L�affaire du jeune homme Bourdache Far�s, originaire de Tizi-Alouane (A�t-R�zine) qui avait �t� tu� pour rappel, dans la nuit du samedi 27 ao�t 2005 par une patrouille des gendarmes dans la commune d�A�t- R�zine plus pr�cis�ment au lieudit Timdouchine, vient de conna�tre des rebondissements. La famille du d�funt, qui conteste la version des faits avanc�e par les responsables de la gendarmerie au lendemain de la mort de la victime, vient de saisir en effet les plus hautes autorit�s du pays pour que �toute la lumi�re� soit faite sur ce qu'il n'h�site pas � qualifier de �meurtre volontaire avec pr�m�ditation�. Dans la plainte d�pos�e aupr�s du procureur de la R�publique d�Akbou et dont plusieurs copies ont �t� adress�es, notamment au premier magistrat du pays, au ministre de la D�fense, au plus haut commandant de la gendarmerie, le procureur g�n�ral pr�s le tribunal militaire et divers organes de presse, Mme veuve Bourdache Dahbia, la m�re de la victime a ouvertement accus� les deux brigades de gendarmerie de TazmaIt et B�ni- Mansour d��tre les �auteurs de l'assassinat volontaire avec pr�m�ditation de son fils Bourdache Far�s � l'aide d'une arme � feu�, soutient-elle. Pour rappel, le premier responsable du groupement de la gendarmerie de B�ja�a, tout en d�plorant ce qu�il qualifie de �tragique accident� avait d�clar� au lendemain de la mort du jeune Far�s �qu'il se trouvait au mauvais moment et au mauvais endroit�. Selon toujours la version du groupement de gendarmerie de B�ja�a, les �l�ments des deux brigades de Tazmalt et Beni- Mansour qui �taient en patrouille cette nuit ont �t� alert�s par un coup de fil anonyme les informant d�un accident mortel au lieu-dit Timdouchine dans la commune d'A�t R�zine. Arriv�s sur les lieux, les gendarmes ont �t� surpris par un guet-apens dress� par un groupe arm�. Les m�mes �l�ments de la gendarmerie, en patrouille, essuy�rent des coups de feu venant d'un groupe terroriste embusqu� dans les alentours�. Dans leur riposte, souligne le m�me responsable de la gendarmerie ses �l�ments �ont atteint mortellement� la victime qui roulait sur la m�me trajectoire des assaillants � bord d'un v�hicule en compagnie de son ami�. Une version que r�futent cat�goriquement les parents de la victime dans leur requ�te adress�e au procureur de la R�publique pr�s le tribunal d'Akbou. Une requ�te � travers laquelle de tr�s graves charges ont �t� relev�es par la m�re de la victime � l�encontre des brigades de gendarmerie de Tazmalt et B�ni-Mansour qui seraient, selon ses accusations, les �auteurs d�un assassinat volontaire avec pr�m�ditation commis sur son d�funt enfant�. Dans le document, la m�re �crit : �A 00h19, mon d�funt enfant, Bourdache Far�s est sorti de la maison se dirigeant vers la maison d'un autre parent situ�e � 3 km pour ramener les ustensiles ayant servi � la f�te, c�est � ce moment que des gendarmes attendaient la venue de mon fils pour le tuer sur le chemin du retour�. A travers son long r�quisitoire, la m�re de la victime ajoute : �Non seulement, ils ne se sont pas suffi de son assassinat, les auteurs ont tent� aussi de maquiller leur acte par la l�gitime d�fense en avan�ant qu'ils ont fait l'objet d�un guetapens dress� par un groupe arm� et dans leur riposte, ils ont mortellement atteint Far�s, selon les d�claration du responsable de la gendarmerie d�Akbou . Tout en d�mentant la version de la gendarmerie, la m�re soutient dans son document que des ��l�ments de la gendarmerie �taient ce jour embusqu�s et qu�ils n�ont fait l'objet d�aucune attaque terroriste, sachant que tous les citoyens du village sont dispos�s � t�moigner�, �crit-elle. Tout en soulignant au passage que �le seul mouvement suspect observ� par les citoyens du village est celui des �l�ments de la gendarmerie�. La veuve Bourdache Dahbia, m�re de la victime confie �apr�s avoir tu� mon fils � l'aide d'une kalachnikov, les gendarmes ont charg� un transporteur priv� de passage pour l'�vacuer � l�h�pital d�Akbou o� son d�c�s a �t� constat�. �Avant de quitter les lieux du drame, les douilles vides ont �t� ramass�es�, indique encore la m�re de la victime �sans prendre les mesures n�cessaires pour prot�ger les lieux du drame pour les besoins de l�enqu�te�. Dans la m�me requ�te adress�e au procureur g�n�ral pr�s le tribunal d'Akbou, la m�re de la victime qui s'est constitu�e partie civile dans cette affaire a r�v�l� des faits graves qui auraient eu lieu au moment du drame. Selon la m�me plaignante, �des preuves ont �t� dissimul�es et qui auraient pu servir � aider les enqu�teurs dans leur mission pour conna�tre la v�rit�. Des preuves dissimul�es par un responsable de la gendarmerie d'Akbou, et ce, devant mon fils et son oncle qui �taient avec les enqu�teurs le lendemain du drame�, a d�clar� la m�me plaignante qui en appelle dans sa requ�te � la r�ouverture du dossier pour faire la lumi�re sur l�assassinat de son fils�.