Un deuxi�me jeune est d�c�d� hier � l�h�pital d�Oran. Ce dernier a �t� atteint de balles � la jambe lors des �chauffour�es qui ont �clat� dans la soir�e de mardi dernier. La tension est mont�e hier de plusieurs crans � Arzew suite au d�c�s de la deuxi�me victime, B. Mohamed, �g� de 36 ans. Les habitants de cette ville encore sous le choc menacent d�observer d�autres mouvements de protestation. �Les forces de l�ordre, qui ont �t� � l�origine de la mort de deux jeunes doivent le payer�, exigera un p�re d�un jeune interpell� le premier jour des �chauffour�es. Une autre m�re de famille n�a pas manqu� de fustiger les autorit�s locales, qui ont d�cid� de d�molir ces baraques durant le mois de Ramadhan. �Ces autorit�s sont responsables de la mort de nos enfants et de la blessure des autres qui sont dans les h�pitaux�, estimera cette derni�re la gorge nou�e. Elle a appel� � lib�rer tous les jeunes interpell�s lors de ces �meutes. Selon une source autoris�e, 57 jeunes ont �t� arr�t�s depuis le d�but des �meutes, dont 27 ont �t� plac�s hier sous mandat de d�p�t pour attroupement ill�gal et destruction de biens d�autrui. Il convient de souligner que plusieurs �difices publics ont �t� saccag�s durant la soir�e de mardi dernier. Les manifestants, en pleine hyst�rie, ont attaqu� les si�ges de l�APC, de la salle omnisports non encore r�ceptionn�s et de la poste pour exiger de lib�rer les leurs, qui ont �t� arr�t�s � tort, selon eux. �On devrait plut�t arr�ter les �l�ments des forces de l�ordre qui ont tir� sur nos enfants avec des balles r�elles�, sugg�ra un citoyen. Selon nos sources, la deuxi�me victime a �t� atteinte � la jambe d�une balle en caoutchouc. Une autopsie devra �tre effectu�e pour d�terminer les causes r�elles de la mort de ce jeune. En revanche, les citoyens affirment que de tirs � bout portant tendus ont �t� entendus durant le premier jour des �meutes. Les responsables appr�hendent � pr�sent la mont�e au cr�neau des manifestants lors de l�enterrement du deuxi�me jeune. Plusieurs incidents ont, pour rappel, �t� signal�s dans l�apr�s-midi de mardi dernier lors de l�enterrement du premier jeune d�c�d�. Les manifestants ont saccag� les v�hicules des officiels pr�sents au cimeti�re avant d�investir l�ensemble des rues de la ville. Pour d�samorcer cette crise, un comit� de sages pr�sid� par le P/APW d�Oran a �t� install� hier. Il s�est d�plac� � Arzew pour rencontrer les responsables locaux et les familles afin de trouver une solution � ce probl�me. Une cellule de crise a �t� en outre cr��e mardi dernier. Elle compte des repr�sentants de la wilaya d�Oran et des services de s�curit�. Un semblant de calme est revenu � Arzew, m�me si des citoyens se sont rassembl�s � la cit� Les Plateaux o� les �meutes ont commenc�. Ces derniers ont investi la rue en apprenant la nouvelle de la mort de leur voisin tabass�, selon eux par un policier le premier jour des �meutes. En d�pit du d�menti de la nouvelle, les manifestants sont rest�s sur place pour commenter la situation qui est de leur avis loin d��tre ma�tris�e.