En r�action � l�article �Elections partielles en Kabylie/Vers un maintien de la configuration traditionnelle�, paru dans notre �dition du 12/10/2005, nous avons re�u la mise au point suivante de la pr�sidence tournante de la CADC. L�auteur de l��crit, en s�en prenant avec une incompressible aigreur au mouvement citoyen des aarchs, a commis un d�rapage que n�autorise ni l��thique journalistique ni la loi. En �crivant que �corr�lativement, le RCD et le FFS poursuivent de d�barrasser d�finitivement la Kabylie de �fausse repr�sentation politique et sociale� (allusion faite aux arouch, comme il le dit) et que �le non-suivi de la gr�ve g�n�rale du 29 septembre dernier a r�v�l�, si besoin est, l��tendue de cette usurpation de repr�sentation�, celui-ci semble essayer de se convaincre que c�en est fini des aarchs et r�ve par cons�quent de voir le RCD et le FFS, pour quelque profit inavou�, retrouver leur faste d�antan. Cela �tant, ce journaliste fait l�impasse sur deux r�alit�s incontournables, � savoir : 1) la repr�sentativit� des aarchs, outre qu�elle n�est plus � d�montrer, s�est forg�e en dehors et en d�pit de la repr�sentation institutionnelle, pourtant l�gitime en Kabylie de 2001 � 2002. 2) N�en d�plaise aux faussaires, ladite gr�ve g�n�rale a �t� � consid�rant son impr�paration � une vraie r�ussite. Et puis, si tant il est vrai que les d�l�gu�s ne sont pas repr�sentatifs, alors pourquoi s�en inqui�ter ?! D��vidence, Mohamed Benchicou avait raison, le 25 f�vrier 2002, lorsqu�il �crivait : �Entre les arouch et les partis (...) il y a la diff�rence, biologique, qui existe entre notre figuier ancestral et la plante grasse du salon.� Attester que nous sommes des �d�l�gu�s du pouvoir� et d�plorer juste apr�s que �ces d�l�gu�s, notamment ceux de la CADC de Tizi-Ouzou, ne sont pas pr�s de revenir de leurs compromissions et de rompre le semblant de dialogue�, n�est-ce pas se laisser aller � l�insulte calomnieuse avec en prime une contradiction immanente ?! D�abord, outre le fait que les d�l�gu�s actuels sont rest�s dignes du mandat express qu�il ont re�u � � l�heure o� beaucoup ont fui les lieux � de la part de leurs populations respectives, le dialogue est un choix de la population qui n�a jusqu�� pr�sent pas �t� d�menti, malgr� l�agitation de caniveau men�e par les pions et les actionnaires du RCD, du FFS et tutti quanti. Puis, s�il est vrai que nous sommes des d�l�gu�s du pouvoir, pourquoi s�offusquer alors de la poursuite d�un dialogue avec ce m�me pouvoir ?! Quoiqu�on ait comme ultime objectif de torpiller le mouvement citoyen par la d�sinformation d�sinvolte, la raison recommande tout de m�me un minimum de retenue pour �viter de glisser dans l�orni�re des �lucubrations ridicules et ind�centes. Quant � insinuer � sans la moindre preuve toujours � que �le RND r�ve d�une perc�e gr�ce � un coup de pouce attendu des animateurs des arouch apprivois�s�, c�est oser des affabulations grotesques sans plus. Ce grossier mensonge, m�me ressass�, ne prend pas d�autant plus qu�il r�v�le un positionnement clanique de ses promoteurs en faveur d�un autre parti au pouvoir, en l�occurrence le FLN. Or, le mouvement des aarchs ne s�inscrit pas dans une option de prise de pouvoir et encore moins dans une logique clanique. La �batrachomyomachie�, pour ainsi dire, n�int�resse pas le mouvement citoyen des aarchs dont la mission historique est plut�t de b�tir une d�mocratie citoyenne o� seront bannis les l�che-bottes et les gardes-chiourme