath-Irathen. Les investigations ont permis dans un premier temps d�immobiliser les v�hicules, quant au r�seau impliqu� dans la vente et le trafic des documents, il a �t� identifi�, selon une source polici�re, sans pour autant qu�il soit d�mantel�. Notre source avance que le ph�nom�ne de falsification des documents administratifs des v�hicules constitue l�une des pr�occupations de la police judiciaire. J-L-Hassani ATH-YENNI Arrestation d�un groupe de malfaiteurs Les services de la section de la police judiciaire relevant de la s�ret� de la da�ra de Larba�-Nath-Irathen ont mis fin aux agissements d�un r�seau de malfaiteurs impliqu� dans les vols de bijoux, recel d�objets vol�s, viol et s�questration d�une mineure dans la commune de Beni-Yenni. A la suite d�une minutieuse enqu�te et les plaintes des citoyens, les auteurs, trois personnes, tous originaires de Beni-Yenni, ont �t� arr�t�s et pr�sent�s devant le procureur de Ouacifs qui les a plac�s sous mandat de d�p�t. Au cours de la perquisition, les services de police ont r�cup�r� un lot d�objets vol�s, essentiellement des bijoux destin�s � la vente, avec la complicit� de deux autres personnes, originaires de Ouacifs, qui ont �t� �galement appr�hend�es et soumises � un contr�le judiciaire.