Les 164 logements sociaux participatifs en phase de construction par la Sarl Aureski, implant�s au niveau de la rocade Houari-Boumediene, suscitent d�j� la m�fiance des futurs acqu�reurs, qui, par le biais d�un communiqu� dont nous d�tenons une copie, d�noncent les imperfections constat�es dans la construction de leurs unit�s F3 de 60m2 habitable, et soulignent la n�cessit� d�acc�l�rer la cadence impr�gn�e aux travaux afin que les livraisons se fassent dans les d�lais prescrits. Ce projet a �t� lanc� en juin 2004, sur un site jouxtant la cit� pr�caire d�El Match. Le d�lai de r�alisation des 164 logements (80 logements sont en cours d�ach�vement, par contre, les 84 restants sont en voie de lancement) est de 24 mois, selon les dires du promoteur Guerza et de� 18 mois selon le panneau d�identification du projet qui a �t� plant� � l�entr�e du chantier. Le taux d�avancement est de 40%, selon le promoteur, il est par contre, estim� par les futurs acqu�reurs � 30%. Il intervient dans le cadre du programme, des logements sociaux-participatifs qui s�est vu accorder le soutien de l��tat (par le biais d�un financement de la Caisse nationale du logement CNL) � hauteur de 500.000 DA par logement, soit le tiers du co�t global, les deux tiers restants sont � la charge du postulant, r�partis en quatre tranches de 25% chacune, � verser selon le taux que conna�tront les travaux d�avancement du projet (le d�but, � 20% et � 60�), et dont la derni�re tranche devra co�ncider avec la r�ception des logements. Le co�t global du projet est de 246 millions de dinars, ce dernier est d�tenu par trois actionnaires regroup�s au sein de la Sarl Aureski. Sur le chantier de construction, on compte sept entreprises y compris celles des actionnaires, bien s�r employant une main-d��uvre estim�e � pr�s de 200 personnes, et qui sont � pied d��uvre pour concr�tiser sur le terrain l�une des formules qui serait l�une des plus privil�gi�es par les citoyens, apr�s que les programmes des logements sociaux locatifs � caract�re public eurent �sculpt� � jamais la th�matique de l��chec. Les futurs acqu�reurs craignent d�j�, pour l�avenir de leurs logements cl� en main, de voir les sommes qu�ils ont d�bours�es pour en jouir, s��vaporer �b�tement�. A titre pr�ventif, ils montent au cr�neau pour d�noncer le prolongement du d�lai, initialement pr�vu pour 18 mois, pour atteindre les 24 mois, la qualit� des travaux entam�s et la cadence. Ils mettent �galement en �doute� l�acte de vente sur plan estim� � 28 000. Ils s�inqui�tent par ailleurs, sur le fait qu�ils n�aient pas vu le re�u faisant foi que le notaire devait leur d�livrer. Interrog� par nos soins, le promoteur estime quant � lui que �cette affaire est d�lib�r�ment foment�e par les quelques futurs acqu�reurs. D�ailleurs, 45 d�faillants n�ont, � ce jour pas r�pondu � l�appel qui leur a �t� adress� par nos soins, par le biais de nombreuses convocations, afin qu�ils s�acquittent de leur deuxi�me versement�. Joignant la parole � l�acte, il nous brandira une liste de 45 noms et une pile de convocations, et d�encha�ner interrogatif : �Comment se fait-il qu�un projet qui est en phase de construction, suscite tant de m�fiance ?� Au sujet des malfa�ons constat�es et des quelques centim�tres �bouff�s�, il se d�fend en affirmant que �ce projet a �t� secou� par des travaux impr�vus li�s aux nouvelles r�gles antisismiques, qui ont incit� � titre d�exemple � �largir la largeur des poteaux de l�immeuble, ce qui a engendr� un r�tr�cissement de la largeur de quelques chambres, mais ce probl�me on va le r�gler�. A souligner dans ce contexte que la nouvelle loi antisismique qui vient compl�ter celle RPA/version 2003, a �t� publi�e au (JO N�) du 08.02.2004, suite � la modification contenue dans le d�cret minist�riel du 11.01.2004, soit plusieurs mois avant le lancement du projet en juin 2004 ! Concernant le retard, il l�explique par �la nature difficile du site, et les travaux �sp�ciaux� qui ont �t� lanc�s, comme la construct!ion d�un mur de sout�nement pour maintenir la pente en amont surplomb� par les villas de l�autoconstruction� � l�effet de se pr�munir contre les glissements de terrain. Ces travaux ont engendr� une augmentation dans le co�t r�el du projet, de l�ordre de 20%. Les postulants doivent le savoir, concernant le mur de sout�nement, il est encore en voie de lancement ! Il avancera aussi : �Le projet est financ� par les versements des postulants et mes fonds propres. Maintenant il ne l�est que par le biais de ces derniers, apr�s qu�il eut �t� relev� des d�faillances dans le rang des futurs acqu�reurs, comme on l�a d�j� soulev�. Car m�me la participation de l��tat, qui devient obligatoire d�s que le taux d�avancement atteindra les 10%, tarde � venir. C�est dire que que je me d�m�ne tout seul.� Le promoteur conclura : �Les postulants n�ont pas � s�inqui�ter, car leurs logements ne leur seront livr�s qu�apr�s que soit �tabli le certificat de conformit� par la DLEP, lequel ne sera d�livr� qu�apr�s il eut �t� constat� que les logements soit conformes aux plans approuv�s par les services concern�s.� Des postulants se demandent pourquoi le promoteur aurait d�lib�r�ment fragment� le projet en deux biens distincts�. �Il y a un projet de 80 logements en phase de finition, et il y a un autre de 84 logements qui n�a �t� lanc� que r�cemment. Ce n�est pas normal ! Il aurait d� les lancer simultan�ment, car ils constituent le m�me programme de 164 LSP. Nous, les postulants des 84 logements nous avons �t� p�nalis�s�. Pour un ing�nieur du CTC, �les malfa�ons existent, mais il y a un seuil � ne pas d�passer, et des tol�rances � accorder. Au sujet du mur antisismique inclin� et qui fait jaser les futurs acqu�reurs, normalement son excentricit� ne devrait d�passer les 05 cm. En plus de cela, toutes les r�serves et recommandations �mises par notre organisme, dont la mission est le contr�le, sont mentionn�es dans le cahier des charges qui est entre les mains des entreprises de construction, et le promoteur n�a qu�� s�y conformer�. Ce �bras de fer�, entre promoteurs et postulants conna�tra-t- il un d�nouement ? A savoir la r�ception de logements d�cents et conformes aux plans approuv�s par les services concern�s, en juin 2006, la date mentionn�e au bas du cahier des charges, sign� entre le promoteur et l��tat, lequel ne mentionne pas, �trangement, la date du lancement des travaux !